Nature et chemins
Villes et routes
Intérêt culturel
Difficulté du dénivelé
Hornillos del Camino
Seconde étape courte consécutive puisque le parcours n'est que de 19,7 km pour laquelle 5 h 00 de marche suffiront. Nous atteindrons Hontanas au bout de 10,6 km (2 h 40) et les vestiges du Couvent de San Anton 3,5 km avant Castrojeriz...
Pas de difficulté sur cette étape : on passe de 825 m au départ à 808 m à l'arrivée. L'altitude de Hontanas est localisé à 870 m.
Hontanas (les fontaines) est décrit au XVIIème siècle comme une poignée de cabanes de bergers entourée d'une palissade pour se défendre du loup. Aujourd'hui son église bien appareillée garde les traces d'une construction ancienne; elle est flanquée d'une maison ancienne à porte basse voûtée; la casa hospital lui fait face sur une petite place centrale. Mais le véritable vestige jacobite est plus loin : c'est le Convento de San Antón, couvent de Saint Antoine où le chemin passait sous le porche et où les moines distribuaient des repas aux pèlerins. On retrouve le tau, croix de Saint Antoine en forme de T sur certaines fenêtres et sur la rosace de l'église. Le couvent, aujourd'hui en ruine, a néanmoins gardé une arche impressionnante aux sculptures martelées qui enjambe toujours la route. La façade à rosace et campanile, l'abside et un pan de mur servant de fenil restent debout.
Castrojeriz, couronné par les ruines d'un ancien château fort, est le Castrum Sigerici fondé en 760 par le Goth Sigeric, frère d'un comte de Castille. A son apogée au XIVème siècle, la ville comptait quatre hôpitaux et quatre églises paroissiales. Le pèlerin y trouvera en suivant la haute rue :
A l'entrée, Nuestra Señora del Manzano (Notre Dame du Pommier), monument national qui doit son nom à la vierge de pierre polychrome, dont Alphonse X le Sage célébra les miracles dans ses Cantigas. Fondée en 1214 par Don a Berenguera la Grande, cette église de tradition romano-gothique abrite entre autres un Saint-Jacques pèlerin peint par Brunzino et les tombeaux de personnages illustres dont doña Léonor, reine d'Aragon.
Au centre, l'église paroissiale santo Domingo (XVIème siècle) et le musée voisin se partagent les trésors des autres temples (tapisseries d'après Rubens).
Sous le pavage de la Plaza Mayor, on a retrouvé le squelette d'un pèlerin entouré de coquilles et de pièces de monnaie anglaises et françaises.
Près du dernier carrefour, la vaste église San Juan, début gothique, fut celle d'un des quatre hôpitaux.
Office du tourisme de l'étape :