Notre Confrérie accueille en son sein tous ceux qui reconnaissent au « chemin de Saint Jacques » sa dimension spirituelle. Elle réunit (et unit) des pèlerins et des cheminants qui désirent prolonger l’esprit du « Camino » dans ses approches culturelles, historiques et philosophiques.

La Confrérie n’a pas de caractère confessionnel même si elle est attachée à l’esprit du chemin et aux traditions. Elle souhaite travailler pour la promotion, la préservation, la défense et la revitalisation des chemins de Santiago avec le souci de mettre en exergue la démarche spirituelle du pèlerin et apporter à ce dernier tout élément susceptible de favoriser son développement moral, intellectuel, philosophique et culturel, bases qui lui semblent indispensables pour sa réalisation personnelle.

La Confrérie est très attachée à la tradition qui est « la moelle » de son action et de ses orientations ce qui implique un travail permanent de recherche basée sur l’historique, les us et coutumes, voire les légendes et les mythes. Elle s’adresse aux pèlerins qui ont entrepris (ou qui vont entreprendre) leur démarche vers Santiago et qui désirent participer à cette aventure moderne dans l’esprit ci-dessus évoqué.

 

Après une heure de marche....il est temps de marquer une pause...

...et de se réhydrater.

Jacques, notre valeureux commandeur d'Auvergne ne peut s'empêcher de pratiquer quelques étirements.

 

Porte de Paris : Construite au XVIIIe siècle, elle marquait alors l'entrée dans la ville depuis la route de Paris.

Le Pavillon dit d'Anne de Beaujeu demeure le seul vestige de l'agrandissement du palais ducal. Il est le premier bâtiment édifié en France de style Renaissance.

Anne de France et sa fille Suzanne de Bourbon, priant.

Le Pavillon " Anne de Beaujeu " abrite le musée du même nom. Il présente de remarquables collections de sculptures bourbonnaises (XIIe et XVIIe siècles), de peintures allemandes et flamandes du Moyen Âge et de la Renaissance, de céramiques XVIe et XVIIIe siècles, d'artisanat d'art (coutellerie,...) sans oublier l'archéologie, en particulier des monnaies, des statuettes et des objets gallo-romains en terre cuite de l'Allier et une section d'antiquités égyptiennes.

Donjon de la Mal Coiffée : C'est le vestige de l'ancien château médiéval des ducs de Bourbon. Son surnom de "Mal-Coiffée" lui vient de Louis II de Bourbon, qui, contemplant la Tour Carrée du château des ducs de Bourbon, se serait exclamé « c’est une belle tour, mais elle est mal coiffée ».

Façade de la cathédrale Notre-Dame. Sa nef et ses flèches néo-gothiques rayonnent avec le mélange du calcaire blanc prépondérant de Chauvigny et de quelques pierres noires de Volvic, de style gothique du XIIIe siècle.

Nef de la cathédrale.

Les nombreux vitraux de la cathédrale sont de l'époque gothique. La plupart représentent leurs donateurs regroupés autour d'un grand sujet. Au XVe siècle, il était fréquent que les notables financent les vitraux et que ces donateurs se fassent représenter dans ces œuvres, parfois avec leur famille proche. Vitrail de Sainte-Catherine.

Geoffroy Aubery et ses quatre fils Vitrail « de l'Église militante ».

" Déploration du Christ " : Cet ensemble de sculptures (style gothique flamboyant) diffère sensiblement des habituelles « Mise au tombeau. » C'est un cortège de personnages défilant devant le Christ mort dont la tête est orientée du côté droit. Il est constitué de huit personnages : Le Christ, la Vierge, assistée de saint Jean, une Sainte femme portant le livre des Évangiles, Marie-Madeleine avec un vase de parfum, Marie-Cléophas qui essuie ses larmes, Nicodème et un autre disciple. Les vêtements amples parfois doublés de fourrure et les costumes de deuil dénotent un rapport avec l'art bourguignon. La marque bourbonnaise se reconnait au sillon qui prolonge l'angle extérieur des yeux.

Chapelle de la Vierge noire.

La statue de la Vierge noire représente Notre-Dame assise sur un trône à deux panneaux ; sa main gauche tient la base d'un lys aujourd'hui brisé ; de sa droite, elle entoure son Fils assis sur ses genoux. Celui-ci, d'une main, appuie contre sa poitrine le livre des évangiles, de l'autre, il bénit. Cette statue aurait été rapportée de Terre-Sainte par un sire de Bourbon et offerte par Louis IX. C'est une Vierge en majesté du XIe siècle, qui a été marouflée au XVe.

Bien que le temps soit plutôt frais, les jacquets sont toujours attentifs aux commentaires du guide-conférencier.

Les douves de l'ancien palais ducal ont été aménagés en espaces verts.

Le déjeuner est fort apprécié au sein de la brasserie " Le Grand Café ".

Le Grand café, datant de 1899, de style « beaux Arts 1900 », est considéré comme l'une des dix plus belles brasseries de France d'époque 1900. Sa devanture de boiseries, ses murs habillés de miroirs dont les reliefs combinés déploient l'espace à l'infini, son baromètre et sa pendule sont formidablement conservés. L'intérieur est inscrit aux Monuments Historiques depuis 1978. Au fond de la salle, le balcon orné accueillait l'orchestre.

Fontaine de Saincy : C'est en 1784 qu'un riche aristocrate de la ville de Moulins, M. de Saincy, fit ériger une fontaine inhabituelle par sa taille. Elle était principalement formée d'une colonne surmontée de la traditionnelle fleur de lys. Elle était appréciée des habitants de la ville qui s'y approvisionnaient en eau. Jugée nuisible à la vue des Cours, elle fut remplacée en 1838 par un modeste massif en andésite qui laissait passer l'eau dans une vasque. Sept ans plus tard, la fontaine fut transférée sur la Place d'Allier où elle se trouve aujourd'hui. On reconstruisit la colonne mais en diminuant sa hauteur.

La Tour horloge dite « Jacquemart » avec toute sa famille d'automates, les Jacquemart, est célèbre pour carillonner en égrenant : tous les quarts d'heure par les tintements distincts successifs de deux petites cloches, frappées alternativement par des automates représentant les deux « enfants », puis     toutes les heures par les tintements graves successifs de la grosse cloche « bourdon », frappée alternativement par les 2 automates représentant les « parents ».

Notre balade nous conduit dans la rue de l'Ancien-Palais.

Le quartier médiéval de la cathédrale abrite de nombreuses maisons à colombages des XVe et XVIe siècles et des hôtels particuliers des des XVIIe et XIXe siècles.

Maison à colombages du vieux Moulins.

L'hôtel de ville, datant du début XIXe, avec ses colonnades et arcades, fait face au beffroi Jacquemart.

On trouve aussi sur cette place un imposant immeuble de style Louis XIII, qui abrite depuis le début du XXe siècle la Caisse d'Épargne.

Notre visite de Moulins prend fin avec la découverte des "Caves Bertine". Cet étonnant ensemble architectural se trouve à la croisée du gothique et du roman.

Cet ensemble  s’étale sur 250 m² et trois niveaux. On y accède par un escalier monumental qui descend entre deux tribunes surélevées surplombant la grande salle, elle-même richement décorée et bâtie selon des méthodes extrêmement modernes et onéreuses pour l’époque.

Tous ces éléments participent d’une mise en scène dont l’objectif était de souligner le pouvoir et la position sociale du propriétaire des lieux qui affirmait ostensiblement sa puissance. Il est donc fort probable que pendant près de 200 ans, les caves Bertine servirent de lieu de perception du cens pour la seigneurie de Montaigu-Listenois puis pour la famille Bertine qui racheta le fief à la fin du XIVème siècle.

Ce espace, fort bien restauré, sert de lieu d'expositions culturelles.

 

Egise de Villeneuve-Lembron.

Le château de Villeneuve-Lembron fut édifié à la fin du XVe siècle pour Rigaud d’Aureille, bailli des montagnes d’Auvergne, maître d’hôtel des rois Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François Ier et ambassadeur auprès de Maximilien d'Autriche. Le dernier propriétaire privé du château, Georges Tixier, en fit don à l'État en 1937. C'est un château de transition entre le Moyen Âge et la Renaissance : les quatre tours rondes et les larges fossés témoignent de l'idée du rôle défensif des châteaux qui persistait encore à l'époque de sa construction. En revanche, l'aménagement intérieur est bien celui d'un château de plaisance. Les menuiseries et les serrureries de ces logis datent du XVe siècle.

Douves de la façade Est.

Les jacquets sont toujours attentifs aux commentaires donnés.

Les successeurs de Rigaud d'Aureille ornèrent le château de décors Renaissance. La grande voûte en berceau des écuries est ornée d’un décor de la fin de 16e siècle qui associe en une composition complexe scènes de bataille et de chasse, épisodes bibliques et mythologiques.

Les ébrasements des fenêtres se peuplent quant à eux de personnages de la mythologie romaine : joute équestre.

Cour intérieure du château.

Sous la galerie, la cour intérieure est ornée au rez-de-chaussée, de peintures humoristiques à fresque. Ces peintures expriment avec humour et sagesse une philosophie personnelle, acquise au service des rois. Illustration du conte satirique dit de la "Chiche Face".

Illustration du conte satirique dit de la "Bigorne".

Fresque dite de "L'astrologue".

Les salles du 1er étages sont meublées par les services du Mobilier national.

 Au XVIIe siècle, les plafonds à la française du 1er étage reçoivent à leur tour un décor d’inspiration champêtre.

La chapelle du château a été fort bien restaurée.

Village de Boudes.

À proximité du village, une curiosité géologique locale, la « vallée des Saints » : dans la terre rouge, l'érosion a créé de curieuses formations de couleur ocre qu'on appelle « cheminées de fées ».

Le site est protégé, des aménagements permettent aux jacquets d'admirer ce lieu, appelé parfois le "Colorado auvergnat".

Un circuit balisé de 6 km permet de parcourir cette "Vallée des Saints".

Fort sur la place de l'église de Boudes.

 

 

La gare de Vichy, restaurée en 2009, a bien changé depuis la venue de Napoléon III en 1861.

L'hôtel des Postes est l'oeuvre de Léon Azéma. Le central téléphonique entièrement modernisé en 1935 a pesé dans le choix de Vichy pour l'installation du gouvernement le 1er juillet 1940.

Rue de l'Hôtel-des-Postes, archétype des rues piétonnes du centre-ville de Vichy.

Hôtel de ville

Façade de l'église Saint-Louis.

Pont de l'Europe. Ce pont-barrage, composé d'un pont routier franchissant la rivière Allier situé à la limite des communes de Vichy et de Bellerive-sur-Allier, et d'un seuil artificiel créant la retenue d'eau appelée lac d'Allier.

La source des Célestins doit son nom à un ancien couvent fondé en 1410, dont il reste quelques vestiges. .

Parc Napoléon III

La maison du Bailliage vue depuis le parc Kennedy. Ce bâtiment dont la construction la plus ancienne remonte à 1482 est aussi fréquemment appelé le Castel franc.

Couvent des Célestins . Il a été construit à l'initiative du duc Louis II de Bourbon, a été ravagé à plusieurs reprises. Sous la Révolution, la plupart des bâtiments sont démolis et les matériaux sont vendus. L'unique bâtiment subsistant de l'important ensemble du couvent est un petit corps de logis rectangulaire situé à la limite de la terrasse dominant les berges de l'Allier. Il date du début du XVe siècle et il est couvert d'une toiture très pentue à deux pans ; il est tout à fait dans le style des maisons fortes bourbonnaises du XVe siècle. Longtemps délabré, il a été récemment restauré. .

Maison du XVe siècle au cœur du Vieux Vichy.

L'église Saint-Blaise au premier plan et l'église Notre-Dame-des-Malades en arrière-plan.

Clocher de l'église Saint-Blaise, de style Art déco. Achevé seulement en 1956,  Il s'élève à 67 mètres avec sa croix. Il a nécessité 400 m3 de béton et 80 tonnes d'acier.

L'intérieur de l'église Notre-Dame-des-Malades. Les décorations intérieures et vitraux (achevés en 1933) sont dus aux frères Mauméjean. La fresque est composée de trois parties : Ancien Testament (Synagogue), Nouveau Testament (Clovis, Louis XIII et Louis XVI) et le Christ en croix - au centre de la coupole se trouve une représentation de Dieu.

Chalet Marie Louise

Chalet de l'empereur.

Le wandelgang du parc des Sources..

Centre des Dômes. En grès, le bâtiment de style mauresque long de 170 mètres s'étend sur un terrain de trois hectares. L'extérieur, notamment le dôme, est habillé de mosaïques au camaïeu bleu et or, d'Alexandre Bigot.

Palais des Congrès et l'opéra où le Parlement donna les pleins pouvoirs constituants au maréchal Pétain, en 1940.