Nature et chemins
Villes et routes
Intérêt culturel
Difficulté du dénivelé
Anglès dans son écrin de verdure
Longue étape de 36, 6 km qui vous demandera 9 h 20 de marche mais vous pourrez opter pour un parcours plus court en s'arrêtant à Boissezon, localisé à 20 km après Anglès. Le chemin passe par le Hameau des Sires après 4, 2 km, jouxte le cimetière de Bouisset (8,2 km) arrive à Boissezon (20, 6 km) ; Vous pourrez ensuite rejoindre directement Castres en prenant la déviation avant Noailhac ou visiter cette cité, située à 23, 6 km de notre point de départ. Nous atteindrons ensuite Doulatgès 4, 2 km après. Nous serons plus alors qu'à 8, 5 km de Castres.
de 740 m à Anglès on passe à 367 m à Castres ... Vous en avez fini des étapes, quelque peu difficiles, que vous avez vécues !
Boissezon fut un village fortifié et garde quelques restes de murailles ... Un peu plus loin, Noilhac découvrira son église Notre-Dame qui appartint aux bénédictins de Castres et qui possède un portail roman à triple voussure.
Arrivés sur Castres, vous pourrez apprécier l'église Saint-Jacques-de-Villegoudou qui garde le souvenir d'un hôpital de pèlerins de Compostelle, aujourd'hui Villégiale Saint-Jacques, signalée par la statue du pèlerin de l'Autan et qui se trouvait avant l'entrée de la ville, sur la rive gauche de l'Agout. L'église date de 1626 et a été remaniée plusieurs fois depuis, mais son clocher, un donjon carré, est, lui, du XIVe siècle. A l'intérieur, beau mobilier classique, dont un Saint-Bruno peint par Lesueur. Aux alentours, nombreuses maisons commerçantes du XVIe au XVIIIe siècle. L'une d'elles était un hôpital Saint-Jacques tardif, fondé par un riche marchand, Pierre Ders. L'étrange nom de Villegoudou vient probablement d'une villa romaine du Bas-Empire : Villa Gothorum (la ferme des " wisi " goths).
Vous admirerez les vieilles maisons castraises qui bordent l'Argout, enjambé par quatre ponts qui jouèrent un rôle important dans le développement de la ville.
Des bâtiments épiscopaux subsistent au bord du fleuve datant de la période où Castres fut évêché (de 1317 à 1790) : au bord du fleuve, la tour romane de l'abbatiale, bordée d'un jardin à la française et, à côté, le palais de l'évêque (1666, dû à Mansart) devenu à la fois hôtel de ville et musée. Si le temps vous le permet, il faut voir le fameux musée Goya, logé dans l'ancien évêché et qui est riche de trois portraits de lui. On pourra voir aussi un Philippe VI de Vélazquez et des primitifs espagnols des XIVe et XVe siècles.
Flâner dans la vieille ville vous permettra de multiples découvertes qu'on ne peut toutes citer ici mais tout particulièrement : le donjon et le cloître XIIIe siècle de l'ancien couvent des Cordeliers devenu collège (Rue Rubaud) - l'Hôtel de Nayrac, style toulousain de la Renaissance (rue Frédéric-Thomas) - l'Hôtel Viviès (rue Chambre de l’Édit) du XVIIe siècle - et, à côté de l'hôtel de ville, la riche cathédrale Saint-Benoît. Édifiée en 1718, par l'évêque contre-réformateur Mgr de Tuboeuf sur l'emplacement de l'ancienne abbaye, elle est baroque. Son mobilier en fait un véritable musée : à voir par exemple un Saint-Jean-Baptiste de Poussin et des tableaux de l'école toulousaine, dont ceux du chevalier de Rivalz.
Office du tourisme de l'étape :
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Hébergement recommandé : Accueil pèlerins à Castres