L'église Saint Julien de Chauriat

L'intérieur de l'église Saint Julien de Chauriat

Quelques vitraux de Saint Julien de Chauriat

La façade de la Mairie de Chauriat

Des symboles maçonniques figurent sur la façade de la Mairie...

Nathalie fut une guide attentive à son auditoire

L'ancienne église Sainte Marie reçoit désormais le breuvage local et la cuvée Vercingetorix...

Nos confrères ont partagé un repas en toute fraternité...

 

La chapelle Sainte Marcelle

L'intérieur de la chapelle Sainte Marcelle

Vue depuis la chapelle Sainte Marcelle

L'épis de blé...

 

La visite de Vannes débute, nous sommes accompagnés par un guide-conférencier remarquable. Mais au fait, d'où vient le nom de cette belle cité ? Après la guerre qui opposa les Vénètes aux légions de César, l’administration romaine fait de Darioritum, nom antique de la ville, la civitas des Vénètes à la fin du Ier siècle av. J.-C. sous le règne d'Auguste.

La porte Saint-Vincent est une porte de ville percée entre la fin du XVIe siècle et le début du XVIIe siècle. Elle est la principale entrée de la vieille ville de Vannes. Intégrée aux remparts de la cité, la porte située au nord du port et de la place Gambetta devait, à l'origine, permettre l'accès à la ville close aux intervenants du port.

Les remparts vus des jardins. Ces remparts constituent  système de fortifications érigées entre les IIIe et XVIIe siècles, sur des vestiges gallo-romains, pour protéger la cité des pillards et des armées ennemies.

L'Hôtel Lagorce plus connu sous le nom du Château de l'Hermine est un édifice intégré aux remparts de la ville de Vannes (Morbihan). Construit sur les ruines de l'ancienne forteresse de l'Hermine, résidence des ducs de Bretagne entre le XIVe siècle et le XVIe siècle, l'hôtel Lagorce fut successivement un hôtel particulier, l'école d'artillerie de Vannes, la trésorerie générale, l'école de droit, et est actuellement le siège de plusieurs associations, dont l'Institut culturel de Bretagne.

La ville possède un important patrimoine de maisons à pans de bois — près de 220.

Façade de la Cathédrale Basilique Saint-Pierre de Vannes. La première cathédrale de Vannes est détruite en 919 lors des invasions normandes en Bretagne. Une nouvelle cathédrale est construite vers 1020 par l'évêque de Vannes Judicaël et son frère Geoffroi Ier de Bretagne, duc de Bretagne, dans un style roman mais on ignore si c'est au même emplacement. Le reconstruction en style gothique décidée par l'évêque Yves de Pontsal se fait aux XVe et XVIe siècles, entre 1454 et 1520. Elle est rendue nécessaire du fait que l'ancien sanctuaire est devenu trop petit pour faire face à l'affluence des pèlerins qui se pressent autour du tombeau de saint Vincent Ferrier, mort à Vannes en 1419, enterré dans le chœur de la cathédrale et canonisé en 1455 par le pape Calixte III.

La "Tour Renaissance" édifiée au XVIe siècle abrite une chapelle ronde à étage, la chapelle du Saint-Sacrement.

Le maître-autel

Ce haut-relief de la Cène dans les fonts baptismaux, date du XVIe siècle.

Chapelle Saint-Gwenaël : Saint Gwenaël prit part à l'évangélisation des diocèses bretons au VIe siècle. Sur le vitrail correspondant, il est représenté en compagnie de la bienheureuse Françoise d'Amboise, duchesse de Bretagne qui fonda le premier couvent de Carmélites à Vannes.

Sur une maison à colombages datant du XVIe siècle ayant appartenu à Gilles de Bretagne et inscrite monument historique, à l'angle des rues Noé et Pierre-René Rogue dans l'intra-muros, se trouve un des emblèmes de la ville : l'enseigne Vannes et sa femme, surmontée des bustes d'un couple en pierre peinte sans mains. Cette sculpture pourrait être une enseigne commerciale, probablement l'enseigne d'un cabaret.

Place Henri IV. Les plus anciennes de ces maisons à colombage datent du XVe siècle. Les plus remarquables, du fait des couleurs employées, des décors et des encorbellements, datent du XVIe siècle.

La visite de Vannes a duré près de deux heures, il est temps de passer aux nourritures...matérielles à la ginguette de Couleau.

Départ pour la découverte du golfe du Morbihan.

Le golfe qui a donné son nom au département contient 42 îles, dont deux forment communes : l'île d'Arz et l'île aux Moines.

Qu'auriez-vous pensé si vous n'aviez pas vu une photo de voilier sur le golfe du Morbihan ?

Pendant cette mini croisière, Mélanie, notre guide pour l'après-midi nous fait partager sa passion pour ce superbe golfe du Morbihan.

La cohorte disciplinée des "Jacquets" franchit le gué pour atteinde l'ile de Boède..

Notre guide-nature nous initie à la flore et la faune locales.

Le temps de convivialité est largement facilité, "Chez Fabrice" par la dégustation de fruits de mer, accompagnée d'un muscadet, bien frais.

On ne s'en lasse pas....coucher de soleil dans le golfe du Morbihan.

Tumulus Saint-Michel. Il est construit entre 5000 et 3400 ans av. J.-C. (au Néolithique). À la base, il est long de 125 mètres, large de 60 mètres, et mesure 12 mètres de haut. Il a nécessité 35 000 mètres cubes de pierres et de terre. C'est un tombeau pour les membres d'une élite, exploré en 1862, il contenait divers objets funéraires pour la plupart exposés dorénavant au musée de Préhistoire. La chapelle érigée dessus, construite en 1663, a été détruite en 1923 pour être reconstruite à l'identique en 1926.

A l'intérieur de la chapelle, nous écoutons, avec grande attention, les commentaires de notre guide. Plusieurs fresques de l'artiste Alice Pasco en décorent l'intérieur : elles représentent la Marche de l'humanité vers Dieu ou la Destinée humaine.

Après le tumulus Saint-Michel, le groupe se rend au musée de la Préhistoire de Carnac.

Regoupement à l'entrée de la Maison des Mégalithes de Carnac.

Les alignements mégalithiques de Carnac auraient été érigés entre 4 000 et 2 000 ans av. J.-C., soit au Néolithique moyen ou final, mais on ignore toujours quel groupe culturel a construit ces alignements, et à quelle époque exacte.

Les alignements sont partagés en plusieurs groupes distincts. Les alignements du Ménec regroupent 12 rangées convergentes de menhirs qui s’étendent sur plus d’un kilomètre, avec les restes de cercles de pierres à chaque extrémité. Les pierres les plus grandes, à l’ouest, atteignent 4 m de haut ; leur hauteur moyenne décroit le long de l’alignement pour atteindre 60 cm de hauteur à l’extrême est.

Durant la pause du déjeuner, les discussions se pousuivent sur les alignements de Carnac autour d'un excellent repas dans un cadre fort agréable.

Nous prenons, à nouveau, le bateau au départ de la cale de Pen Lannic pour rejoindre l'île de Gavrinis.

Le groupe attend sagement le début de la visite du cairn.

Le cairn de Gavrinis est un monument mégalithique situé sur l'île de Gavrinis. Ce monument qui est l'un des plus beaux et des mieux conservés qui nous soient parvenus, est un « dolmen à long couloir et à chambre simple », très répandu en Bretagne entre 4500 et 3000 av. J.-C. Ce type d'architecture est un exemple typique (bien qu'une des plus grandes) de l'architecture en pierres sèches de l'architecture néolithique réalisé en maçonnerie sèche : des murs de parement structurent la masse des pierres disposées en écailles de part et d'autre du dolmen intérieur, dessinant une construction à large gradins réguliers. La masse de pierres est soutenue en interne par un certain nombre de "murs" créant plusieurs "couloirs". Le cairn qui recouvre un grand dolmen, est presque circulaire (60 x 54 m), a une hauteur de 8 m. Il est constitué de parements montés avec soin et qui contrastent avec l'intérieur du cairn formé d'un amoncellement de pierres de dimension variée.

Le couloir a une longueur de 11,80 m. Sa largeur de 0,8 m et sa hauteur avoisinant 1,5 m, restent à peu près constantes de bout en bout, si ce n'est un léger étranglement à mi-longueur11. Ses parois sont composées de 29 orthostates (pierres dressées, plantées à la verticale ou sur champ) la plupart en granite clair à grain fin, ce qui correspondent aux faciès que l'on peut observer autour de l'île actuelle. Le couloir se termine par une chambre funéraire simple, presque carrée, de 2,60 de longueur, 2,50 m de largeur et 1,80 m de hauteur. Tous les orthostates sont calés dans une tranchée de 40 cm de profondeur taillée dans le rocher et sont décorés de motifs piquetés et gravés.

Dernière soirée à l'espace Montcalm de Vannes.

L'Hôtel de Ville, avec la statue du connétable de Richemont par Arthur Le Duc.

Belle image des membres de la Confrérie, participants à cette découverte du golfe du Morbihan, dans les jardins de l'espace Montcalm.

Ne dit-on pas que tout se termine...en musique.

 

L'entrée de l'Abbaye "La Joie Notre Dame" à Campénéac (Morbihan) où nos confrères furent hébergés.

Une ancienne stèle acompagne le porche à l'entrée de l'abbaye

L'abbaye "La Joie Notre Dame"

L'église du Graal est  localisée à Tréhorenteuc. Elle  est la plus petite église de tout le Morbihan située dans la commune la moins peuplée du département.Tout l'édifice est construit à parir du nombre d'or. Ici tout est symbole, tout est question et l'abbé Gillard a mis à profit ses connaissances axée sur le symbolisme. L'église est dédiée à sainte Onenne.

La statue de l'Abbé Gillard est positionnée devant "son" église!On lui doit sa renommée exceptionnelle... La statue en bronze est l'oeuvre de Mickaël Thomazo, sculpteur à Ploërmel. Cette oeuvre a été érigée le 7 juin 1999 pour commémorer les 20 ansde la disparition de l'abbé.

A droite en entrant dans l'église par la porte ouest nous découvrons le vitrail représentant la bénédiction et l'enseignement de saint Elocan qui éveillent Ocenne à la vie spirituelle. On notera que sur ce même côté droit se situe le confessionnal.

A gauche de l'entrée du portail ouest l'enterrement de sainte Onenne annonce la mort de tout ce qui est périssable et matériel...A noter que ce vitrail se situe du même côté que les fonts-baptismaux. Figurer un enterrement au dessus des fonts-baptismaux est quelque chose de complètement inhabituel. On notera aussi, de chaque côté des fonts-baptismaux, en bas de l'image, deux mosaïques . Elles expriment d'une façon imagée, le début et la fin de toutes choses dans l'univers, l'alpha et l'oméga. L'une, à gauche représente une queue de poisson, l'autre à droite, une tête de bélier. Le poisson est traditionnellement le dernier signe du zodiaque et le bélier le premier. La première mosaïque représente donc la fin du signe zodiacal des poissons alors que la seconde représente le début du signe du bélier.

Sur le vitrail représentant l'enterrement d'Onenne, on nous montre la dépouille de la sainte, portée par des moines, entrant dans l'église. Le mur du sanctuaire est violet. selon la code des couleurs de l'abbé Gillard, cela correspond au deuil.La tête de la sainte est recouverte d'un voile bleu et ses pieds sont rouges. Le poisson est le signe zodiacal traditionnellement attribué aux pieds. Il est associé à l'eau, donc la couleur bleue. Le bélier, lui, est attribué à la tête, c'est un signe de feu, donc rouge.Nous remarquerons qu'en ce qui concerne sainte Onenne, les couleurs ont été inversées comme si, tel un "acrobate", elle avait effectué une sorte de "retournement".

Au niveau du transept et sur la gauche (Nord) on découvre la chapelle de la Vierge avec ses attributs (selon l'abbé Gillard): un voile blanc, une couronne, une ceinture, des fleurs, des épis de blé, l'eau associée à l'étoile à 7 branches.

A droite du tranpest (Sud)on découvre le patron de la paroisse de Tréhorenteuc: Saint Eutrope. Ce saint guerissait "ceux qui ont de l'eau en trop" et particulièrement "le carreau d'eau" (tuberculose des ganglions mésenyériques (le ventre devenant dur comme un carreau) c'est à dire comme une pierre.

Une fois le transept franchi, le choeur est éclairé par trois vitraux. Celui du mur sud montre la Table Ronde autour de laquelle sont rassemlblés le roi Arthur et ses chevaliers , avec cette inscription : Apparition du saint Graal".

Sur le mur nord du choeur, le vitrail nous présente la Cène c'est à dire le dernier repas du Christ, avec cette inscription: "L'action de grâces". A noter que les deux vitraux qui se font face au sein du choeur l'un représente la trahison de Juda et l'autre la fraternité sans faille de la Table Ronde...

Le vitrail central du choeur est un véritable chef d'oeuvre. Il faut beaucoup de temps pour en analyser les différentes représentations. La construction de ce vitrail laisse apparaître troix axes: un axe central, un droit et un gauche. On peut dire un axe neutre équilibrant, au centre d'un  axe positif , masculin et d'un axe négatif, féminin. En réalité  ces trois axes correspondent à ceux de l'arbre des Sephiroth: Qav Gvourah, l'axe négatif , féminin, associé à la lettre Mem; Qav hessed, l'axe positif, masculin, associé à la lettre Shin et Qav Emtsai, l'axe neutre, associé à la lettre Aleph. Une maxime de la Kabbale hébraïque dit, à propos de ces trois axes et de ces trois lettres: " Mem est silencieux, Shin est agité et Aleph les régularise, agenouillé entre les deux."On retrouve ici le principe de l'équilibre des contraires qui sont annoncés par le triskèle...

Ce détail du vitrail central nous fait un peu penser au logo de notre confrérie.... Ici il représente le blason du royaume de Jérusalem et évoque l'Ordre du Temple lui même associé au Graal par Wolfram Von Eschenbach. (Pour la signification du logo de la Confrérie voir sur le site: chapitre "La Confrérie")

Après le vitrail central du choeur, le second chef d'oeuvre à découvrir dans l'église est une mosaïque qui fait face d'ailleurs au grand vitrail sur le mur ouest. Il s'agit d'une oeuvre de Galiano Sérafini, contremaître des célèbres atelier de mosaïques rennais Odorico.On va retrouver ici, la encore par un effet miroir, certains éléments du grand vitrail: les quatre vivants , emblèmess des quatre évangélistes, sous la forme des quatre lions auréaolés, edt le grand cerf blanc, nimbé d'une croix celtique, représentant le Christ.Cette mosaïque nous relate une histoire que nous conte le livre intitulé "Joseph d'Arimathie".

Au sol de l'église: le rappel du royaume de Jérusalem

Une inscription (parmi d'autres) à déchiffrer.... Cette phrase est composée de 52 lettres (5+2 = 7) autant que le nombre de semaines dans l'année. On dit qu'il s'agirait d'une phrase bardique galloise du XIVe siècle. Cette phrase insistesur le fait que nous entrons dans une autre dimension. Elle est comme une barrière entre le monde extérieur , profane, et l'espace sacré où nous pourrons pénétrer purifiés après que deux sacrements incontournables nous ont été conférés... En effet, à droite, se trouve le confessionnal, où se délivre le sacrement de pénitence ; à gauche, les fonts baptismaux où se donne celui du baptême. Les deux permettent de retrouver la pureté d'avant le péché originel.

Le "miroir aux fées" aux portes du "Val sans Retour".

L'Arbre d'Or aux portes du "Val sans Retour": En septembre 1990, un incendie, probablement  d'origine criminelle, a ravagé le "Val sans Retour " et les landes voisines. Après cette catastrophe, les dons ont afflué permettant le reboisement et l'implantation, à l'entrée du "Val sans retour", au bout de la digue du "Miroir aux Fées", d'un "Arbre d'Or" entouré de conq chênes carbonisés. C'est l'oeuvre du sculpteur François Davin qui a recouvert un châtaignier calciné de cinq mille feuilles d'or, un métal inaltérable  associé à l'immortalité.Sa forme évoque la tête et les bois d'un cerf, souvdent comparé à l'arbre de vie et censé passer les âmes dans l'Autre Monde. Cet animal familier de l'enchaneur Merlin délivre un message d'espoir et de renaissance. Puisse ce symbole lumineux protéger longtemps encore cette merveilleuse et périlleuse forêt des contes et légendes.

Petite pause avec notre "conteuse" avant de poursuivre notre périple à travers la forêt...

Marie Tanneux doit à son talent de conteuse d'avoir su captiver l'ensemble de nos participants avec une attention soutenue...

Les confrères se sont rassemblés pour une photo de "famille".

Le beau Guyomard et sa jeune maîtresse furent changés en pierre pour l'éternité  et côte à côte sur cette crête du "Val sans Retour" par Morgane blessée au coeur...

Le centre arthurien et son site au château de Comper en Brocéliande qui ouvre à tous l'imaginaire de Brocéliande: monde celtique, littérature médiévale, renouveau romantque, créations artistiques et recherche contemporaine.

L'épée du cortége du Graal est brisée

Trébuchet est celui qui va reforger l'épée brisée du cortége du Graal

Le centre arthurien:"L'épée dans l'enclume"Celui qui enlévra l'épée de l'enclume sera le seigneur du royaume....Arthur fut le seul à pouvoir retirer l'épée et fut ainsi choisi roi de la terre des Logres...

Après la visite du Centre Arthurien, Thibaut su être, lui aussi, un passionnant conteur...

La fontaine de Barenton expliquée et dévoilée  par Jean-Claude qui fut, avec Elisabeth des guides pationnants  et appréciés...Le culte des eaux, vives ou dormantes, remonte à la plus haute antiquité. Dotées d'un pouvoir de communication privilégié avec l'"Autre-Monde" et de celui de guerir , elles ont été particulièrement vénérées par les Celtes. Le thème de la "fontaine merveilleuse" revient fréquemment, et celle de Barenton s'inscrit parfaitement dans cette lignée avec ses pouvoirs de guerison, de divination et de fécondité. De plus, elle est le lieu de prédilection des fées qui ont succédé aux divinités fénimines celtiques. Son eau soignait, disait-on, la rage ainsi que diverses maladies infantiles et mentales.Afin de connaître la date de leurs noces, les jeunes filles de la région avaient coutume de jeter des épingles dans cette fontaine; si l'eau se mettait à bouillonner, le mariage était assuré dans l'année, sinon il se ferait  attendre , d'où le dicton populaire : "Quand Barenton rit, on se marie."Mais c'est son pouvoir de déclencher l'orage et la pluie qui l'a rendue célèbre en Europe dès le Moyen Âge....

Tertre funéraire sans chambre datant de 3000 à 2500 ans avant notre ére. Réutilisé plus tard à l'âge de bronze

 

Accueil des participants à Notre-Dame-La-Riche.

Jack Trouvé expose les modalités pratiques du chapitre de Tours.

Le tradtionnel buffet des " Provinces " est ouvert.

Et comme toujours, convivialité rime avec plaisir gourmet.

Arrivée au Clos Lucé pour la première matinée de visite.

Un groupe de jacquets est très attentif aux commentaires de la guide.

Originellement conçu en 1471 comme un ancien fief relevant du château d'Amboise, le château du Clos Lucé passe entre plusieurs mains avant d'être acheté par Charles VIII et de devenir une résidence d’été des rois de France. Il gardera cette fonction jusqu'en 1516 où François Ier le met à la disposition de Léonard de Vinci, qui y vivra trois ans, jusqu'à sa mort le 2 mai 1519.

La chambre de Léonard de Vinci. C'est dans ses murs qu'il rédige son testament, léguant ses manuscrits, carnets de dessins et croquis à son disciple bien aimé, Francesco Melzi. Il s'éteint dans sa chambre le 2 mai 1519.

La grande salle.

La cuisine.

Les ateliers de Léonard ont été reconstitués sur 100 mètres carrés et permettent de plonger le visiteur au coeur du foisonnement créarif de ce génie.

Mise en oeuvre d'hologrammes pour faire revivre....Léonard de Vinci.

Un réel précurseur...

Il est bien agréable de déambuler dans le parc de 7 ha traversé par l'Amasse, un petit affluent de la Loire.

Le jardin-potager de Léonard.

Le pont à deux niveaux.

La roue à aubes.

Pont transportable.

Les caves troglodytes du Domaine Bourillon Dorléans datent du XVe siècle. Emportés par la magie des lieux, nous sommes conviés à un parcoiurs initiatique et culturel.

Les jacquets découvrent l'univers particulier des caves du domaine vinicole.

Le maître des lieux  nous explique l'histoire de l'homme et du vin en faisant hommage à saint Martin.

Les tables sont dressées pour accueillir les jacquets.

Le charme d'un déjeuner dans les caves.

Les jacquets découvrent les vestiges de l'abbaye de Marmoutier.

L'abbaye fut fondée sur le lieu où, vers la fin du IVe siècle (probablement en 372), Saint Martin, alors évêque de Tours, se retira.

Les vestiges de trois églises successivement bâties au même emplacement (Xe, XIe et XIIIe siècles) ont été mis au jour par les différentes campagnes de fouilles.

Oratoire de saaint Martin, dit "grotte érémitique" ou aussi "repos de saint Martin". Il n'est pas possible, au regard des données archéologiques disponibles, de préciser à quel moment de son épiscopat (entre 371 et 397) Martin vint s'installer sur ce site. Martin occupe une cella creusée dans le rocher, et certains de ses compagnons font de même. Les bâtiments communs étaient, dans un premier temps, réduits au strict minimum : un réfectoire et une église dédiée à saint Pierre et saint Paul ; on n’a retrouvé aucune trace avérée de cette église, supposée avoir été construite au pied du coteau, peut-être une pièce de la villa transformée en oratoire.

Sarcophage médiéval dans la crypte de l'ancienne abbatiale.

Détail des céramiques décorant les chapelles de l'abside.

Ouverture des travaux de l'assemblée générale ordinaire par le Gand Commandeur, entouré de l'équipe dirigeante.

La chaîne fraternelle clôt l'assemblée générale.

La seconde journée de visites débute par le musée du compagnonnage. Fondé en 1968 dans l'ancien dortoir des moines de l'abbaye Saint-Julien (XIIIe –XVIIIe s.), le musée du Compagnonnage de Tours présente des collections exceptionnelles relatives aux compagnons du tour de France.

En ces temps actuels, cette phrase garde toute sa pertinence...

Est-il besoin de commenter ? Merci Monsieur.

L'exposition de plusieurs milliers de pièces (chefs-d'œuvre, documents d'archives, outils et attributs tels que cannes et insignes) permet d'évoquer ce mouvement dans sa totalité, des origines jusqu'à nos jours.

Les compagnons des métiers du bois sont les charpentiers, les menuisiers, les ébénistes, les charrons, les tonneliers-doleurs, les sabotiers, les tourneurs et les vanniers.

Le secteur d’activité du cuir et des textiles comportait plusieurs compagnonnages de métiers que l’industrie et la mécanisation ont fait disparaître en partie, dont ceux des cordiers, tisseurs-ferrandiniers, chapeliers, tisserands, teinturiers, tailleurs d’habit, tondeurs de drap, tanneurs-corroyeurs, blanchers-chamoiseurs (mégissiers). Aujourd’hui sont encore représentés les compagnons cordonniers-bottiers, selliers-bourreliers, maroquiniers et tapissiers.

Chef d'oeuvre de serrurerie.

Centre de création contemporaine Olivier Debré à Tours, créé en 2017.

Un groupe de jacquets sous la conduite de la directrice du musée découvre les oeuvres d'Olivier Debré (1920 - 1999), représentant majeur de l'abstraction lyrique.

Un paysage américain (générique) d'Alain BUBLEX.

L'après-midi de la seconde journée est consacrée à la visite commentée du vieux Tours. Ce terme générique est utilisé pour définir un ensemble de quartiers ou bourgs qui se sont réunis au cours du temps pour former le centre historique de la ville de Tours. Les quartiers du Vieux-Tours sont, d'ouest en est, Notre-Dame-la-Riche, Saint-Martin, Saint-Julien, Saint-Gatien, Saint-Pierre-des-Corps.

Maisons à pans de bois, rue du Grand marché.

Maison XVIe avec dans la cour intérieure, escaliers-galeries XVIIe siècle. rue du panier fleuri.

Même sous la pluie, les jacquets sont friands de parcourir le vieux Tours.

Maison de Tristan l'Hermite, également connue sous le nom de Maison de la Cordelière ou Hôtel de Pierre du Puy. Edifiée à la fin du XVe siècle, elle est située au 16, rue Briçonnet (premier maire de Tours). Sa façade en brique et pierre présente une singulière influence flamande avec son grand pignon à gradins (dit aussi pignon à redents ou à pas de moineaux).

Hôtel des ducs de Touraine ou Hôtel de la Croix-Blanche (XIVe siècle) avec la chapelle Saint-Denis en entrant à gauche. Il est constitué de deux batiments dont les derniers remaniements remontent au XVIIe siècle ont des pignons donnant sur une cour. Entre ces deux pignons une tour octogonale, datée de l'époque gothique abrite un escalier.

Pourrait-on imaginer que la basilique Saint-Martin n'attire pas les jacquets ? L'ancienne église collégiale Saint-Martin de Tours, qui datait essentiellement du XIe siècle, fut désaffectée, vandalisée et transformée en écurie en 1793, puis démolie à la suite de l'effondrement des voûtes en 1797, seules deux tours étant conservées. La basilique actuelle, nettement plus modeste, a été construite entre 1886 et 1902 dans le style néo-byzantin par l'architecte Victor Laloux (inauguration dès 1890). C'est un bâtiment en calcaire, granite et marbre, couvert d'ardoises.

Nef de la basilique Saint-Martin.

Tombeau reconstitué de saint Martin de Tours, dans la crypte de la basilique : vide, il ne contient que quelques reliques et les intentions de prière déposées par les fidèles.

La tradition est respectée, les jacquets posent devant le portail de la basilique Saint-Martin.

Les jacquets devant la statue " La Charité de saint Martin ".

Détail de " La Charité de saint Martin ".

A l'issue de l'office religieux, les jacquets érigent une haie d'honneur avec leurs bourdons.

Le chapitre 2019 s'achève, un dernier regard vers la statue restaurée de saint Martin.

 

Le Père Michel nous accueille. (La majorité des photos de cette galerie sont l'oeuvre de notre confrère André Friteyre. Nous lui exprimons toute notre gratitude). Cette galerie est en cours de légendage.

A la découverte de la place Saint-Pierre. Cette place est située devant la basilique Saint-Pierre, au Vatican. Construite après la basilique, elle a été commandée au Bernin par le Pape Alexandre VII. Le Bernin imagine la place comme un espace composé de deux bras qui accueille la foule des pèlerins.

Entrée officielle de la Cité du Vatican.

Les "Jacquets" attendent patiemment le bus pour un tour panoramique de Rome.

Pyramide Cestia : Le magistrat Caius Cestius mort en 12 av. J.C. ne pouvait imaginer un mausolée  plus original à Rome. Cette pyramide couverte de marbre est le témoignage d'une ère de grandeur qui débuta sous Auguste.

Enceinte d'Aurélien : Débutée sous l'empereur Aurélien au IIIe s, cette muraille en remplaça une précédente devenue trop petite pour contenir l'expansion de la ville.

Les Thermes de Caracalla, édifiés en 212, sont situées au pied de la colline de l'Aventin. Ces imposantes ruines nous permettent de découvrir les vestiges de ce qui fut l'un des plus grands et plus riches établissements thermaux de l'emire romain, pouvant accueillir 1 600 baigneurs à la fois, soit plus de 6 000 personnes par jour.

Autre vue des Thermes de Caracalla.

Circus Maximus : Aménagé dans la vallée qui sépare le Palatin de l'Aventin, il fut le plus vaste cirque de Rome. Réservé aux courses de chars, il attira les foules comme nul autre lieu de spectacle.

Le Colisée est le plus grand amphithéâtre édifié. Avec ses 187 mètres de long, 155 mètres de large et 50 mètres de hauteur, le Colisée pouvait accueillir 55 000 spectateurs avides de spectacles tels que combats d'animaux ou de gladiateurs et peut-être même des batailles navales !

Basilique Saint-Jean-de-Latran : La basilique est située au Sud-Est de Rome, à proximité des remparts. Saint-Jean-de-Latran est la cathédrale de Rome, le Pape en est l'évêque. Il s'agit de la plus ancienne église, elle est, de ce fait, la "mère et tête de toutes les églises". Elle est l'une des 4 basiliques majeures.

Basilique Sainte-Marie-Majeure : En août 356 la Vierge apparaît au Pape Libère et lui demande de construire une église, qui lui sera dédiée, à l'endroit où il aura neigé durant la nuit. Le 5 août, au matin, une procession se dirige vers la colline de l'Esquilin indiquée par la Vierge pour y découvrir un espace recouvert de neige. Le Pape Libère construisit un premier édifice à cet emplacement...  Sainte-Marie-Majeure, est l'une des 4 basiliques majeures de Rome.

Porta del Popolo (Porte du Peuple) : Elle est percée dans l'enceinte bâtie par l'empereur Aurélien au IIIe s. et correspond à l'antique Porta Flaminia. Pie IV, de 1562 à 1565, fit ériger la façade extérieure. Le blason de sa famille, les Médicis, (autre face) domine l'ensemble.

Piazza del Popolo (Place du Peuple) : Son aménagement fut l'oeuvre de Giuseppe Verdier (1762-1839), architecte et urbaniste préféré des papes Pie VI et Pie VII. Désirant aérer Rome, il donna à la place une ampleur qui en fait une des plus vastes de Rome.

L'obélisque, au centre, date de l'époque de Ramsès II et a été rapporté d'Egypte par l'empereur Auguste pour orner le grand cirque Maximus. Il a été une dernière fois déplacé au centre de la place au XVIe siècle par le Pape Sixte V qui utilisait les obélisques pour guider les pèlerins vers Saint-Pierre. Les églises jumelles Santa-Maria-di-Montesanto et Santa-Maria-dei-miraculi qui encadrent l'entrée du Corso, ont été conçues par l'architecte Carlo Rainaldi comme un fond pour l'obélisque.

Eglise Santa-Maria-del-Popolo : A côté de la porta del Popolo, cet édifice remarquable contient des oeuvres exceptionnelles. Construite à la demande du Pape Sixte IV à la fin du XVe siècle à l'emplacement d'une chapelle, cette église renaissance abrite une belle collection d'oeuvres d'art avec en particulier deux tableaux du Caravage, des fresques renaissance de Pinturicchio et des statues du Bernin.

Chapelle Chigi de l'église Santa-Maria-del-Popolo : Sculpture de Daniel et le lion du Bernin.

La chapelle Cerasi de l'église Santa-Maria-del-Popolo abrite deux merveilleuses oeuvres du Caravage, la Conversion de saint Paul et la Crucifixion de saint Pierre. Dans cette oeuvre, (ici présentée), le goût du Caravage pour les compositions en diagonale se manifeste pleinement.

Chapelle Della Rovere de l'égle Santa-Maria-del-Popolo : Fresque de l'Adoration de l'enfant réalisée par Pinturicchio (1454-1513).

Château Saint-Ange : Situé sur la rive droite du Tibre et à proximité du Vatican, le château Saint-Ange doit son nom à l'archange saint Michel qui serait apparu au Pape Grégoire Ier durant une procession. L'archange aurait rengainé son épée, signifiant ainsi la fin de la peste sévissant alors dans la ville. Depuis, la statue située à son sommet commémore l'événement.

Le tour panoramique de Rome s'achève avec une vue de la basilique Saint-Pierre. Elle est l'église principale du Catholicisme, son centre spirituel et aussi la plus grande. La façade est l'oeuvre de Carlo Mademo. Elle présente une succession de colonnes qui s'élèvent sur deux étages séparant les portes et les fenêtres qui sont alternativement rectangulaires ou rondes. La large loggia accueille le balcon de la bénédiction papale et de l'annonce de l'élection d'un nouveau Pape. Au-dessus, une inscription rappelle que c'est Paul V Borghese qui a ordonné la façade.

L'entrée aux musées du Vatican connaît toujours une grande affluence.

Musées du Vatican : Après une longue explication de l'histoire des musées, nous commencons la visite par le musée Pio Clementino qui est consacré à la statuaire grecque et romaine.

Salle ronde : La statue d'Hercule est en bronze doré (fin IIe s). Ce héros de nombreuses aventures, demi-dieu, est très reconnaissable à sa massue et à sa peau de lion.

La statue d'Apollon fut placée par Jules II en 1503 dans la cour du Belvédère. Elle est l'une des oeuvres les plus célèbres de la statuaire antique. Apollon est représenté le bras tendu, tenant peut-être un arc, un manteau tombant sur ce bras.

Divinité fluviale (l'Arno) : La statue de divinité fluviale, dans sa position semi-gisante très caractéristique, date de l’époque d’Hadrien et s’inspire d’un prototype hellénistique.

Salle ronde : La vasque de porphyre, d'un seul bloc, provient peut-être de la Maison dorée de Néron.

Dans la section Braccio Nuovo (Antiquités romaines), la statue d'Auguste est un bel exemple de l'art officiel romain.

Le groupe du Laocoon, situé dans la cour du belvédère, représente un épisode de l'Enéide, dans lequel le prêtre troyen Laocoon et ses deux fils se battent contre deux serpents venimeux envoyés par Athéna qui veut le punir d'avoir mis en garde les Troyens contre le cheval laissé par les Grecs. La statue a été retrouvée dans la Domus Auréa de Néron.

La galerie des cartes géographiques a été réalisée à la fin du XVIe siècle pour représenter les différentes parties de l'Italie, avec les plans des régions et des villes. La voûte est décorée de stucs et de peintures dues à un groupe de maniéristes (XVIe siècle).

Les cartes de géographie peintes sur les parois constituent une oeuvre extraordinaire réalisée en trois ans (1580-1583) d'après les cartons du père Ignazio Danti. Aux 40 cartes, il ajouta des plans de ville, une carte de la région d'Avignon, possession du Saint-Siège.

Galerie des tapisseries : Des tapisseries réalisées à Bruxelles et Tournai à l'époque du pape Clément VII (1523-1534) par des élèves de Raphaël y sont conservés. Elles furent exposées pour la première fois dans la Chapelle Sixtine en 1531 et transportées dans cette galerie en 1838. La photo représente l'Adoration des Bergers, laine, soie, fil métallique, (1525-1530).

La Résurrection du Christ.

Chambres de Raphaël : Jules II, en 1508, confia la décoration de ses appartements à un jeune peintre d'Urbino, ébloui par son talent, Raphaël. La chambre de Constantin fut réalisée de 1517 à 1524 par l'école de Raphaël, dirigée par Giulio Romano et Francesco Penni. Cette chambre présente la bataille du pont de Milvius en 312 qui opposa Constantin à Maxence. Ce fut le début du courant dénommé "maniérisme".

La chambre d'Héliodore était l'antichambre privée de l'appartement pontifical. Elle fut réalisée de 1512 à 1524. Les scènes illustrent la protection miraculeuse accordée par Dieu à l'église. Héliodore, tiré du livre des Maccabées, venu dérober le trésor du Temple de Jérusalem, est chassé par les anges.

Chambre de la Signature : Elle était la bibiothèque et le cabinet de travail du pape Jules II. Elle fut la première chambre peinte par Raphaël de 1508 à 1511. Chaque mur est consacré à un thème, la Théologie, la Philosophie, la Justice et la Poésie. L'Ecole d'Athènes représente la connissance humaine. Au centre, les philosophes grecs Platon et Aristote illustrent les deux principaux courants de la pensée classique, l'idéalisme et le matérialisme. Diogène le Cynique, plein de mépris, est étendu sur l'escalier.

Détail de l'Ecole d'Athènes : Euclide trace des figures de géométrie sur une une ardoise.

Chambre de l'Incendie du Borgo : Ce fut la dernière pièce décorée par Raphaël de 1514 à 1517. La scène de la Bataille d'Ostie évoque la victoire remportée par Léon IV à Ostie en 849 sur les Sarrazins. Celle de l'Incendie du Borgo reprend le résit du Liber Pontificalis selon lequel, en 847, Léon IV aurait maîtrisé par un signe de croix l'incendie qui ravageait le quartier entourant la basilique Saint-Pierre (le Borgo).

Vue sur la Chapelle sixtine. Son nom lui vient du Pape Sixte IV qui la fit aménager, mais la réalisation des fresques se poursuivit pendant plus de 50 ans par plusieurs artistes. Cette chapelle, utilisée pour les messes privées des Papes est aussi le lieu où se réunissent les conclaves chargés de l'élection des Papes.

Chapelle sixtine : La salle fait un peu plus de 40 mètres de long sur 13 mètres de large et culmine à 20 mètres. La vôute, en forme de berceau, d'une superficie de 520 m2 fut peinte, à la demande de Jules II par Michel-Ange. Simple ciel étoilé à l'origine, le plafond accueille aujourd'hui l'un des chef-d'œuvres de Michel-Ange. Le projet initial prévoyait la représentation des 12 apôtres, mais Michel-Ange suggéra au Pape Jules II la réalisation d'une œuvre plus ambitieuse. Il réalise ainsi neuf panneaux au centre de la voûte sur le thème de la création, Adam et Eve et Moïse.

Chaque thème, de la Cration du monde au Déluge, est composé de 3 panneaux. Certaines de ces fresques sont extrêmement célèbres et souvent représentées, telles que la création d'Adam et Adam et Eve chassés du Paradis.

Chapelle Sixtine : une des plus fameuses scènes, Création d'Adam.

Chapelle Sixtine : La fresque du Jugement dernier est située sur le mur derrière l'autel. Plus de vingt ans après avoir décoré la voûte, Michel-Ange fut appelé en 1534 par Clément VII pour achever la décoration de la chapelle. Au centre, le Christ nimbé de lumière est entouré de la Vierge et de nombreux saints (saint Pierre avec les clefs, saint Laurent avec son gril …) qui ont l'air effrayé, étonné ou curieux dans l'attente du Jugement Dernier. Au-dessus, des anges portent les instruments de la Passion (la croix, la couronne d'épines, la colonne de la flagellation…)  Sous le Christ, les anges de l'Apocalypse sonnent de leur trompette pour réveiller les morts. A droite les damnés sont précipités aux enfers, accueillis par Charon, le passeur, qui les frappe à coup de rame. A gauche, les élus montent vers le ciel. La fresque connut un accueil partagé, certains criant au scandale à la vue de ces corps trop souvent dénudés et indécents ou encore par la représentation d'un Christ, trop jeune et sans barbe.  Quelques années plus tard, des ajouts furent réalisés pour masquer les parties indécentes des corps …  D'autres ajouts ont encore été réalisés par la suite.

Attribué à tort à Donato Bramante, cet escalier fut dessiné par Giuseppe Momo en 1932. Cet escalier est une double hélice, c'est-à-dire qu'il comporte deux escaliers, un pour monter, et un pour descendre. Ainsi personne ne se croise en sens inverse. On peut le constater en observant les rampes sur la photo, on peut aussi voir qu'il y a deux points d'accès au fond de l'escalier.

Ce mercredi 10 avril 2019, une pluie tenace s'est invitée à l'audience publique papale hebdomadaire.

Le pape François préside cette audience publique.

Les "jacquets" découvrent le métro de Rome.

Rome Antique : La construction de cet amphithéâtre, le plus grand de Rome, débute en 72 ap. J.C. sur la demande de l'Empereur Vespasien. Ses deux fils, Titus et Domitien poursuivent sa construction qui s'achève en l'an 82. A cette époque le Colisée s'appelle alors amphithéâtre Flavien, du nom de la dynastie de ces empereurs. Le nom de Colisée n'apparaît qu'au Moyen Age, en référence à la gigantesque statue de Néron de 35 mètres (appelée colosse) situé à côté de l'amphithéâtre. Le Colisée présente 4 étages. Les trois premiers sont portés par des colonnes des différents ordres, dorique, ionique et corinthien, le quatrième est un mur percé de fenêtres. Au sommet, des excroissances  encore visibles, permettaient de tendre un voile au dessus du Colisée pour protéger les spectateurs du soleil. Ce voile était manœuvré par un détachement de marins !

Paula, notre guide romaine, nous accueille pour une superbe visite du Colisée.

A l'intérieur, les gradins étaient organisés de façon à distinguer les classes sociales. Le premier niveau était réservé à l'empereur et au Sénat, le second aux aristocrates et le troisième, lui-même divisé, accueillait la population.  L'arène, quant à elle, était composée d'un plancher en bois recouvert de sable. En-dessous de nombreuses galeries abritaient les ménageries et divers équipements nécessaires au bon fonctionnement du Colisée.

Un seul mot : Impressionnant...

Les "Jacquets" contemplent l'intérieur du Colisée.

Rome Antique : Situé à côté du Colisée, l'Arc de Constantin a été construit en 315 pour commémorer la victoire de Constantin sur Maxence. Ce très bel arc de triomphe, à trois arches est richement décoré, décorations provenant, pour la plupart, d'autres monuments.

Rome Antique : Situé entre le Capitole et le Colisée, le Forum Romain est un vaste espace regroupant de nombreuses ruines de l’époque romaine.

Nous patientons avant de nous rendre sur le tombeau de saint Pierre où un office sera co-célébré par le Père Michel et quatre prêtres aficains.

Le Père Michel nous présente notre guide, Valéry Lambert.

« Confession Saint-Pierre », chapelle de la basilique qui est selon la tradition édifiée sur le tombeau de l'apôtre Pierre.

Valéry Lambert commence sa visite par une présentation de la place et de la basilique Saint-Pierre.

Le groupe est très attentif aux commentaires donnés par Valéry Lambert.

Cinq portes donnent l'accès à la basilique, dont à droite, la Porte Sainte à 16 panneaux de bronze qui n'est ouverte que lors des années Saintes (cette porte date de 1950). Une seconde porte remarquable est celle du Filarete, du XVe siècle, qui ornait la précédente basilique.

Porche de la basilique Saint-Pierre : Avant de pénétrer, nous passons par le narthex. A chaque extrémité nous admirons une statue équestre, de Charlemagne, réalisée par Cornacchini (photo) et de Constantin, produite par le Bernin..

L'intérieur de la basilique Saint-Pierre est impressionnant, grandiose, monumental… Elle manque peut-être de chaleur et de charme mais elle marque les esprits, ce qui était l'objectif au moment de sa construction, en pleine période de contre-réforme. La décoration est d'une très grande richesse, de style baroque. Le sol et les murs sont couverts de marbres polychromes. Quatre piliers monumentaux, situés de chaque côté séparent les 3 nefs. Nous y trouverons des médaillons représentant les papes.

A la croisée du transept nous pouvons admirer l'impressionnant baldaquin du Bernin à colonnes torsadées. Il est placé au-dessus de l'autel Papal et du tombeau de saint Pierre.

Le baldaquin mesure 29 m de haut. Il a été réalisé par Le Bernin avec le bronze du portique du Panthéon. Au-dessous du baldaquin, se trouve le maître-autel , où seul le pape célèbre la messe.

Au-dessus, la gigantesque coupole conçue par Michel Ange est largement éclairée par 16 fenêtres. Le bord de la coupole porte la mention en latin "Tu es Pierre et sur cette Pierre je bâtirai mon église et je te donnerai les clefs du royaume des cieux". Des mosaïques représentant le royaume céleste décorent la coupole.

Niches des piliers centraux, à la croisée du transept : Le Bernin creusa, dans les énormes piliers commencés par Bramante et achevés par Michel-Ange, d'immenses niches de 5m. de hauteur pour l'exposition des quatre plus précieuses reliques de la basilique : la lance de Longinus, qui aurait percé le flanc du Christ, le voile de Véronique, à l'image miraculeuse du visage du Christ, un fragment de la Vraie Croix à Jérusalem, découverte par Hélène, mère de Constantin, et une relique de saint André, frère de saint Pierre. Ici, statue de saint Longin.

Statue de saint André.

Dans la nef, une célèbre statue de saint Pierre, en bronze tenant les clefs des cieux est datée du XIIIe siècle. Les pèlerins la vénèrent encore en lui embrassant ou en lui frottant le pied, usé au fil du temps.

De nombreux monuments funéraires sont aussi présents, le plus souvent ceux de Papes, dont le magnifique monument d'Alexandre VII, représenté à genou, priant. Devant lui, une tombe entrouverte dont en sort une main de mort, tenant un sablier. Ce tombeau a été réalisé par Le Bernin.

Nous nous reposons quelques instants avant la montée des 320 marches pour atteindre le toit de la Coupole.

Valéry Lambert commente la vue sur Rome. Nous sommes sur la terrasse qui entoure le lanternon à 120 m. au-dessus de la place Saint-Pierre.

La vue est extraordinaire. Devant nous, le château Saint-Ange et le Tibre.

Vue sur le Vatican et Rome.

Vue de la résidence Sainte-Marthe dans laquelle loge le pape François. Comme il se doit, l'entrée est sous la vigilance d'un garde suisse, habillé de son costume dessiné au XVIe siècle, selon la légende par Michel-Ange.

Chapelle de la Pietà : Michel-Ange sculpta  ce chef d'oeuvre alors qu'il n'avait pas 25 ans dans un seul bloc de marbre de Carare.

La basilique Saint-Jean-de-Latran a été fondée au IVe siècle par l'empereur Constantin, sur les terres de la famille des Laterani. Sa taille, 100 mètres de long et 65 de large, en faisait un monument exceptionnel, aujourd'hui encore, seule la basilique Saint-Pierre de Rome la dépasse en taille. De l'église antique il ne reste rien, les invasions et les incendies ayant détruits à plusieurs reprises Saint Jean de Latran. L'édifice actuel date principalement du XVIIème siècle, le Pape Innocent X ayant commandé à Borromini la rénovation de l'intérieur. La façade principale a été ajoutée dans les années 1730 par Galilei.

Chapelle Corsini : En croix grecque surmontée d'une coupole, elle est l'oeuvre raffinée d'Alessandro Gallilei, l'auteur de la façade.

L'agencement de la nef est l'oeuvre du grand architecte baroque Borromini qui a conçu 12 grandes niches pour abriter les statues des apôtres.

Les statues, ici saint Pierre, ont été réalisées par des disciples du Bernin.

Statue de saint Jacques le Majeur.

Le Père Michel nous convie à nous rendre au baptistère S. Giovani in Laterano.

Comme la basilique, il fut fondé au IVe siècle. Tous les chrétiens y étaient baptisés.

Sixte III fit élever au centre les 8 colonnes de porphyre et fit inscrire sur l'entablement octogonal, des vers relatifs au baptême.

Dans le dôme est représentée la bataille du Pont Milvius qui opposa Maxence à Constantin. Constantin mit sa victoire sur le compte du dieu des Chrétiens, ce qui l'incita à la conversion et à favoriser le culte Chrétien.

Catacombes de Domitilla : Elles font parties des plus anciennes catacombes de Rome. Elles datent du IIe siècle, tout comme la Catacombe de Priscille. C'était initialement le jardin d'une propriété appartenant à une branche des flaviens dans lequel a été enterrée sainte Pétronille, une descendante de Titus Flavius Petro, le grand-père de l'empereur Vespasien.

Travée creusée dans le roc.

Avec environ 80 tombes peintes, les catacombes de Domitilla sont aussi l'une des plus grandes collections de catacombes peintes.

Fresque « Jésus et les douze apôtres » avec le Chrisme, Chi et Rhô entrelacés.

Jésus enseignant aux apôtres, fresque du IVe siècle.

Voila un excellent moyen de locomotion pour visiter Rome.

Les petites rues de Rome connaissent une forte affluence.

Les jacquets déambulent dans les vieilles rues de Rome.

Sans doute, une des places les plus touristiques : La piazza Navona (place Navone) située dans la partie nord du champ de Mars est construite sur les ruines du stade de Domitien (Ier s.) dont elle conserve la forme exacte.

La fontaine de Neptune est située sur la place Navone. Son bassin a été réalisé en 1574 par Giacomo della Porta,  architecte italien de l'art maniériste de la Contre-Réforme, promoteur de l'art baroque.

La fontaine des Quatre-Fleuves (1648 - 1651) fut bâtie par Le Bernin au centre de la place Navone. Les quatre fleuves qu'elle représente symbolisent chacun un continent : le Danube (Europe) sculpté par Antonio Raggi, le Gange (Asie) sculpté par Claude Poussin, le Nil (Afrique) (le visage voilé car on ne connaissait pas sa source) sculpté par Giacomo Antonio Fancelli et le Rio de la Plata (Amérique)( tient un sac dont s'écoulent des pièces d'or pour montrer la richesse du continent) sculpté par Francesco Baratta. L'absence du continent océanien s'explique par le fait que ce continent n'avait pas encore été découvert par les navigateurs européens.

L’église Saint-Louis-des-Français est située entre la place Navone et le Panthéon. Elle est l’église nationale de France à Rome, sa construction a été financée par les rois de France entre 1518 et 1589. Elle est consacrée à Saint-Louis, roi de France (Louis IX). La façade de l’église Saint-Louis-des-Français est de style renaissance, sobre et ornée de quelques statues dont celles de François Ier (avec le symbole de la salamandre) et de Charlemagne. Le fronton est orné du blason à fleurs de Lys.

Chapelle latérale dédiée à Saint-Louis.

Mais ce qui fait la réputation de Saint-Louis-des-Français est la présence dans la chapelle Contarelli, de trois superbes tableaux du Caravage, consacrés à la vie de saint Matthieu : A gauche la Vocation de saint Matthieu. Le Christ, accompagné de saint Pierre, désigne Matthieu parmi l’assemblée d’un bureau de douane et lui demande de le suivre. Autour de la table, les personnages sont habillés à la mode de la renaissance, alors que le Christ et saint Pierre le sont de manière antique.

En face, saint Matthieu et l’ange, présente l’évangéliste en cours d’écriture, le visage tourné vers un ange, qui semble lui dicter ses écrits.

A droite, le martyr de saint Matthieu, rappelle sa mort, tué lors d’une célébration.

Située en plein cœur de la ville, à proximité du Panthéon et de la place d'Espagne, la fontaine de Trevi est la fontaine la plus connue de Rome et un lieu de passage obligé ! Construite à la demande du Pape Benoit XIV, elle est l’œuvre de Nicolas Salvi qui l'achève en 1762. La fontaine est venue remplacer la bouche de l'aqueduc romain qui amène toujours l'eau d'une source, l'Acqua Virgine. Une jeune fille nommée Trevi, aurait révélé l'emplacement de la source à des soldats romains pour sauver sa virginité, histoire racontée sur les bas-reliefs de la fontaine.  Cette fontaine monumentale, adossée à un palais, reprend la forme d'un temple ou d'un arc de triomphe.  La fontaine est une allégorie de l'Océan avec, au centre, Neptune, se tenant sur un char en forme de coquille, tiré par deux chevaux marins, représentant l'eau violente (gauche) et l'eau sauvage (droite). Ils sont guidés par deux tritons.

Les "Jacquets" découvrent la " dolce vita " romaine, chère à Anita Ekberg qui aurait bien du mal aujourd'hui à se frayer un passage au milieu de la foule des touristes.

Piazza di Spagna (Place d'Espagne) : Son fameux escalier de la Tinité-des-Monts est célèbre dans le monde entier et constitue un lieu de rencontre privilégié des jeunes Romains. Au pied de l'escalier se trouve la fontana della Barcaccia dont l'auteur serait Pietro Bernini, le père du Bernin.

Sainte-Marie-Majeure : Cette basilique, propriété du Vatican, est l'une des quatre basiliques majeures. Elle est un abrégé des grandes étapes de l'art chrétien à Rome, avec son plan basilical aux nobles proportions de style paléochrétien, ses mosaïques antiques (nef) et médiévales (abside et façade), et ses imposantes chapelles polychromes de la Contre-Réforme.

La nef centrale de la basilique Sainte-Marie-Majeure est encadrée par une double rangée de colonnes ioniques. Les caissons du plafond auraient été dorés avec le premier or venu du pérou et offert par les souverains espagnols Ferdinand et Isabelle au pape Alexandre VI (1492-1503).

Le chœur et le baldaquin : oeuvre imposante de Fuga, le baldaquin est constitué de colonnes en porphyre où s'enroulent des rameaux en bronze.Ce der

La mosaïque de l'abside de Jacopo Torriti, XIIIe siècle.

Christ en majesté, mosaïque de la façade à l'entrée de la basilique, par Filippo Rusuti, XIIIe siècle.

Relique de la Crèche ou du Saint Berceau.

Gardes suisses à l'entrée de la nécropole du Vatican. La basilique Saint-Pierre contient plus d'une centaine de tombes, dont de nombreuses dans les grottes vaticanes, situées sous la basilique.

Nous achevons notre semaine par la visite de la nécropole du Vatican, également connue sous le nom de Scavi. Elle s'étend sous la Cité du Vatican, à une profondeur qui varie de 5 à 12 mètres, sous la basilique Saint-Pierre. Elle a été un lieu de sépulture romaine abritant des tombes païennes et chrétiennes qui datent de la fin du Ier siècle av. J.-C. au IVe siècle ; elle n'est accessible que depuis les fouilles des années 1940. Dans la nécropole du Vatican se trouve la tombe de saint Pierre, l'apôtre.

Un tombeau renferme des mosaîques chrétiennes qui comptent parmi les plus anciennes que l'on connaisse (antérieures au IVe siècle).

Un des deux sous-groupes écoute avec grande attention les commentaires donnés par le directeur des fouilles.

Tombe de saint Pierre dans la basilique Saint-Pierre.  Elle comprend plusieurs tombes et un emplacement construit pour commémorer l'emplacement de la tombe de l'apôtre Pierre. Le tombeau de saint Pierre se situe près de l'extrémité ouest d'un complexe de mausolées qui remontent à 130 après Jésus-Christ et l'an 300.

Tombe de saint Pierre dans la basilique Saint-Pierre : En remontant en direction de l'abside de l'actuelle basilique, on croise (à l'aplomb du baldaquin du Bernin) un mur dit "mur rouge", au revers duquel se situe un édicule du IIe siècle, appelé Trophée de Gaius. C'est sous ce dernier que l'on découvrit la tombe de saint Pierre.

Nous gravissons les marches qui mènent de la pizza del Popolo (place du peuple) au Pincio, colline qui abrite les jardins de la villa Borghese.

Découverte des jardins de la villa Borgèse. Cet espace vert de 80 ha est aujourd'hui considéré comme l'un des plus beaux parcs d'Europe et est sans aucun doute le plus célèbre de Rome. Ce parc se différencie des autres jardins d'Europe et du monde comme le Bois de Vincennes à Paris, Hyde Park à Londres, Phoenix Park à Dublin ou Central Park à New York par le mélange étonnant entre la nature et l'art. En effet, au fil, des allées, on retrouve fontaines et statues d'artistes célèbres à travers les âges mais également quelques-uns des musées les plus touristiques et autres institutions culturelles à Rome. La photo repésente le temple d'Esculape.

Les jardins de la villa Borghèse présentent un grand nombre de magnifiques sculptures.

Statue du poète Goethe par Gustav Eberlein.

Rome, c'est aussi le plaisir d'acheter de la bimbeloterie.

Le dernier soir, nous savourons la magie de la basilique Saint-Pierre illuminée.

Il se murmure que ce brillant artiste pourrait être recruté par l'Orchestre national de France....

Clap de fin. Promis, nous reviendrons en terre d'Italie.