De nos jours, le bourg d'Auzon est immédiatement dominé par les croupes boisées du Livradois...Henri Vincenot aurait pu dire: " C'est le pays où l'Allier coule tantôt en enfer, tantôt en paradis, ici dans la fraîcheur d'un paturage; ailleurs dans l'ardent cailloutis, calciné par le feu central, au pied des roches fulgurées, couleur d'airain en fusion."

De bon matin nous nous sommes lancés à l'assaut de "la bonne ville d'Auzon" sous la conduite de notre confrère Bernard Lefils...

Le charme d'Auzon tient pour une grande part à ses ruelles et au jeu de niveaux.

Un cadre ravissant...

Coquille de Compostelle? Peut être pas....

De charmants jardins se découvrent au fur et à mesure de notre pérégrination...

Un charme fou...ce vieux pont dans la verdure!

La chapelle Notre Dame du Portail: A la Renaissance, Auzon était dite "entre deux chapelles" qui se regardaient de part et d'autre du rocher. Il ne subsiste que celle-ci, dite "Notre Dame du Portail". Quand a t-elle été construite? On l'ignore, mais elle a sans doute été remaniée en même temps que le couvent voisin, aux 18e et 19e siècle. C'est de cette époque, sans doute, que datent sa voûte ogivale et son clocheton.

Symbole de l'importance du bourg au cours du Moyen Âge, une muraille protégeait les habitations dont subsiste cette porte surmontée d'une base d'échauguette, dite porte du Brugelet.

La Halle d'Auzon...fleurie en la circonstance!

Dès le 12e et le 13e siècle, une halle est bâtie au cour de la cité. L'époque est à l'apaisement des moeurs, à l'accroissement des richesses, qu'Auzon réunit en un grand marché: lza halle est le coeur économique de la cité. Clle d'aujourd'hui en est l'héritière, c'est ce que disent ses piliers de pierre surmontés d'entablements chanfreinés...

On aborde l'église par une petite place où, jadis s'élevait un cimetière. On est tout de suite séduit. On l'est toujours par un chevet roman: l'harmonie et la justesse des proportions y sont de règle. Mais il y a plus, à Auzon: une note personnelle, due, entre autres, à la magnifique patine de la pierre, d'un blond rosé; aux belles proportions de l'arcature du choeur et aussi à l'originalité du porche accolé au flanc sud. Malgré leur diversité, les masses qui composent l'édifice s'harmonisent bien: la sévérité du massif qui soutient le clocher faisant ressortir l'élégance du chevet à pans coupés et le décrochement de la "ganivelle" - c'est le nom que porte dans le pays le porche sud - y ajoutant une note d'imprévu.

Le clocher: il s'élève sur la troisième travée de la nef, dont les murs sont renforcés pour le recevoir. Il est carré; la travée qui le supporte est rectangulaire; le clocher a donc dû être bâti en porte à faux sur les reins de la voûte. de là ce glacis qui, au nord et au sud, raccorde les murs extérieurs à la base du clocher.

D'élégantes ouvertures....

Des modillons très divers ornent la façade de la collégiale...

Les sirènes sont très souvent présentes dans les chapiteaux romans...

Une autre représentation de sirènes...

...l'autre face!

Chapiteau de la "Nativité": Face de l'"annonciation" - un ange ailé descend du ciel (le sculpteur a eu du mal à caser les ailes) il vient apporter son message à la Vierge qui, selon une tradition des évangiles apocryphes, se tient dans le temple de jérusalem, symbolisé par une niche à deux colonnes. Elle est debout, un livre de prières à la main.

Le chapiteau de la Nativité:   "la Naissance de Jésus" - Marie est couché sur un lit . On remarquera le geste plein de tendresse respectueuse de saint Joseph qui pose la main gauche sur celle de la Vierge. Quant à la main droite, elle semble soutenir la tête, geste par lequel les sculpteurs romans d'Auvergne expriment l'angoisse et la douleur. C'est une allusion à la perplexité de saint Joseph lorsqu'il découvrit que son épouse allait être mère. L'enfant est couché dans une crèche. L'âne et le boeuf le réchauffent. Au-dessus de la tête de l'enfant, une petite étoile évoque la visite des Mages. Une troisième face du chapiteau représente l'Annonce aux bergers.

Daniel dans la fosse aux lions (Voir la photo suivante)

Daniel dans la fosse au lions, entouré de monstres variés- des dragons ailés - un mystérieux combats de petits personnages dont la signification nous échappe - et surtout trois scènes de l'enfance du Christ qu'il faut examiner en détail

La porte d'entrée de la collégiale: Elle a conservé les pentures qui l'ornaient à l'origine (XIIe siècle) Chaque vantail était garni de preaux de sanglier -il en subsiste quelques fragments - et bardé d'imposantes ferrures qui en assurent la solidité et qui, très habilement, ont été transformées en ornement. Les fers, forgés à la main et assemblés par des clous à tête, tous différents - et, eux aussi, forgés - s'amortissent en élégantes volutes. Selon l'usage du temps, l'artiste a forgé aussi des têtes d'hommes ou d'animaux en ronde bosse - il y en a huit en tout. Elles ont été exécutées avec une viruosité remarquable.

La nef de la collégiale vue du balcon arrière

Peinturesmurales (fin XVe début XVIe siècle)

La nef arrière nous laisse entrevoir  un balcon circulaire sur trois côtés.

Le choeur: Cet espace offre un plan original avec à l'intérieur un choeur semi-circulaire avec trois absidioles incorporées dans l'épaisseur des murs alors qu'à l'extérieur le chevet est pentagonal.

Le chapiteau de la tradition de la loi: le chapiteau le plus remarquable, non par son style, mais par le sujet qu'il représente. On y voit trois personnages: au centre, le Christ, reconnaissable à son nimbe crucifère. il a un volumen (parchemin roulé) à la main.A gauche et à droite, deux apôtres, pieds-nus, tiennent un livre . Ce chapiteau s'inspire d'un sarcophage de l'antiquité chrétienne comme il devait s'en trouver plusieurs à Brioude, auprès de la tombe du martyr Julien. Sur les sarcophages du IVe ou du Ve siècle, on représentait parfois une scène qui dut figurer pour la première fois sur la mozaïque absidiale de la basilique constantinienne  de saint Pierre au Vatican: la "traditio legis". Le Christ y donnait la Loi nouvelle au nouveau Moïse,Pierre. C'est le thème dont s'est inspiré le sculpteur d'Auzon. La montagne du Sinaï est évoquée d'une manière lointaine par la pierre sur laquelle Pierre et Paul posent le pied. La séparation des personnages par des colonettes est un autre indice d'imitation. pour rare qu'elle soit à l'époque romane, cette scène n'est pas isolée en Auvergne. A Lanobre (Cantal, on voit sur un chapiteau le Christ tendre les clés à saint Pierre et la Loi à saint Paul. Le thème est voisin.

Les figures de ce chapiteau sont inspirées d'une scène de l'évangile, le Christ est ici entouré des apôtres Paul etr Pierre

Faut-il voir dans ce chapiteau mystérieux qui fait face au précédent (photo précédente) où on voit un homme barbu assis en majesté, "Moïse présentant à son peuple la Loi ancienne"? Ce n'est pas impossible . Deux hommes plus jeunes sont assis à côté de Moïse et lui soutiennent les bras. Ce geste curieux a pu être suggéré par le texte de la Bible concernant la prière de Moïse. Nous aurions alors en vis à vis l'Ancien et le Nouveau Testament , l'ancien et le nouveau Moïse!

Un très beau vitrail

Le crucifix roman: On trouve dans certaines églises de l'Auvergne méridionale de grands crucifix en bois de style roman (fin XIIe). Celui d'Auzon, un peu plus grand que nature, mesure 1,90m .Le Christ est cloué à la croix par quatre clous. il est vêtu d'une sorte de jupe tombant jusqu'au genoux. Les bras sont étendus, presque à l'horizontale, les mains largement ouvertes (les doigts ont une réfection moderne). La tête, très noble, est légèrement inclinée sur la doite: les yeux ne sont pas fermés - ils ne le sont jamais à l'époque romane. Les cheveux tombent sur les épaules . Chose curieuse, dans les crucifix de cette série, les jambes sont rapportées et articulées sous la jupe.

Sur la chaire datant de 1528 des insscriptions-rebus n'ont pas fini d'intriguer...elles demeurent énigmatiques

Statue de saint Pierre: L'apôtre est drapé dans des vêtements aux plis lourds et ronds, profondément creusés. La robe, très longue, tombe en plis droits, cannelés, mais le manteau, relevé sur l'épaule gauche dessine de longues courbes ascendantes. Le corps est légèrement arqué: l'apôtre tient d'une main un livre et de l'autre les grandes clés symboliques. Le visage offre le type iconographique traditionnel: crâne dégarni et collier de barbe. Le front est bombé, les yeux enfoncés dans les orbites, le regard incisif.

Sainte Anne et Marie: statue du XVe siècle

Sainte Radegond: statue du XIVe siècle?

Notre Dame du portail:Cette vierge à l'enfant de la fin du Moyen Âge révèle par la qualité de sa réalisation un puissant mécénat, difficile à identifier aujourd'hui.L'habile sculpteur qui a réalisé cette Vierge a disposé avec une science consommée les plis du large manteau dont il drape la Vierge. Il a modelé avec subtilité des courbes et des contre-courbes gracieuses qui retiennent les ombres. Un parti-pris d'élégance dirige la composition  - très équilibrée - et l'excécution - très raffinée: l'allongement du corps, le buste placé très haut, la finesse aristicratique des mains, tout est minutieussement étudié et réalisé. Le front est découvert et très bombé, selon l'esthétique du XVe siècle finissant qui aime les rondeurs et s'éloigne de la raideur gothique. Le sculpteur, d'autre part, fait appel aux sentiments capables de "toucher" le spectateur. La vierge nous apparaît ici à la fois comme une mère et comme une "dame".Elle penche son jeune visage vers Jésus qui, d'un geste plein de naturel suce ses doigts tout en levant sa tête bouclée vers sa mère. La nudité de l'enfant annonce déjà l'esprit de la Renaissance. cela nous reporte à la fin du XVe siècle

Piéta du XVIIe siècle

Saint Verny: statue en bois polychrome de la fin du XVIIe siècle. Il est le saint patron des vignerons dont la besace, le couteau et le chapeau sont mobiles. Les années de mauvaises récoltes, les bords du chapeau étaient enlevés, seul subsistait la calotte lui donnant un air ridicule...

Entouré du concert angélique, un saint Michel vêtu à la romaine terrasse le dragon.

Cette peinture du "Portement de la croix" a pu être datée au début du XVIe siècle à l'aide des vêtements très représentatifs de cette période...(Voir photo suivante faisant partie d'un ensemble).

"Portement de la croix"

La chapelle basse de la collégiale  présente un programme peint organisé en deux cycles datant du XIIIe et milieu du XIVe siècle. Les scènes narratives sont évoquées dans des médaillons à fond bleu , mis en valeur par le rouge du mur.

Situé dans la chapelle Notre Dame des médaillons illustrent l'enfance du Christ , on pourra remarquer, entre autres, "la fuite en Egypte" située au centre et en haut de la fresque...

Nous ne pouvions terminer notre visite de la collégiale Saint Laurent sans découvrir une coquille... Ce fut chose faite à la fin de notre visite....ouf!

 

L'église Saint Jean de Glaine Montaigut

Modillons décorant la façade sud de l'édifice.

Des confrères particulièrement attentifs durant les explications de notre guide...

L'intérieur de l'église saint Jean de Glaine Montégut

L'intérieur de l'église Saint Jean avec ses couleurs rappelant les premiers  motifs décoratifs...

Ce motif est typique du 11e siècle. On ne le retrouve pas au siècle suivant....

Le cul de Four du Chœur de l’église nous montre un véritable trésor de l’histoire de l’art : une fresque d’inspiration byzantine de la fin du XIIe siècle. Il s’agit d’une représentation trinitaire du Christ en majesté, unique en Auvergne, et très rare pour la période romane. Cette représentation constitue la Deisis, l’une des icônes la plus célèbre du monde byzantin au XIe et XIIe siècle.

C’est apparemment un chapiteau décoratif, mais les trois « plis » du haut laisseraient penser à un espace en trois plans différents. Peut être le ciel , les eaux d’en haut et les eaux d’en bas (second jour de la création, Gn. 1, 6-8).

Ces deux hommes se tiennent leur chevilles, signe de démarche entamée. Il s’agit d’une démarche qui consiste à procéder à la mort du vieil homme et de partir à la conquête d’une éventuelle renaissance. De ce qui devrait être les pieds, qui ne sont même pas représentés, sortent des feuillages abondants. Ces feuillages évoquent la couleur verte donc redonnent une lueur d’espoir car il s’agit de la couleur du renouveau et de l’espérance..

Modillon extérieur très usé par le temps, il s’agit d’un animal, une vache, un ours ….? Ce modillon est un réemploi (courant dans l’architecture auvergnate) et était peut être à l’origine une gargouille.

(Comme pour la photo qui suit) Il s’agit de deux centaures. Mi-homme, mi-animal, c’est le statut de l’homme de la chute. Dans cet état, l'homme de la chute se trouve désormais pourvu d'une double nature : sa nature spirituelle, par laquelle il demeure image de Dieu, et qu'il a conservée ; et la nature animale corporelle que lui a valu sa chute, et qui l'assimile aux animaux terrestres. Comme être double, à la fois spirituel et animal, il est déchiré par l'antagonisme entre les aspirations et tendances contraires de ses deux natures. Hésitant, il s’agrippe encore fermement au végétal qui sort de la terre.

Sur chacune des trois faces de ce chapiteau il y a un oiseau qui ressemble à un aigle mais par le fait qu’il perfore son ventre avec son bec , est finalement un pélican. Un pélican aux allures d’aigle c’est le phénix, l’oiseau magique qui renaît de ses cendres, il représente donc la résurrection de la chair et la vie éternelle.

Au commencement était la Parole. Ces deux oiseaux (volatiles, au sens alchimique, symboles de la spiritualité de l’homme) vont s’abreuver à la source de la Parole, le verbe Créateur.

Au commencement était la Parole. Ces deux oiseaux (volatiles, au sens alchimique, symboles de la spiritualité de l’homme) vont s’abreuver à la source de la Parole, le verbe Créateur.

Pour l’homme de la Chute, prisonnier de la matière (de part les deux végétaux qui emprisonnent les cuisses) il est très difficile d’assumer son « animalité ». Cette caractéristique lourde et pesante est présentée par une charge difficile à porter pour l’homme de la Chute. C’est pour ceci qu’il  ploie les genoux sous la charge

Représentation typique des chapiteaux romans d’Auvergne(Brioude, Issoire, Saint Nectaire..), c’est le porteur d’animaux. Maintes fois confondus avec le bon berger qui ramène la brebis égarée dans le troupeau, dans la communauté des chrétiens. Mais il n’en n’est rien. Il s’agit d’un porteur d’animal, c’est l’homme qui porte comme charge sur ses épaules sa propre animalité. Et c’est lourd à porter, c’est pour ceci qu’il ploie les genoux, ce qui ne serait pas le cas avec une petite brebis sur les épaules.

Représentation du péché originel. Adam et Eve se saisissent de l’arbre de la Connaissance du bien et du mal. L'arbre de la connaissance du bien et du mal symbolise un désir profond de l'humain : celui d'être en mesure de connaître tout et d'utiliser ce pouvoir de façon absolue. En ce sens, le serpent dit à la femme, en reprenant l'expression « connaître le bien et le mal », que manger le fruit de cet arbre les rendrait comme des dieux (Gen., 3,5).

Voici l’homme de la chute. Il est là, assis, statique, les mains sur les genoux (attitude caractéristique pour représenter l’homme de la chute). Il attend sans broncher, il regarde vers le bas pour faire comprendre au fidèle passant dans cette église ce qu’il est lui-même. Un être dominé par son animalité (car on dirait un animal). Alors qu’un chrétien se devrait d’être plus concerné par le Principe, Dieu présent sous forme du soleil au centre du chapiteau. C’est la représentation des ignorants, pauvres handicapés du spirituel formant ces bataillons de la diaspora chrétienne plus concernés par la laïcité que par les Ecritures.  Encore très à la mode de nos jours…

Vitrail de l'église Saint Jean

Pour obtenir une transformation intérieure , qui revient à créer un nouvel être il faut réussir le contrôle du « vieil homme » issu de la chute et par la suite contrôler et modifier sa démarche afin de maîtriser l’animalité qui avait pris les commandes. Pour ceci, on se tient les chevilles afin d’amorcer un retournement qui produira la création d’un nouvel être.  La création de ce nouvel être correspond à un véritable engendrement . Pour réaliser ceci l’on procède à un retournement sur soi-même, dans une tentative de retour à un état primordial. On insiste bien sur la ceinture qui est la représentation de la séparation entre le cops et l’esprit.  Mais on souligne plus particulièrement l’importance du nombril, sous forme d’un œil au centre d’un triangle (Delta lumineux), pour finalement signifier l’importance du nombril en  tant qu’attache avec le Principe au travers de la chaîne des différentes naissances qui se succèdent.

Malgré le froid nos confrères restent très attentifs...

 

 

L'église Sainte Martine de Pont du Château - Le plan est simple: un rectangle agrémenté d'un chevet arrondi en cul de four.

Eglise Sainte Martine façade Nord

L'église Sainte Martine est défigurée par un clocher en lave noire, bâti en 1816 pour remplacer (soi-disant à l'identique) celui que Couthon avait fait raser en 1793...

La traditionnelle  girouette est présente sur le clocher

Les murs sont en arkose claire

L'abside de l'église

Le choeur, cul de four étrange est sans doute du XIIIe siècle

L'église surprend par la juxtaposition d'une vaste nef romano-gothique et d'un coeur de modestes dimensions, de construction plus récente. La restauration en 1995 n'a pas cherché à atténuer cette diversité

Belle sculpture sur la chaire datée de 1700 et qui proviendrait du couvent des Carmes de Clermont Ferrand: Saint Mathieu

Autre sculpture figurant sur la chaire: Saint Luc

Avez-vous repéré Saint Jacques?

Saint Jacques est discret dans l'église, il faut savoir le trouver!

Saint Jacques est discret dans l'église, il faut savoir le trouver!

Le singe cordé

Saintre Martine en son église

Superbe Christ

Détail de la croix....

Vieux fonts baptismaux

L'église de Paulhat

Détail de l'église de Paulhat

Superbe vierge devant la façade de l'église de Paulhat

L'église actuelle de Paulhat n'est pas antérieure à 1600. André Gybal dans son livre sur l'art roman la trouve étonnante à cette période de la Renaissance; elle présente une résurgence de l'art roman: une nef couverte d'un berceau à peine brisé, en pierre de Volvic. Une coupole auvergnate allongée posée sur des trompes maladroites, le tout témoigne du désir du maçon de bâtir à la manière du XIIe siècle

Un vitrail représentant la vierge domine le choeur de l'église de Paulhat

Le maître-autel du XVIIe siècle est classé à l'inventaire des Monuments Historiques

Autrefois les anciens croyaient que le pélican se sacrifiait pour nourrir ses petits en leur donnant ses propres entrailles. Cette croyance tient au fait que les jeunes fouillent dans la gorge des adultes pour y puiser du poisson à demi-digéré: la chair sanguinolente rappelle celle de la chair de leurs nourriciers. Ils voyaient dans le pélican le symbole du Christ qui se donne en nourriture dans l'Eucharistie.

Beau vitrail de l'église de Paulhat: la représentation des poissons en grande quantité pourrait nous faire penser à la pêche miraculeuse!

Au sein du musée de la batellerie

Superbe maquette de l'ancienne embarcation qui voguait sur l'Allier

Un musée de la batellerie très documenté...

Nos confrères furent très attentifs et particulièrement intéressés par un guide passionné

Nos confrères captivés...