Nature et chemins
Villes et routes
Intérêt culturel
Difficulté du dénivelé
La citadelle de Blaye dominant l'estuaire de la Gironde
Etape proposée de 31,9 km demandant 8 heures de marche dont le parcours vous fait passer par Roque-de-Thau après 1 h 30 de pérégrination (5,9 km), vous atteignez Bayon-sur-Gironde 5,5 km plus loin et 2 h 50 après votre départ. Bourg se présentera ensuite à vous quand vous aurons effectué 4,4 km de plus ce qui portera votre parcours à 15,8 km, vous aurez alors marché pendant 15,8 km et durant 4 h. Vous serez alors pratiquement à mi-parcours ... A partir de là, vous cheminerez vers Saint-Laurent-d'Arce localisé 9,5 km après, chemin parcouru normalement en 2 h 20. Il vous restera alors 6,6 km de pérégrination pour atteindre la destination de l'étape : Saint-André-de-Cubzac.
C'est plat ...
A Bayon-sur-Gironde nous découvrirons l'ancienne église prieurale Notre-Dame qui est une des plus belles de la région et date du XIIe siècle. Son clocher surmonté d'une vierge qui guide les pèlerins, s’aperçoit de loin.
La localité de Bourg-sur-Gironde ou bourg sur Dordogne se situe à deux niveaux : au bord du fleuve, la ville basse avec le quartier du port (beau lavoir du XIXe) et sur la falaise la ville haute et ses remparts. Il reste trois portes des anciennes fortifications détruites au XIXe siècle, la plus spectaculaire étant la Porte Batailleye, en partie taillée directement dans le rocher. Sa belle voûte gothique sépare les deux parties de la ville.
Le petit port d’où partaient les gabarres chargées de sel, de vin ou de pierres est aujourd'hui déserté. Seule la Vierge des marins a gardé le souvenir des pèlerins qui embarquaient pour aller prier à la chapelle Saint-Jacques-d'Ambès.
Dans la ville, les monuments qui témoignaient du passage des jacquets ont disparu à la Révolution. L'église du bourg a été reconstruite au XIXe siècle pour remplacer l'église du couvent trop vétuste. Pour cela il a fallu démolir l'ancien réfectoire du couvent. Rue du Château-Vieux, il subsiste des vestiges du couvent (début XVIIe siècle). Louis XIV et ses ministres y logèrent durant la Fronde dans l'attente de la capitulation de Bordeaux.
Dans la ville haute fut construit au Moyen Age un château fort, citadelle imprenable dans une ville, elle-même fortifiée. Détruit au début du XVIIe sur ordre de Louis XIV, il fut reconstruit au XVIIIe siècle et devint la résidence d'été des archevêques de Bordeaux.
L'église Saint-André-du-Nom-de-Dieu fut construite au Moyen Age. elle faisait partie d'un prieuré fondé par les bénédictins au XIIe siècle et dépendait de l'abbaye de la Sauve-Majeure. L'édifice fut souvent remanié. A l'époque romane, on a construit la longue nef couverte d'une charpente en bois, le clocher (qui n'avait alors que trois étages) et le chevet polygonal. Au XIIIe siècle, pour voûter la nef, on l'a partagée en deux avec des piliers et on a construit des contreforts extérieurs. Au XVIe siècle, le clocher roman est surélevé d'un étage et à l'époque des guerres de religion, l'église est fortifiée. Sur les contreforts d'angles sont installées des échauguettes, l'abside étant garnie de créneaux.
L'ancien cloître des Cordeliers, construit en 1626, sur les ordres de l'archevêque de Bordeaux, a été restauré et abrite la bibliothèque. A côté, on distingue les fondations de la chapelle Saint-Etienne qui existait au XIIe siècle.
Près de Saint-André-de-Cubzac, à Montalon, une stèle indique le passage de 45° latitude nord : nous sommes à égale distance (10 000 km) entre le pôle Nord et l'équateur ... et seulement à 1060 km de Compostelle !
Office du tourisme de l'étape :
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