Nature et chemins
Villes et routes
Intérêt culturel
Difficulté du dénivelé
Le port de Saint-Jean-de-Luz
Etape de 26,1 km pour laquelle 6 h 45 seront nécessaires. Cette première étape en Pays Basque pourra sembler un peu longue à certains. Il est fort probable que les pèlerins d'autrefois utilisaient la ligne droite pour relier les deux villes -un tracé logique que de nos jours la N 10 s'est appropriée. Nous devrons zigzaguer pour éviter à la fois la circulation et composer avec une urbanisation envahissante. Il nous faudra 3 h 40 pour atteindre BIDART (14,6 km) puis 40 minutes de plus pour arriver à GUETARY (17,1 km). ERROMARDIE sera atteint au bout de 21,4 km et nous rallierons SAINT-JEAN-DE-LUZ après être passé à la pointe Sainte-Barbe situé à 1,8 km avant le cœur de notre ville étape. Ce long parcours vous laissera peu de temps pour découvrir Saint-Jean-de-Luz mais l'étape du lendemain relativement courte (16,5 km) vous permettra un rattrapage nécessaire à la découverte de cette belle cité....
description du dénivelé
Il est indispensable que vous prévoyez d'arriver suffisamment tôt à Bayonne de manière à pouvoir découvrir une ville agréable et chargée d'histoire. On peut découvrir dès son entrée dans la cité un témoignage jacquaire avec la collégiale Saint-Esprit à quelques mètres de la gare SNCF. Ici, dès le XIIe siècle, les moines offraient l'hospitalité aux pèlerins venus par la voie des Anglais (la côte landaise). Ils leur procuraient des passeurs pour traverser l'Adour. Nous sommes aussi dans le quartier Saint-Esprit qui accueillit les juifs dès 1492 sous la protection de l'étoile de David. Izarra signifie étoile en Basque.
Vous ne manquerez pas de découvrir la cathédrale Sainte-Marie qui est un édifice gothique ayant remplacé le sanctuaire roman détruit par un incendie. Le monument fut édifié entre le XIIe et le XVIe siècle sous la domination anglaise. L'édifice, assez austère, est inscrit au patrimoine de l'UNESCO. Jouxtant la cathédrale, le cloître ne subsiste qu'en partie, il forme un vaste ensemble gothique lumineux bâti au XIIIe siècle. La rue d'Espagne, la rue de la Poissonnerie et le lacis de ruelles aux alentours de la cathédrale conservent intact l'aspect de la ville haute médiévale (façades à colombages). Cette belle unité architecturale de vieilles demeures est plus facile, d'ailleurs, à observer le long des quais de la Nive (quai Jaurequiberry).
Les remparts et les châteaux forts : la ville haute est entièrement fortifiée au Moyen Age et protégée à l'ouest par le château-Vieux. La plupart de ces fortifications sont bien visibles aujourd'hui. On découvrira avec grand bonheur le "Petit Bayonne": quartier populaire avec ses vieilles ruelles, ses commerces et ses trinquets où se réunissent les joueurs de pelote.Le musée basque, sur le quai des Corsaires, inauguré en l'an 2000 est un passage obligé avant d'entreprendre la traversée du Pays Basque à pied ! Pour les amateurs d’œuvres picturales la visite du musée Bonnat est recommandé, il donne l'occasion de découvrir des peintures de Greco, Rubens, Degas ou encore Puvis de Chavannes dans un décor teinté d'intimité.
BIDART est le premier village au caractère bien trempé rencontré après votre départ de Bayonne. Son nom vient de "bide artean"qui signifie à la croisée des chemins. Son église du XVIe siècle est dédiée à la Vierge de l'Assomption. L'édifice est entouré de son cimetière qui compte de nombreuses stèles discoïdales. Sous son porche d'entrée se tenaient autrefois les assemblées paroissiales et on y faisait la classe! A droite du chœur: une statue en bois de saint Jacques en tenue de pèlerin, elle daterait du XIIe siècle. La chapelle Sainte-Madeleine (près du bourg) s'élève sur la falaise face à l’océan. Les pèlerins de Compostelle et les marins-pêcheurs venaient s'y recueillir. La chapelle Saint-Joseph, édifiée en 1684 dans le quartier de Parlementia, mérite qu'on y fasse un arrêt. Son vaste porche permettait aux cagots (lépreux) de suivre les offices. La vue sur l'océan porte loin.
GUETARY affiche une belle architecture traditionnelle et des construction plus récentes à vocation balnéaire. Sur les hauteurs d'Elizaldia, l'église Saint-Nicolas date du XVIe siècle. Son clocher mur domine un vieux cimetière et la campagne labourdine. Les galeries entourent la nef unique selon la coutume des églises basques.
Jadis SAINT-JEAN-DE-LUZ vit passer des pèlerins comme en témoigne encore la rue Saint Jacques qui amorce sa traversée du centre-ville dans le prolongement de la nationale 10. L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste contient une représentation de saint Jacques sur le vitrail situé au-dessus de la chapelle, dans la partie droite du transept. Extérieurement l'édifice, daté du XVe siècle, affiche une grande austérité avec ses hautes murailles, percées d'étroites ouvertures. L'intérieur comprend un célèbre retable baroque et surtout des galeries de bois étagées sur trois niveaux qui étaient réservées exclusivement aux hommes venant assister à la messe. L'église doit sa renommée à la célébration du mariage de Louis XIV avec l'infante d'Espagne Marie-Thérèse, le 9 juin 1660. Le couple royal sort de l'édifice par une porte qui fut ensuite murée (elle donne dans la rue Gambetta). Sur la place Louis XIV se dresse la demeure de l'armateur Lohobiaque (à gauche de la mairie) où résida le Roi-Soleil. Tout autour de la place et dans les rues adjacentes, les belles maisons à colombages datent généralement des XVIIe et XVIIIe siècles. Elles appartenaient à des armateurs et des corsaires célèbres. La baie de Saint-Jean-de-Luz est fermée par l'Artha et par les digues de Sainte Barbe et Socoa qui furent édifiées au XIXe siècle pour protéger la ville des tempêtes et des raz de marée. Le fort de Socoa, construit sous Henri IV, fut renforcé par Vauban.
Office du tourisme de l'étape :
Visitez la galerie photos de cette étape
L'Ile des Faisans sur la Bidassoa. En premier plan : le pont Saint-Jacques
Cette courte et dernière étape sur le territoire français vous laissera tout le loisir de visiter Saint-Jean-de-Luz et Ciboure avant d'emprunter l'itinéraire intérieur, à la fois bucolique et historique, à moins que vous ne lui préfériez le sentier du littoral. Au départ, on plonge dans l'Histoire avec les deux cités bâties de part et d'autre de la Nivelle. Ensuite, si l'on choisit le chemin des terres, on découvre des fermes vieilles de plusieurs siècles dont certaines servirent même d'hôpital (Ospitalia) aux jacquets de passage. Vertes prairies, troupeaux de brebis et fond de montagne composent un décor presque trop parfait, dominé par la Rhume qui joue la vigie. Quant au sentier côtier, il vous réserve une succession de falaises abruptes, de baies sauvages jusqu'à la grande plage d'Hendaye. Finalement, les deux itinéraires se rejoignent en un point de passage qui fut hautement stratégique par le passé, la Bidassoa ! La Grande Rivière, "Handi Ibaï "en basque, a donné son nom à Hendaye, la dernière ville française. Rivière/frontière entre le Labour et la Guipuzcoa, ou entre la France et l'Espagne.
Si vous pérégrinez sur le chemin intérieur vous passerez à Ciboure puis à Urrugne après 1 h 15 de marche (5 km), vous atteindrez La Croix des Bouquets après 2 h 20 (9,4 km) avant de découvrir les premières habitations d'Hendaye 3 h après avoir quitté Saint-Jean-de-Luz. Il vous restera alors 4,6 km pour atteindre Irun....
LE PONT SAINT-JACQUES récent et guère esthétique, il demeure toutefois un symbole pour le pérégrinant franchissant la frontière à destination de Compostelle. Sur la gauche en amont, l'Ile aux Faisans sépare la Bidassoa en deux bras. Ce fragment de terre fut le théâtre de multiples épisodes diplomatiques à travers l'histoire. De nombreux rois (Louis XI, François Ier et Louis XIV s'y rendirent pour diverses tractations et signatures de traités.
description du dénivelé
La ville de CIBOURE s'élève sur l'autre rive de la Nivelle, face à Saint-Jean-de-Luz, en tête du pont "Ziburu". A côté de la criée, subsiste le cloître des Récollets, lieu paisible, orné de vignes et d'une belle fontaine, offerte par Mazarin en 1660. Aucune trace jacquaire le long du quai Maurice Ravel où vécut le célèbre compositeur, ni dans l'église Saint-Vincent dont le clocher, de forme très atypique, évoquerait presque certaines pagodes népalaises. Par de vieilles ruelles, nous contournons la colline de Bordagain en suivant le chemin historique. Pour preuve, des plaques signalent des lieux ou des fermes où s'élevaient par le passé des "ospitalia", des hôpitaux destinés aux pèlerins. Simple donjon défensif lors de sa fondation en 1341, le château d'URTUBIE localisé à la sortie de Ciboure, est devenu au fil des siècles une agréable demeure qui est restée la propriété d'une même famille.
La rue principale d'URUGNE traverse le village en desservant au passage l'église et en face l'ancien relais de la poste, devenu le bureau de l'office du tourisme. Pas de doute, cet axe est celui que suivaient les pèlerins de jadis. Sur le tympan, au-dessus du porche d'entrée de l'église Saint-Vincent, on remarquera un saint Jacques et son bourdon. Le cadran solaire sur le clocher annonce : "Vulerant omnes ultima necat" (toutes les heures blessent, la dernière tue !). Les habitations du bourg offrent de beaux exemples d'architecture labourdine. Le linteau de porte de l'une d'elles porte le nom de Señor Camino !
HENDAYE s'étale largement sur la rive droite de la Bidassoa, face à la baie de Txingudi et du cap de Figuier. Au centre-ville, l'église Saint-Vincent reprend tous les éléments des sanctuaires du Pays Basque. Au Moyen Age, Hendaye recevait les pèlerins dans l'hôpital de Santiago du prieuré de Zubernoa, dont il ne subsiste aucune trace aujourd'hui...La traversée de la rivière s'effectuait en barque vers le quartier de Santiago à Irun où s'élevait l'hôpital de Santa-Margarita. Devant l'affluence des pèlerins toujours plus importante, un pont de bois fut construit au-dessus de la Bidassoa au XIIIe siècle.
Office du tourisme de l'étape :
Visitez la galerie photos de cette étape
Saint-Sébastien : Le pont Maria Cristina enjambant le fleuve Urumea
Aujourd'hui nous est proposée une étape de 24,4 km demandant 6 h 15 de pérégrination et qui passe successivement à Guadalupe après 1 h 15 de marche (4,8 km) puis nous amène à l'embarcadère pour passer de Pasaia Donibane à Pasajes après 4 h 10 (16,5 km) avant d'atteindre le terme de l'étape à Saint-Sébastien. Le chemin de cette étape passe bien à l'écart des routes et autoroutes aux décors industriels qui relient Irun à Saint-Sébastien. Dans un premier temps, il suit les flancs du Jaizkibel, montagne qui trempe ses pieds dans l'Atlantique et sert de figure de proue à la longue chaîne pyrénéenne filant vers l'est. A mi-étape, nous renouons avec la tradition bien jacquaire en empruntant un bateau pour traverser la ria de Pasajes. C'est une particularité du chemin côtier : dans les semaines à venir il nous faudra par deux fois effectuer de courtes traversées. Après le joli port de Pasaia Donibane, le sentier côtier file à travers la lande pour nous acheminer jusqu'à Saint-Sébastien.
description du dénivelé
A GUADALUPE, vous découvrirez un sanctuaire bâti durant la seconde moitié du XVIIIe siècle à l'emplacement d'un sanctuaire plus ancien. La Vierge de Guadalupe a, de tout temps, été vénérée par les marins et les pêcheurs de la baie de Txingudi comme en témoignent les nombreux ex-voto présents dans le sanctuaire. Depuis les jardins entourant le sanctuaire, la vue porte loin vers la côte française au nord et la chaîne des Pyrénées à l'est.
Le MONT JAIZKIBEL (altitude moyenne de 500m) forme un rempart naturel contre les tempêtes venues du nord-ouest et assure la protection du couloir reliant la baie de Txingudi à celle de Pasai Donibane. Le vieux village de SAN-JUAN s'étire au pied des falaises, en bordure de la profonde ria par laquelle la baie de Lezo s'ouvre sur l'Océan.
PASAI DONIBANE est un village rue avec de modestes maisons de pêcheurs à côté desquelles cohabitent des demeures patriciennes baroques du XVIIIe siècle ou de la Renaissance , aux façades blasonnées. L'église paroissiale San Juan Bautista affiche à l'extérieur cette allure de forteresse, caractéristique du gothique basque. (Retable baroque à l'intérieur).
On s'attardera à découvrir SAINT-SEBASTIEN en pénétrant le quartier de Gros et sa plage qui est aussi le "spot" favori des surfeurs des environs. Au bout de ce quartier se dresse le Kursaal ou centre des congrès, un bâtiment aux lignes avant-gardistes. Le pont Maria Cristina inauguré en 1905 est suffisamment excessif pour nous rappeler le pont Alexandre III de Paris. Il nous permet de franchir le fleuve Urumea et de rejoindre le théâtre Victoria Eugenia et le luxueux hôtel Maria Cristina datant de la fin du XIXe siècle. La vieille ville s'étale au pied du mont Ugull. Pas de traces jacquaires évidentes au sein de la ville, néanmoins la capitale de Gipuzkoa recèle bien des richesses.
L'église San-Vincente est sans doute le témoignage le plus ancien. Son austérité contraste avec l'exubérance du portail baroque de Santa-Maria. Cette basilique ferme la calle Mayor qui bute à son autre extrémité sur la façade néogothique de la cathédrale du Bon Pasteur. Les rues étroites pullulent de commerces et surtout de " tavernas " qui s'animent particulièrement à l'heure du tapeo. Il vous faudra aussi ne pas négliger la " Plaza de la Constitucion ", d'une parfaite unité architecturale, qui servait pour les courses de taureaux quand les arènes n'étaient pas encore construites; les balcons utilisés comme des tribunes affichent encore des numéros ! Vous déboucherez enfin sur le port où les bateaux de pêche et navires de plaisance se partagent le faible espace. Ce quartier est vivant et il n'est pas rare de voir les femmes de pêcheurs repriser les filets. Enfin s'il vous reste du temps vous pourrez visiter le Musée océanographique ainsi que le musée de la mer si ce n'est le musée de San Telmo installé dans l'ancien monastère des dominicains , fondé au XVIe siècle dont une large place est consacrée à l'ethnographie du Pays Basque et à la peinture régionale.
Office du tourisme de l'étape :
Visitez la galerie photos de cette étape
Le port de Getaria
Une étape, longue de 26,8 km, mais jamais monotone sur les 6 h 45 de pérégrination qu'elle nécessite. On atteint IGUELDO après 0 h 50 de pérégrination (3,3 km), ORIO 13,5 km plus loin (4 h 15) et ZARAUTZ à 21,7 km après notre départ : nous avons alors marché durant 5 h 30 ! Il ne reste plus alors que 5,10 km pour arriver à GETARIA ! Le cheminement côtier prend son rythme : Aux ports de pêches très actifs, nichés dans les embouchures des rivières, succèdent les avancées de terre et les hautes falaises qui plongent dans les eaux tumultueuses de l'Atlantique. Nez au vent, on respire l'air du large, tout en naviguant à travers champs et prairies, parmi les troupeaux de brebis et les vignes de Txakoli, un vin blanc légèrement pétillant très caractéristique de l'Euskadi.
description du dénivelé
Avant l'entrée de la ville d'ORIO un petit ermitage est dédié à saint Martin de Tours, très vénéré par les pèlerins du Moyen Age. Les pans de murs ruinés qui s'élèvent à côté du sanctuaire sont tout ce qui subsiste de l'hôpital qui accueillait les pèlerins. A l'époque médiévale, Orion était protégé par des murailles. L'église paroissiale Saint-Nicolas prend appui sur ce système défensif, tout en s'intégrant dans le lacis de ruelles de la vieille cité. Un vaste préau entoure l'édifice. Il servait dans le passé pour la tenue des assemblées villageoises. On retrouve ces couverts à travers la Guipuscoa, la Biscaye et même en Cantabrie. L'église actuelle du XVIIe siècle a été construite à l'emplacement d'un sanctuaire plus ancien élevé au XIIe siècle. A l'intérieur , le maître-autel baroque, très chargé et supporté par des colonnes torses, abrite un saint Nicolas, encadré de deux énormes trompes en forme de coquillages. Orion demeure un port de pêche très actif, bien protégé dans son estuaire . Ici, les pèlerins médiévaux étaient exonérés du paiement du maravédis que leur réclamaient habituellement les bateliers pour franchir les autres estuaires.
Avec sa belle et longue plage de sable fin, ZARAUTZ est avant tout une station balnéaire. Pourtant l'église paroissiale Nuestra-Señora-La-Real conserve une "tumba del Peregrino" (tombe de pèlerin) qui rappelle le passé jacquaire de la ville. Adossée à l'église de Zarautz, la "casa-torre", une tour défensive du XVe siècle témoigne quant à elle des luttes intestines qui opposaient les grandes lignées familiales. Avant de poursuivre vers Getaria, on passe devant le palais Narros, construit au XVIe siècle dans le style Renaissance. Enfin on laissera le minuscule port, abrité par d'imposantes digues et où sont amarrées de petites barques de pêche, ou "biscayennes". Autrefois les habitants de Zarautz affrontaient l'Océan au cours des campagnes de chasse à la baleine.
GETARIA est un port débordant d'activité et de couleurs. Son église Saint-Sauveur domine la ville de sa silhouette de forteresse gothique. Bâtie sur un terrain accidenté, le plancher de la nef est légèrement en pente, face à un maître-autel très surélevé comme souvent dans les églises basques. Si les murailles externes semblent massives, le splendide "triforium" allège la perspective intérieure en rendant les voûtes très aériennes. On remarquera la représentation d'un saint Sébastien moustachu ! Une sorte de corridor fortifié court sous l'édifice pour rejoindre les ruelles encore toutes empreintes d'une atmosphère médiévale. Lourdes portes en ogive et murailles aux ouvertures de taille réduite caractérisent les édifices gothiques aux alentours de l'église Saint-Sauveur.
Office du tourisme de l'étape :
Visitez la galerie photos de cette étape
Le porche de l'église Santa-Maria-la-Real de Deba
Petite étape de 19,5 km demandant 5 h de pérégrination qui permet la découverte successive de AZKIZU 2,8 km (0 h 40) puis ZUMAIA 5,6 km (1 h 20) avant de nous retrouver à ELGORRIAGA 9,9 km (2 h 30). A partir de là, vous avez un choix cornélien : emprunter l'itinéraire balisé et historique qui rejoint la nationale 634 que l'on suit jusqu'à ITZIAR, petit village et passage obligé pour les jacquets d'autrefois qui venaient adorer la Vierge del Juncal (le reste du parcours ne pose aucun problème) ou suivre le GR 121 qui n'a rien de jacquaire et qui présente un itinéraire sinueux et fatigant car il ne cesse de monter et descendre mais il permet en revanche de découvrir une côte très sauvage et d'une beauté extrême avec des falaises hautes de 100 m et des rochers qui se découvrent à marée basse et qui forment des "rase-mer", phénomène géologique analogue aux "piles d'assiettes" que l'on rencontre aux abords du littoral près de Saint-Jean-de-Luz.
description du dénivelé
A ASKIZU les pèlerins s'arrêtaient volontiers pour honorer saint Martin de Tours, patron des voyageurs et des pèlerins. L'édifice se dresse toujours à côté du fronton dans le hameau battu par les vents. L'intérieur, bien restauré, montre les lignes d'un gothique primitif dans les longues fenêtres géminées. La vue plongeante vers l'ouest de la côte est d'une beauté saisissante. Les prairies bordées de haies et les gammes de verts rivalisent avec celles de l'Irlande.
A l'entrée de ZUMAIA, l'ermitage de Santiago existait déjà au XVe siècle et accueillait, dit-on, des pèlerins. L'édifice se dresse dans un parc à côté du musée fort intéressant de Zuloaga, consacré à la peinture. On peut y admirer une œuvre de Goya, une du Greco, plusieurs de Zurbaran....Du Moyen Age, Zumaia conserve l'église forteresse San-Pedro du XIIIe siècle, de style gothique basque, remaniée au XVe et XVIe siècle. sur le retable principal de style baroque, figure saint Jacques. Plusieurs maisons, en particulier la Maison de la Culture, présente un style néogothique. a la sortie, l'ermitage San-Telmo, situé sur un éperon rocheux domine la mer.
A ELGORRIAGA l'ermitage San-Sebastian a été un lieu important sur le chemin de Santiago. En 1625, Lope de Isasti fait remonter son ancienneté aux Xe et XIe siècles. On remarquera les fonts baptismaux romans et la statue de Marie du XIIIe ou XIVe siècle, et deux petites statues de bois de San Roque et San Sebastian.
Si vous avez opté pour la VARIANTE SUR LE GR 121 vous cheminerez entre Elgorriaga et Deba sur une portion de littoral restée totalement protégée du fait de l'absence de routes. Hormis quelques fermes très isolées et desservies par des chemins de terre, la nature est vierge.
Le sanctuaire Nuestra-Señora d'ITZIAR a été construit au XVIe siècle sur un édifice roman. Il héberge une statue de la Vierge (XIIIe) et un retable plateresque. Celui-ci comporte des têtes complètement isolées, assez effrayantes, qui ont l'air pour certaines terrifiées pour d'autres tourmentées. On peut s'étonner de trouver dans une église perchée sur une colline, située au milieu des terres, un ex-voto, une caravelle, mais la Vierge d'Itziar a été pendant des siècles l'objet de la dévotion des marins et des pêcheurs comme des pèlerins.
Avant d'arriver à DEBA l'ermitage San-Roque procure un sentiment d'abandon. On y accède par des escaliers envahis d'herbes folles. il y a un préau en bois. Tout un côté de l'ermitage est constitué d'une grille de bois au travers de laquelle on aperçoit une très belle statue de saint Roch. Des pots de fleurs, emplis de coquilles Saint Jacques, témoignent d'une dévotion un peu naïve. L'église Santa- Maria-la-Real de la fin du XIVe siècle affiche une allure de forteresse dans le pur gothique basque. Le portique couvert a préservé un magnifique portail polychrome du XVe siècle dont la finesse contraste avec la silhouette massive des murailles (photo de la page). Les cinq archivoltes ornées de trente-six figurines dominent les statues, grandeur nature, des douze apôtres et encadrent le tympan représentant la vie de la Vierge. L'hôtel de ville, ou Casa Consistorial, loge sous son porche deux blasons dont l'un a des coquilles Saint Jacques, une croix, des vaches et une équerre avec une étoile. La rue principale qui se confond avec le tracé du chemin mérite qu'on lève le regard vers les façades armoriées.
Office du tourisme de l'étape :
Visitez la galerie photos de cette étape
L'église Andra Marie (la Vierge Marie) de Markina-Xemein
Cette étape, longue de 23,1 km pour 5 h 50 de pérégrination, nous fait quitter la côte pour nous diriger au plus court en direction de Bilbao. Ce sera l'occasion de découvrir le pays basque de l'intérieur , plus rural, plus boisé...On jette un dernier regard vers l'océan depuis la ermita Santo del Calvario au-dessus de Mutriku (3,9 km - 1 h 00 de pérégrination). A deux petites heures de là (7,5 km de pérégrination), on remonte le temps en débouchant dans la vallée d'Olatz où s'élèvent de splendides fermes de plusieurs siècles. La ermita San Isidro face à la taverna Zelaieta marque la fin de la zone habitée. Jusqu'à Markina-Xemein, on ne traversera plus que des forêts et des collines.
description du dénivelé
L'HERMITAGE SAN CRISTO DEL CALVARIO offre une vue superbe sur le port de Mutriku, un des plus anciens ports de Guipuzkoa. Cet ermitage s'élève sur un lieu qui s'appelait dans les temps anciens Urka mendi (Monte de la Orca). Son vaste portique domine la mer, son retable néoclassique est du XVIIe siècle.
MARKINA-XEMEIN, malgré des ajouts modernes, a gardé de nombreux bâtiments anciens. L'église Andra Mari (la Vierge Marie), imposante et austère, offre un contraste saisissant . L'intérieur, de forme carrée, est composé de trois nefs. Les voûtes gothiques sont supportées par six pilastres très imposants. Le retable central, richement orné, présente la vie de la Vierge.Adossé à l'édifice, un cimetière néo-classique dispose ses dalles au sein d'un cloître qui débouche sur une seconde partie dont les tombes sont ornées de stèles discoïdales.Un peu à l'écart du chemin et de la ville, un étrange monument mérite une visite : l'actuelle église hexagonale San-Miguel de Aretxinaga s'élève sur l'emplacement d'un ancien ermitage qui avait été érigé autour d'un curieux phénomène géologique.
Trois roches en équilibre formant un dolmen naturel, surplombent un autel du XVIe dédié à saint Michel. L'église date du XVIIIe, mais ce site a été utilisé dès la préhistoire comme un lieu de dévotion. Enfin l'église Nuestra del Carmel des pères carmélites (fin XVIIe) possède une façade classique et un retable absolument stupéfiant dominé par un bleu guimauve. Autour, les ruelles médiévales du centre-ville sont dominées par de splendides demeures patriciennes, voire des palais aux façades blasonnées. Des tours fortifiées subsistent également, telles la tour des Barroeta et celle de la lignée des Mugartegui.
Office du tourisme de l'étape :
Visitez la galerie photos de cette étape
"L'Arbre" de Gernika
Superbe étape bucolique, vallonnée et jacquaire de 26,3 km (6 h 45) ou de 24,1km (6 h 00) par l'option routière (BI-3224) plus commode par temps pluvieux. Les références à l'histoire ne manqueront pas tout au long de la journée, à commencer par l'église forteresse Santo-Tomas, bâtie au XI siècle dans le village de BOLIBAR après 6,5 km de pérégrination (1 h 40). Nous atteindrons URIONA 3,5 km plus loin (2 h 30) et MUNITIBAR en ajoutant encore 1,8 km (3 h 00). Après 16,2 km , on touche la BI-3224 à grimper à gauche. Après 800 m, à OLABE ZARRAVENTA on choisira soit la variante routière, soit celle par ARTZUBI. Le Hameau d'ARRATZU sera atteint au km 20,8 (5 h 10)et le hameau de MARMIZ 1,4 km plus loin. Il restera alors 4,1 km pour arriver à GERNIKA.
description du dénivelé
BOLIVAR est la terre natale des ancêtres de Simon Bolivar, héros de l'indépendance de plusieurs régions d'Amérique latine, un musée lui est consacré dans la maison familiale. Au cœur de la commune, l'église Santo-Tomas fut fondée par les seigneurs de Bolivar au Xe siècle. L'édifice actuel a été reconstruit aux XVII et XVIIIe siècles sur les ruines du sanctuaire médiéval. Malgré l'édification tardive, le bâtiment ressemble à une forteresse avec ses contreforts , ses meurtrières et sa tour-clocher.
A la sortie du village, on trouve une portion de l'ancienne voie pavée romaine qui a été dégagée et reconstruite et nous achemine dans les mêmes conditions que les pèlerins médiévaux vers le MONASTÈRE DE CENERRUZA ou ZIORTZIA. Il s'agit de l'unique abbaye médiévale de Biscaye. La tradition fait remonter sa fondation au Xe siècle. Le 15 août 965, alors que la population assistait à la messe dans l'ermitage Santa-Lucia de Garai, à Gerrikaitz, un aigle s'abattit et saisit un crâne dans l'ossuaire. Il s'envola en le tenant entre ses serres et le laissa tomber là où se trouve l'actuelle collégiale. Les paroissiens conclurent de cette étonnante scène que l'ermitage Santa Lucia devait être déplacé. L'aigle tenant un crâne dans ses serres figure sur les armes du monastère comme on peut le voir sur le mur extérieur. L'église du XVe siècle conserve une très intéressante iconographie parmi laquelle une représentation de Santiago Matamoros. Le retable plateresque du maître-autel est remarquable, ainsi que l'ensemble sculpté sur le sépulcre de l'abbé Irustra représentant ce dignitaire religieux agenouillé en compagnie d'un pèlerin venant le coiffer de la mitre. Dans le cloître du XVIe siècle, des coquilles apposées sur les écoinçons illustrent la tradition jacquaire du monastère où, en 1386, fut fondé un hôpital pour pèlerins qui se rendaient à Santiago. Les moines actuels perpétuent d'accueil cette tradition d'accueil.
Le coquet village de GERRIKAITZ, avec son église forteresse entourée d'un préau compte aussi de beaux ensembles de maisons fortifiées parmi lesquelles celles de Jauregui et de MUNITIBAR, la lignée familiale qui a donné son nom à la localité voisine. Dans cette dernière, la messe continue de se dire en basque, les hommes étant séparés des femmes et des enfants; une barre de bois permet aux parapluies de rester à l'extérieur. Aux murs du bar San Miguel, des bérets suspendus à des crochets rappellent des tournois de mus.
Peu après avoir quitté Munitibar le chemin passe à côté de la ERMITA SANTIAGO. Le sanctuaire très humble construit au XVIIIe siècle témoigne du passage des pèlerins. Restauré, il possédait une belle statue en bois polychrome d'un saint Jacques pèlerin. Le fermier voisin préfère désormais la conserver chez lui de peur qu'elle soit dérobée! Le balisage du chemin moderne se confond souvent dans cette portion avec le tracé de la "calzada"ancestrale. Ces tronçons sont facilement repérables . Le parcours devient un chemin creux profond, souvent dallé de grosses pierre polies par le temps et les passages successifs.
Le pont d'ARZUBI constitue un lieu très émouvant . Il fût bâti au XVIe siècle pour permettre le passage au dessus de la rivière Golako, améliorant ainsi la construction entre les villes médiévales de Gernika et de Gerrikaitz. Au milieu du tablier du pont, on peut encore observer la pierre qui marquait la frontière entre Arratzu et Mendata. Aujourd'hui l'ouvrage apparaît au creux d'un vallon sombre envahi par la végétation.
GERNIKA était au Moyen Âge un carrefour de chemins jacquaires puisque là s'unissait, au chemin principal de la côte, le chemin secondaire venant de Bermeo pour les pèlerins qui avaient débarquaient dans ce port. La ville possédait un hôpital pour pèlerins. Hélas, ici plus que partout ailleurs ne subsistent des traces anciennes qui ont disparu sous les décombres des bombardements de 1937. Parmi les bâtiments anciens ayant résisté, on compte l'église Santa-Maria , la Casa de Juntas et les maisons proches...Santa-Maria fut commencée en 1418 pour s'achever en 1715, le campanile fut ajouté en 1776. Conçue initialement comme un temple de trois nefs et cinq travées avec une abside polygonale et un triforium, son portail principal du XVe siècle à arc en ogive exhibe des voussures extérieures richement sculptées. La Casa de Juntas abrite dans ses jardins, protégé par un enclos, l'arbre de Gernika, symbole de l'histoire du peuple basque. C'est sous ce chêne que se réunissaient les hommes libres de Biscaye pour gouverner, c'est sous ses branches que prêtaient serment les seigneurs de Biscaye.
Office du tourisme de l'étape :
Visitez la galerie photos de cette étape
L'église Santa-Maria de Lezama (XVIe siècle)
Etape de 25,3 km nécessitant 6 h 20 de pérégrination. Dès le départ de GERNIKA nous marchons sur des pistes forestières qui nous conduisent jusqu'au col de GEREKIZ atteint après 7,2 km (1 h 50) pour poursuivre au cœur des forêts. On passe à ESKERIKA (9,7 km - 2 h2 0) avant d' arriver à GOIKOLEXEDA localisée 6,6 km plus loin, nous aurons alors parcouru 16,6 km en 4 h 10 prévisionnelles. Il ne nous restera alors que 5,2 km pour rejoindre LEZAMA en 1 h 20 parcours qui suit la route au moyen d'un large trottoir peu favorable à la rêverie....
description du dénivelé
Au départ de Gernika on découvrira la tour de MUJIKA : il subsiste de cette forteresse gothique l'arc d'accès en ogive et une partie des murailles, épaisses de 2,50 m et hautes de 5 m; elles gardent actuellement le patio d'un corps de ferme. L'ermitage gothique de San-Roman date du XVe siècle comme le montre la fenêtre géminée de sa façade et son accès par un arc en ogive. Les fenêtres de l'abside témoignent de la survivance de l'art roman bien au-delà des dates qui lui sont normalement attribuées. On y vénère une statue de San Roman du XVe siècle.
A UGARTE-MUXIKA, l'église forteresse San-Vicente garde quelques éléments d'art roman comme une fenêtre géminée dans le mur nord. Au-dessus de la porte d'entrée, il y a une double étoile de Salomon, ainsi que des restes de chapiteaux au sommet des murs latéraux sous la charpente.
Aux abords du col de GEREKIZ, la chaussée romaine ressurgit çà et là, témoignant de l'ancienneté des passages comme les vieilles dalles funéraires de l'ermitage San-Esteban.
A GOIKOLEXEA, on trouve des maisons trapues et cossues possédant de petites ouvertures et une base quasiment carrée et dont la façade est souvent ornée d'un blason. C'est un hameau marqué par l'église San-Emeterio et San-Celadonio du début du XVIe siècle (gothique basque) et par la présence d'un calvaire Renaissance (1574). Ici se trouvait la deuxième étape de la Ruta Juradera. (Rois et seigneurs devaient suivre la route de Bilbao à Gernika pour jurer de maintenir les privilèges de Biscaye. S'agenouillant devant un prêtre, il prêtaient serment devant les habitants. Accompagnés par des hommes nobles, ils reprenaient la route de Gernika). L'église contient un remarquable retable où figurent Andra Mari couronnée par les anges et Santiago en tenue de pèlerin.
On accède à LARRABETZU par un vieux pont de pierre. On retrouve de vieilles fermes décrépites qui sont entourées de potagers luxuriants (piments, tomates, haricots) et des vergers (figuiers, poiriers, raisins). Dans l'église du village on remarquera une jolie statue de la Vierge remontant au XVe siècle. De belles bâtisses et même un palais recouvert de fresques se situent sur la Plaza Mayor.
La cité de LEZAMA disposait, aux alentours du XVIe siècle d'un hôpital pour pèlerins, contigu à l'ermitage Santo-Cristo. Ce dernier est ouvert, c'est à dire qu'il possède trois murs. Un vitrage le protège de la poussière de la route. On notera une fresque aux motifs jacquaires. C'est un petit coin de douceur dans un monde d'agitation et de vitesse que représente la N-637, le "nouveau chemin"...
Office du tourisme de l'étape :
Visitez la galerie photos de cette étape
Bilbao : Une ville aux contrastes saisissants !
Cette étape courte, d'à peine trois heures pour 12 km de pérégrination, nous sépare de Bilbao.... Cela nous permettra d'arriver très tôt dans cette ville, capitale de la province de Biscaye, et de pouvoir ainsi la découvrir dans les meilleures conditions....Après un parcours sans grand souci et après moins d'un kilomètre après notre départ on se retrouve en pleine forêt, dans un sous-bois de conifères qui fleure bon la résine. Au sommet du Monte Abril atteint après 2 h 15 de pérégrination (9,0 km), le chemin se poursuit sur la crête souvent balayée par les vents de noroît venus tout droit de l'Océan. Lorsque la ville s'étend à nos pieds, on se décide enfin à plonger dans le tumulte....mais c'est à ce prix que le Casco Viejo (le centre historique de Bilbao) se découvrira et que vous pourrez apprécier le dynamisme d'une ville qui ne pense qu'à plaire ! C'est dans cette ville que bon nombre de pèlerins anglais, français ou flamands débarquaient dans son port pour commencer leur pèlerinage.
description du dénivelé
description des curiosités
Il vous faudrait plusieurs jours (dont vous ne disposez pas...) pour découvrir cette cité, fondée en 1300 par Don Diego Lopez de Haro. Il faut donc aller à l'essentiel, alors comme les anciens jacquets venus par voie terrestre, entrez dans la ville par la basilique Santa Begoña. L'édifice actuel remonte au début du XVIe siècle, agrandi ultérieurement. Admirez une remarquable statue de la Vierge de la fin du XIIIe siècle qui trône au-dessus du maitre-autel.
Qui dit Bilbao dit Casco Viejo. Déambulez à votre gré parmi les Siete Calles (7 rues) médiévales qui forment ce quartier. Très vivantes, ces rues sont emplies de boutiques au charme fou, à la fois vieillottes, coquettes et colorées. Ne manquez pas de voir la Plaza Nueva avec ses terrasses de cafés et ses élégants commerces.
Enfin vous ne pouvez pas quitter cette ville, ce " Liverpool espagnol ", sans visiter deux monuments, la cathédrale Santiago d'une part et le musée Guggenheim d'autre part. Saint Jacques fait l'objet d'une grande dévotion, il est patron de la ville. L'origine probable de cette église est antérieure à la fondation de la ville, quand Bilbao n'était qu'un village de pêcheurs. Cette cathédrale élevée au rang de basilique mineure possède un triforium et un déambulatoire comme toutes les grandes églises de pèlerinage. On peut voir une représentation récente de saint Jacques, une statue qui date de 1956. Poumon industriel de l'Espagne pendant un siècle, Bilbao a su se régénérer en une cité moderne du XXIe siècle, avec, comme symbole, le musée Guggenheim. Ce musée d'art moderne et contemporain est l'un des cinq musées de la fondation Salomon R. Guggenheim. La structure innovante du bâtiment a été dessinée par Franck Gehry dans le style qui l'a rendu célèbre. Sa silhouette est le fruit d'un assemblage singulier de pierre, de verre et de titane.
Office du tourisme de l'étape :
La basilique Santa Maria de Portugalete
description du parcours
Nombreux guides vous diront que cette étape courte (15 km) qui traverse des friches industrielles ne présente aucun intérêt et qu'elle peut aisément être effectuée soit en train soit en métro. Cela est vrai si vous avez l'esprit plutôt randonneur que pérégrinant. Et pourtant, depuis le Casco Viejo, en longeant le fleuve Nervión, cette étape présente un certain charme. Vous parcourrez, dès le départ, sur la rive gauche du fleuve une vaste allée piétonne, lieu de détente urbain des habitants de Bilbao, des promeneurs, des joggeurs et familles sans oublier skateboards et trottinettes. Vous traversez des proches banlieues portuaires et industrielles telles que Zorrotza, Barakaldo, Sestao qui nous renseigne, de manière tout à fait intéressante sur le glorieux passé industriel de Bilbao. Nous vous conseillons de partir vers les 9 h de façon à visiter le musée Guggenheim qui ouvre ses portes à 10 h. En repartant deux heures, plus tard, vous arriverez en toute quiétude (plat..plat) à Portugalete et consacrerez le reste de votre après-midi à découvrir cette ville qui ne manque pas d'attrait, notamment avec son fameux pont transbordeur, inauguré en 1883.
Vous pouvez aussi, après avoir parcouru l'allée piétonne durant 6 km, abandonner la rive gauche et rejoindre Portugalete, à partir de Zorrotza, en longeant la rive droite du Nervión.
description du dénivelé
description des curiosités
Si vous recherchez des traces jacquaires dans ces banlieues industrielles, vous serez déçu. Et pourtant, si vous passez par Barakaldo, dans la ermita San Antolín de Irauregi, vous pourrez découvrir une représentation de Santiago Matamoros. Si vous arrivez à Portugalete par la rive droite du Nervión, vous emprunterez le pont transbordeur qui est la principale curiosité de cette ville. Datant de la fin du XIXe siècle, il est l’œuvre de l'ingénieur Alberto de Palacio. Ses structures métalliques reprennent les mêmes principes de construction que les réalisations de Gustave Eiffel.
Office du tourisme de l'étape :
Visitez la galerie photos de cette étape
L'église Santa Maria de l'Assomption et le château, à droite, de Castro Urdiales
description du parcours
Cette étape, longue de 25,7 km pour 6 h 30 de pérégrination (ou de 34 km pour 8 h 45 de marche), nous fait quitter le Pays basque pour entrer en Cantabrie. Tout au long de la journée, des paysages divers et contrastés s'offriront à vous. Vous allez suivre durant 11,5 km le bidegorri, une allée cyclable et piétonne au revêtement de couleur rouge menant à la plage et à la passerelle (verte et blanche) de Zierbana. A la sortie du parking de Pobeña, allez à droite pour rejoindre une série d'escaliers qui permet d'atteindre le haut de la falaise. Suivez ce chemin en balcon qui longe la mer jusqu'à Ontón. Là, vous aurez le choix, soit suivre la N 634 jusqu'à Castro Urdiales en passant par Mioño (version 25,7 km), soit éviter le goudron de la N 634, en faisant un long crochet par Otañes, Santullán et Sámano avant d'atteindre la charmante ville balnéaire de Castro Urdiales. Si vous optez pour le chemin officiel qui s'éloigne de la côte,vous irez à la rencontre d'une nature calme.
description du dénivelé
description des curiosités
A La Pobeña, le contraste est saisissant, voire consternant : En se tournant vers l’intérieur des terres, vue sur raffineries de pétrole et cuves cyclopéennes. Si vous regardez vers la mer, vous découvrez une plage assez sauvage encadrée de falaises. Au sommet du massif rocheux, se dresse un ermitage tout blanc dédié à la Virgen del Socorro dans un jardin exotique aux arbres tortueux. Otañes est un ravissant village fleuri, dominé par le massif palais de Sierralta du XVIIe siècle, flanqué de deux tours et blasonné aux angles.
Castro Urdiales est un ancien village de pêcheurs, dont les magnifiques bâtiments et les belles promenades forment un heureux mélange d'ancien et de moderne. Le château phare, situé à côté de l'église Santa Maria de Asunción, est l'un des rares châteaux de Cantabrie, dans cet état de conservation. L'église précitée est le monument gothique le plus important de la région; sa construction date du XIIIe siècle. De la taille d'une cathédrale, elle conserve, outre un portail roman, les caractéristiques du gothique avec des chapiteaux finement ciselés, un triforium ajouré, des arcs-boutants et des contreforts. Une remarquable statuaire comprend un Christ gisant du XVIIe siècle, une Vierge romane du XIIIe siècle en pierre polychrome et des sculptures en bois polychrome représentant les Rois mages.
Vous serez séduit par le centre de cette cité en parcourant les ruelles dont les arcades abritent bars, restaurants et confréries de marins et de pêcheurs. Gardez un peu de temps pour admirer l'élégant front de mer avec ses hautes façades blanches Art Nouveau et ses bow-windows étincelants.
Office du tourisme de l'étape :
Visitez la galerie photos de cette étape
Notre Dame de l'Assomption à Hazas
description du parcours
Cette étape, plutôt contrastée, d'une longueur de 25,3 km vous demandera 6 h 30 de marche. Dans sa première partie, le chemin entre Cerdigo et jusqu'au-delà d'Islares aborde un bout de côte étonnant ou les sols et et les berges se composent de roches karstiques. Dans ce paysage, les chèvres mais aussi les vaches sont à l'aise. A l'embouchure du río Oriñón, le paysage et l'ambiance évoluent tandis qu'à la hauteur d'El Pontarrón, vous devrez choisir. Soit suivre le goudron de la N 634 pour rejoindre Hazas, au plus court (chemin historique), soit suivre le balisage officiel qui vous invite au plaisir de marcher, en passant par Rioseco, (15 km après votre départ) à travers les forêts d'eucalyptus de la Magdalena et de Lugarejos. Parvenu, à une borne jacquaire qui indique Laredo, 20,5 km, vous aurez parcouru 18 km depuis Castro Urdiales. Sur la fin de l'étape, une longue descente, à travers eucalyptus, chênes et châtaigniers vous conduira à Hazas et permettra d'observer la réelle tranquillité de ces habitats dispersés. Si vous êtes en forme, vous pourrez dépasser Hazas et marcher 6 km de plus pour atteindre Laredo.
description du dénivelé
A Islares, l'église San Marin du XVIe siècle reste l'ultime témoignage jacquaire. En arrivant à La Magdalena, vous avez devant vous l'immense église San Vicente nichée au milieu des arbres. Admirez sa façade classique d'une hauteur écrasante qui arbore un portail représentant Adam et Ève, surpris par le créateur après la faute originelle, bouche bée, bras pudiquement croisés. A l'intérieur, sur le retable principal, figurent deux représentations de saint Jacques qui côtoient des scènes de la Passion. Après cette localité, une piste parfumée grimpe, en zigzags dans les eucalyptus et conduit à la ermita San Mamés. A Hazas, vous pourrez découvrir un imposant édifice baroque, l'église Nuestra Señora del Valle (XVIIe siècle) qui abrite un autel dédié à saint Jacques. Ce dernier est représenté en un belliqueux Santiago Matamoros.
Office du tourisme de l'étape :
Visitez la galerie photos de cette étape
A Güemes, l'arrivée au refuge du Père Ernesto est incontournable
Encore une longue étape mais variée, supérieure à 30 km, riche en découvertes. Elle est originale, en effet, après 3 h de marche, soit 11,5 km parcourus depuis votre départ, vous arrivez à la pointe de Laredo et, à même le sable, vous allez embarquer sur un petit bateau pour une traversée de la baie afin de rejoindre la presqu’île de Santoña. Au-delà de cette localité, la côte est belle et ne présente aucune difficulté. Après avoir longé les hauts murs de la prison, vous atteignez la plage de Beria, suivez la clôture, le sentier monte et contourne une pointe rocheuse (passage impossible à vélo ou VTT), certains passages sont raides. Continuez à suivre le sentier qui redescend sur la plage d'Helgueras. Après 5 h de marche, et 20 km effectués, vous arrivez à Noja. Vous quittez le bord de mer pour pénétrer à l'intérieur des terres en passant par Castillo (km 25) et San Miguel de Meruelo. Vous accomplirez les derniers km dans la douceur et la tranquillité de la campagne de Güemes, où le refuge de Padre Ernesto, est devenu un lieu, voire une institution, très apprécié des pèlerins.
description du dénivelé
description des curiosités
En passant par Laredo, découvrez la vieille ville, classée site historique en 1970. Elle a été fondée au Moyen Age et formée d'une multitude de ruelles, elle conserve encore les ruines de ses anciens remparts ainsi que de grandes bâtisses construites entre les XVIe et XVIIIe siècles et de superbes édifices religieux dont l'église San Martin qui est la plus vieille église de la ville. Bâtie hors des murs, elle est connue sous le nom de Santa Catalina. Si vous le pouvez, découvrez l'église Nuestra Señora de la Asunción, bel édifice imposant du XIIIe siècle qui comprend un magnifique retable de Belén au bas duquel figure saint Jacques (XVe).
Votre courte traversée maritime vous conduit à Santoña, vielle cité tournée vers la mer qui possède trois forts. Rendez visite à l'église Santa María del Puerto, classée patrimoine historique et artistique national. Elle abrite principalement des éléments romans. A l'intérieur, les fonds baptismaux d'une seule pièce ainsi que les chapiteaux, très fins, datent du XIIe siècle.
Office du tourisme de l'étape :
Visitez la galerie photos de cette étape
L'Hôtel de Ville de Santander
description du parcours
Une journée tranquille qui vous permet de suivre le chemin côtier et vous offre un des plus beaux paysages du Norte, à condition de suivre le littoral après Galizano, 4,6 Km après votre départ. A Somo, pour la troisième fois, vous prendrez le bateau passeur pour une courte mais agréable traversée de la baie de Santander. Jouissez de cette belle vue sur cette grande ville, sans conteste, la plus élégante de la Cantabrie. Après avoir trouvé votre hébergement, consacrez l'après-midi à jouer les touristes et découvrir cette cité.
description du dénivelé
description des curiosités
En débarquant sur le quai, vous êtes accueilli par les sculptures modernes appelées "Los Raqueros". Elles représentent des jeunes, décrits par José María de Pereda, qui fin XIXe, début XXe siècle rodaient sur les docks et plonger dans l'eau du port pour récolter les pièces jetées par les badauds. Parmi les principaux édifices d'intérêt se trouve la cathédrale composée de la crypte du Christ et du temple principal, au-dessus, reconstruit à plusieurs reprises. Cet ensemble monumental présente une église haute édifiée au XIIIe siècle en style gothique et une église basse du même style. À l'intérieur, figure le tombeau du grand érudit Marcelino Menéndez y Pelayo sculpté par Victorio Macho. Découvrez aussi le magnifique cloître du XIVe siècle.
Offrez-vous une belle balade sur le front de mer en parcourant le très chic quartier du Sardinero. Enfin, admirez le palais de la Magdalena, inauguré résidence d'été du roi Alphonse XIII en 1913. La presqu'île héberge un petit zoo comprenant phoques et pingouins ainsi que les répliques des bateaux qui servirent à Francisco de Orellana pour explorer l'Amazonie.
Office du tourisme de l'étape :
Visitez la galerie photos de cette étape
Boo de Pielagos
description du parcours
L'étape est courte, moins de 14 km pour rejoindre Boo de Piélagos. La traversée de Santander n'est pas déplaisante, les rues commerçantes et les allées ombragées de la calle San Fernando sont très agréables. Pour retrouver la tranquillité, vous devrez traverser Peñacastillo et Santa Cruz de Bezana avant de retrouver la campagne et de rejoindre Boo de Piélagos, village tranquille desservi par le train que vous serez contraint d'emprunter pour atteindre Mogro. Une autre solution existe, partir directement de la gare (RENFE) de Santander pour rejoindre Mogro et effectuer l'étape Mogro/Santillana del Mar.
description du dénivelé
description des curiosités
Boo de Piélagos a toujours été un carrefour de chemins puisque la voie directe depuis Santander et la variante par Liencres se rejoignent ici. Les pèlerins devaient franchir le río de Mogro en empruntant une barque. Cet itinéraire jacquaire a été entièrement modifié au XVIIe siècle avec la construction d'un pont à Arce qui traverse la rivière. Doté de cinq arches, il était d'une grande importance stratégique car il reliait Santander à la Castille. Dans le village d'Arce vous verrez l'église Santa Marina, en grès rouge, dotée d'une tour clocher très massive.
Office du tourisme de l'étape :
Visitez la galerie photos de cette étape
La collégiale romane Sainte Julienne à Santillana del Mar
description du parcours
Cette étape commence de manière originale, car pour traverser le río Mogro, vous devez prendre le train car franchir le pont de chemin de fer à pied est interdit. Si vous êtes puriste, passer par Puente Arce et suivre le chemin officiel vous rallonge de 10 km. L'étape n'est pas fameuse en termes de paysage et patrimoine architectural, vous avez une occasion unique d'apprécier la compagnie de longues conduites industrielles qui vous mèneront jusqu'à Cudón puis Requejada. Vous marchez sur de petites routes alanguies sur les coteaux. Après avoir contourné de grands bâtiments industriels, vous arriverez au creux d'un vallon, à la belle Santillana del Mar, magnifique village fort bien restauré.
description du dénivelé
description des curiosités
Santillana del MarLa Nausée, collégiale Santa Juliana santa JulianaOffice du tourisme de l'étape :
Visitez la galerie photos de cette étape
Comillas : une agréable cité bien fleurie
description du parcours
Si vous êtes un(e) passionné (e) de patrimoine, cette étape est faite pour vous. Vous allez cheminer par un jeu de petites routes de curiosité en curiosité. Commencez, 3,5 km après votre départ par découvrir l'ermita San Pedro sur les hauteurs d'Oreña. 5 km plus loin, vous arrivez à Cigüenza pour admirer la gigantesque église San Martín due à la folie d'un colon. A mi-parcours, vous atteignez Cóbreces qui comporte différents monuments. Pour rejoindre Comillas, vous traverserez dans la seconde partie de votre étape de charmants petits villages traditionnels tels que Pando et Concha.
description du dénivelé
description des curiosités
Cigüenza doit sa gigantesque église San Martín à la folie d'un colon qui, de retour au pays, voulait copier l'église de las Capuchinas à Lima. Cette église bâtie au XVIIIe siècle, encadrée de deux tours, fait face à une demeure patricienne appartenant à la même famille. A Cóbreces, deux bâtisses néogothiques, fin XIXe siècle dominent la ville de leurs façades pastel : l'abbaye Santa maria de Villacelis et l'église San Pedro Advincula. Comillas présente un centre historique renfermant de belles bâtisses et des palais blasonnés du XVIIIe siècle. Mais si vous avez un seul monument à visiter, alors n'hésitez pas pour découvrir une merveille, la construction loufoque du célèbre Gaudi, " El Caprichio". La ville possède aussi un étonnant cimetière encadré par les ruines d'un ancien monastère gothique et dominé par une sculpture de style très pompier, L'Ange exterminateur, oeuvre de Josep Llimona.
Office du tourisme de l'étape :
Visitez la galerie photos de cette étape
Arrivée à Unquera
description du parcours
L'étape qui vous est proposée frôle les 30 km. La côte est très belle, et vous allez apprécier, dés le départ ces paysages lacustres qui constituent une réserve pour oiseaux aquatiques. Après 3 h de marche, vous parvenez à San Vincente de la Barquera, située dans le parc naturel de Oyambre, espace protégé parmi les plus importants de Cantabrie. Le relief ondulant vous offre de belles vues sur la côte mais aussi sur les imposants Picos de Europa. Après le petit village d'Acebosa, km 13,7, une rude montée vous permet d'atteindre le val de San Vincente, protégé et parallèle à la mer. Le chemin longe champs et prairies, hérissés de pierres karstiques et de bosquets d'eucalyptus. Après Serdio, km 20, lieu d'accueil des pèlerins, pendant des siècles, vous atteignez, Unquera, dernière ville de Cantabrie qui s'étale sur les rives du río Deva.
description du dénivelé
description des curiosités
Vous accédez à San Vicente de la Barquera par le pont de la Maza construit au XVe siècle. Sur les 32 arches d'origine, aujourd'hui il en reste 28. La principale curiosité est l'église Santa Maria de los Angeles édifiée entre le XIIIe et XIVe siècles. Elles est flanquée d'une grande tour et dotée d'un très beau portail roman. L'intérieur est dominé par un splendide retable baroque. A Estrada, remarquez la tour médiévale. Unquera marque la frontière entre la Cantabrie et les Asturies. Vous serez déçu(e) si vous recherches des traces jacquaires dans cette cité, riche de belles villas d'inspiration coloniale. Alors, découvrez la spécialité locale, las corbatas d'Unquera (les cravates d'Unquera), pâtisserie à base de pâte feuilletée.
Office du tourisme de l'étape :
Visitez la galerie photos de cette étape
Llanes: "Les cubes de la mémoire"
description du parcours
Cette étape, assez longue (27 km), riche en paysages contrastés vous conduit dans la province des Asturies. A peine, échauffé(e), à moins de 2 km du départ, vous arrivez à Colombres, village aux influences exotiques. Le chemin longe la côte et vous permet de découvrir des plages intimistes et encaissées entre les falaises. A partir de Buelna, (km 9,5) nous vous invitons à emprunter jusqu'à Andrín (km 21), le chemin côtier officiel avec les coquilles plutôt que de suivre la N 634. Ce chemin, hors goudron traverse maquis et forêt sur une côte sauvage éloignée des plages. Le voisinage du golf terminera votre parcours avant d'atteindre Llanes.
description du dénivelé
description des curiosités
ColombresIndianosQuinta Guadalupeermita del Santo Cristollanessidrerias Santa Maria del ConceyuOffice du tourisme de l'étape :
Visitez la galerie photos de cette étape
Ribadesella
description du parcours
Une belle étape de près de 30 km au programme mais vous avez la possibilité de faire halte à Nueva (km 18). Le chemin est moins sauvage que la veille mais se faufile dans un paysage toujours très varié. Si vous avez opté pour rejoindre Ribadesella, votre étape peut se résumer en deux parties. La première vous permet, de temps à autre de voir la côte où alternent petites plages et paysage plus sauvage jusqu’à Naves. Dans un deuxième temps, le chemin vous éloigne de la côte et se faufile en sous-bois sur des pistes forestières pour atteindre Nueva. Les 13 derniers km pour joindre Ribadesella sont agrémentés par un chapelet de hameaux présentant quelques intérêts patrimoniaux.
description du dénivelé
description des curiosités
Après deux heures de marche, en longeant le río de Barro, l'église Nuestra Señora de los Dolores édifiée au XVIIIe siècle rappelle les églises baroques du Brésil colonial. Après Niembo, le monastère San Antolin de Bedon d'une austérité cistercienne, fondé au XIIe siècle ne manque pas de charme. La plage de San Antolín invite à une pause et à la rêverie. Avant Nueva, l'antique chemin médiéval côtoie le mur d'enceinte du palais appartenant au Conde de la Vega del Sella. Après avoir franchi à Cuerres le río Guadamía sur un petit pont médiéval, vous parvenez à Toriello, vous pourrez voir un bel horréo. Dans le vieux centre-ville de Ribadesella, découvrez l'église Santa Maria Magdalena, bâtie sur l'emplacement d'une église romane. A parcourir aussi, la très belle criée construite en pur Arts déco. Ne quittez pas Ribadesella sans avoir dégusté un steak de thon en marmite, au poivron et aux pommes de terre.
Office du tourisme de l'étape :
Visitez la galerie photos de cette étape