Un nouveau départ, 5 janvier 2017

Grâce à l’impulsion et au pouvoir fédérateur de notre Grand Intendant Hugues MASSIS, le jeudi 5 janvier 2017 a été marqué pour la satisfaction générale par la création administrative de la Commanderie de la Province du Comtat-Venaissin. Celle-ci ne pouvait se célébrer que dans un lieu digne de l’événement et ce fut le cas, puisque, pour l’occasion, notre nouvelle consœur Marianne SCHLUMPP nous a accueillis sous les voûtes majestueuses et chargées d’histoire de sa chapelle St-Antoine, en Avignon. Du reste la plaque de la Confrérie Fraternelle des Jacquets de France lui a été remise officiellement par le nouveau Commandeur, concrétisant ainsi notre siège social administratif.

La Cérémonie fut riche en émotions, notamment lorsque notre ex-Légat Jean-Philippe MARTIN a remis solennellement au nouveau Commandeur Hugues MASSIS la patente officielle de la Confrérie délivrée par le Grand Commandeur National Bernard LEFILS. Mais à noter également beaucoup d’échanges variés et fructueux entre les participants à cette réunion, qui ont manifesté intérêt et engagement dans un esprit Pèlerin ouvert et confraternel. En projet-phare, le « réveil » ou la création d’une variante, la « Via AVENIO » : elle relierait le GR 653D « Via DOMITIA » (en provenance du Montgenèvre), de Cavaillon en passant par Caumont-sur-Durance pour venir en Avignon, rejoindre ensuite le GR 42 à Villeneuve-Lès-Avignon vers Aramon et Beaucaire pour rallier enfin Saint-Gilles-du-Gard par les bords du canal du Rhône à Sète et retrouver la « Via TOLOSANA » sur le GR 653. Tous nos vœux de prospérité accompagnent cette nouvelle Commanderie pour honorer, comme elle le mérite, notre Confrérie Fraternelle des Jacquets de France.

Le Maître des Écritoires Tina MASSIS/DELBUT

Marianne accueille les confrères, en tenue de pèlerin. La mascotte commence à marquer son impatience...

10 décembre 2016

Samedi 10 décembre 2016, la Confrérie « auvergnate » est rassemblée tôt le matin à Castrum Guidonis (Château de Guy, comte d’Auvergne, dénommé de nos jours Châtel-Guyon). Il ne fait pas très chaud et notre première visite aux Grands Thermes, sous les explications de Jean IMBERT, est frileuse.

Le Thermalisme à Châtel-Guyon n’est attesté qu’à partir du XVIIe siècle. A cette époque, les sources appartiennent au marquis de Chazeron, seigneur de Châtel-Guyon.
Plusieurs établissements thermaux se succèdent dans une atmosphère de conflits locaux, jusqu’aux thermes actuels qui datent du début du XXe siècle. Le hall qui nous accueille est magnifique ; il a une superficie de 200 m2 et une hauteur de 9 mètres se terminant par une voûte en stuc aux caissons ornés de rosaces avec deux escaliers aux courbes gracieuses. Le sol est couvert de mosaïques et de carreaux de grès. Les murs portent des carreaux de faïence polychrome et des frises en émaux or, vert et bleu.
Parmi les curistes célèbres, l’Histoire a retenu celui de Guy de Maupassant qui retrace dans son roman « Mont-Oriol », (1887) au sein du monde des affaires et des médecins, les péripéties de la « guerre des sources ».

Des soins du corps, les Grands Thermes, nous montons aux soins de l’âme, à l’église Sainte-Anne. Cette église paroissiale a été réédifiée au milieu du XIXe siècle à l’emplacement de l’ancienne chapelle du château comtal. A l’intérieur, les décorations murales nous étonnent par leur superficie et nous ravissent.
Elles ont été réalisées durant l’hiver 1956 par le peintre russo-estonien Nicolas GRESCHNY, dans la pure tradition byzantine. En 1945, cet artiste seul et exilé de sa patrie, devenue une république soviétique, s'installe dans le Tarn, crée un atelier d'iconographie et orne plusieurs églises de fresques.
Greschny s’empare de la totalité des voûtes et des murs pour donner libre cours à son talent. Il peint des scènes tirées de l’Ancien et du Nouveau Testament. Certains personnages empruntent les traits des habitants de Châtel-Guyon de l’époque de la réalisation.
Théologie et humour caractérisent ces représentations et notre guide Guy Estival nous transmet son enthousiasme. Il nous fait remarquer que les vitraux de l’église ont été réalisés en cristal de Baccarat.

Notre esprit est rassasié mais notre corps réclame. La pause méridienne permet de partager un très bon repas à l’hôtel de Paris.

Mais, il est déjà 14 h, la culture est intransigeante !! Pascal Piera, guide-conférencier commence la visite par le théâtre, symbole de la Belle Époque, entièrement rénové en 2013.

Ensuite, nous suivons Pascal qui nous entraîne dans les rues de Châtel-Guyon entre maisons et hôtels de luxe du XIXe siècle, la grande époque du thermalisme.

La journée s’est déroulée entre patrimoine et convivialité, deux points forts de la Confrérie.

Ultreia !

Jacques Pourreyron
Commandeur d’Auvergne

Les Grands Thermes Les Fresques de l'église Sainte-Anne Le Théâtre après sa rénovation Ancien hôtel de luxe datant d'un thermalisme florissant Belle demeure particulière

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Plaidoyer pour les abeilles!

le 20 février 2016

Nos confrères Marie Noëlle et Gérard sont passionnés par l’apiculture et, au moment où une lutte est engagée pour la protection des abeilles pour faire  interdire les insecticides néonicotinoïdes qui les tuent et découragent ainsi  les protecteurs de la nature que sont, entre autres, les apiculteurs, nous avons voulu en savoir plus sur leur passion et mieux connaître leur action au sein de ce  secteur méconnu qui pourtant est générateur d’un produit apprécié par tous : le miel !
C’est ainsi que nos confrères auvergnats étaient conviés, le 20 février dernier,  à une rencontre susceptible de favoriser leur connaissance sur l’apiculture et le monde fascinant des abeilles.
Marie-Noëlle et Gérard ont tout d’abord présenté le matériel de base de l’apiculteur, à savoir la ruche : le corps de ruche, les hausses, les cadres de cire destinés à recevoir le couvain, le pollen et le miel.
Gérard a poursuivi sur la colonie et les trois castes d’individus qui la composent, à commencer par la reine, la vraie femelle et pilier de la colonie, son rôle, sa naissance, sa morphologie, sa nourriture (gelée royale), sa fécondation, le déroulé de sa vie….Marie a enchaîné sur les ouvrières, tout d’abord sur leur anatomie qui permet de comprendre comment elles peuvent fabriquer la gelée royale, le miel, la cire, la propolis et comment elles rapportent le pollen. Elle nous a ensuite expliqué les différents métiers  de l’abeille au cours de leur courte vie : nettoyeuse puis nourrice, jusqu’à butineuse, en passant par bâtisseuse, conditionneuse, ventileuse, gardienne….
Un mot aussi de Gérard nous parlant des faux-bourdons, les mâles et de leur vie quelque peu pathétique avant de poursuivre sur le cycle de la colonie selon les saisons, avec l’évolution de la ponte de la reine, les abeilles d’été et les abeilles d’hiver ainsi que les essaimages.
Marie a poursuivi en nous faisant partager leur vécu avec notamment deux anecdotes amusantes concernant des captures d’essaim puis s’est appesantie sur la récolte du miel avant que Gérard nous donne quelques conseils pour acheter du miel de bonne qualité.
Furent ensuite abordés les fléaux qui s’abattent présentement sur les colonies d’abeilles : les trop nombreuses maladies, ainsi que les dégâts imputables aux pesticides, notamment les néfastes néonicotinoïdes (1) avec leurs conséquences : effondrement des colonies entraînant la chute de la production de miel en France depuis 20 ans au point que le pays est passé de l’autosuffisance à l’importation de 65% de ses besoins….
Cette causerie a passionné nos 22 confrères présents au point de n’entendre aucune abeille voler au cours de l’intervention de Marie-Noëlle et Gérard que nous remercions très vivement pour nous avoir introduit dans ce monde méconnu mais bien vivant que représentent  les abeilles qui méritent pleinement notre protection et notre soutien tellement elles sont à nos yeux le symbole de la vie laborieuse et qui, de ce fait, nous les rendent sympathiques et pourtant si fragiles et  à la merci de l’homme pour le meilleur mais aussi pour le pire….
Pour cette dernière raison, les abeilles doivent se mettre sous la protection des leurs meilleurs amis : les apiculteurs et elles encouragent très fortement ceux-ci a être les fers de lance de leur survie en invitant aussi tous les protecteurs de la nature à signer la pétition en cours : pas folle la guêpe !

(1)Vous pouvez signer la pétition en cliquant sur le lien ci-dessous!Merci


 

Marie présente "la tenue de combat" du bon apiculteur Gérard décrit les différentes parties d'une ruche Gérard: un apiculteur appliqué... Marie: "Y a t-il des questions dans la salle? Les ruches de nos confrères: Marie et Gérard

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A la recherche de Pierre le Vénérable

24 avril 2016

Infatigables chercheurs et friands de nouvelles découvertes, nos jacquets auvergnats sont partis à la recherche de traces laissées par Pierre le Vénérable et ont abouti le samedi  23 Avril à Sauxillanges  qui fut, dès le Xe siècle, un centre spirituel des plus importants. En 927, un monastère y fut fondé et devint une des cinq filles majeures de l'ordre de Cluny et dont l'influence s'étendait sur une grande partie de la Basse-Auvergne.
A la Révolution Française, le monastère fut dépecé et vendu. Il fallut attendre 1987, pour que l'association "Pierre le Vénérable" en sauva le fleuron : l'ancienne chapelle Notre-Dame-du-Bois, dite aussi, " Chapelle du Prieur". L'association porte en effet le nom de "Pierre le Vénérable" en hommage à un des grands abbés de l'ordre de Cluny (1122-1156), Pierre de Montboissier, né vers 1092, près de Sauxillanges et entré comme oblat au prieuré. Notre confrérie d'Auvergne avait donc fait le bon choix en se rendant ici pour découvrir (ou redécouvrir) ce site clunisien qu'a tant aimé notre regretté Marcel PICAND qui fut à la base même de la renaissance de ce haut lieu.
Nous remercions très vivement l'Association "Pierre le Vénérable" de nous avoir accueillis dans le cadre de cette belle journée !

La Maison du Patrimoine, ancienne chapelle Notre Dame du Bois Le cloître Arrivée de Pierre de Montboissier, futur Pierre le Vénérable, avec ses parents au prieuré de Sauxillanges (Vitrail du XIXe siècle) "L'Eau-Mère"

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La confrérie d'Auvergne en terre bourbonnaise

Le 5 mars 2016

Nos confrères auvergnats ont quitté leurs terres pour rendre visite à leurs voisins du Bourbonnais et découvrir ainsi le beau village de Charroux, classé "un des plus beaux villages de France" et quelques kilomètres plus loin l'abbaye Saint Vincent de Chantelle. Ces deux localités sont traversées par un chemin secondaire de Compostelle (GR 300) qui relie Vézelay au Puy en Velay en passant par Clermont Ferrand. Nos pèlerins et convers auvergnats ont particulièrement apprécié cette journée ponctuée par un agréable déjeuner pris à "La Ferme Saint Sabastien".... Notre Commandeur de la province d'Auvergne Bernard LEFILS  a été, là encore, un parfait organisateur associant judicieusement le culturel et le gastronomique ce dont aucun de nos confrères présents ne se plaindra.... Vous trouverez, en cliquant sur le lien ci-dessous, le compte-rendu de cette belle journée relaté avec moult détails par notre confrère Jacques POURREYRON toujours à l'affût de tout ce qui touche à l'histoire et dont il sait si bien faire profiter les pèlerins et convers de notre confrérie....

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De la muraille qui entourait Charroux subsiste  cette tour de guet (XIVe) De belles pierres traduisent avec émotion ce que fut cette bourgade de Charroux... Déjeuner partagé à "La Ferme Saint Sébastien" de Charroux Reconstitution par maquette de ce que fut Chantelle L'abbatiale Saint Vincent de Chantelle

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