L'équipe du Comtat Venaissin à l'accueil.

Le buffet du "Carrefour des Provinces".

Le chapitre est lancé dans la fraternité et la convivialité.

Vue du Palais des Papes depuis notre centre d'hébergement à Villeneuve-lez-Avignon.

Les premières fortifications d'Avenio furent édifiées sous la colonisation romaine au Ier siècle. Une évolution notable dans les fortifications date du XIIe siècle. Ils furent édifiés autour de la ville, pour la protéger, une double enceinte avec fossés qui correspondait au tracé de l'enceinte romaine. Avec l'installation des papes à Avignon, la cité s'agrandit et des faubourgs se construisirent à l'extérieur des murs.

Vue sur la cathédrale Notre-Dame-des-Doms, située entre le rocher des Doms et le palais des papes. De style roman provençal, elle date de 1150, puis fut agrandie aux XIVe et XVIIe siècles par des chapelles latérales.

Ce chef-d'œuvre de l'art roman provençal possède plusieurs pièces d'art, sculptures mais aussi mobilier.

Monsieur le chanoine Daniel BREHIER nous accueille et commente l'histoire de cette basilique.

Le groupe quitte la basilique pour rejoindre notre guide-conférencière pour la visite du Palais des Papes.

La célèbre cour intérieure du Palais des Papes.

Les Armoiries de Clément VI au-dessus de la Porte des Champeaux.

Porte du XIIIe siècle.

Pendant plus de deux heures, notre guide conférencière va nous faire partager ses remarquables connaissances sur l'histoire des Papes en Avignon.

La salle du Grand Tinel désigne l'ancien grand réfectoire ou salle des festins. Cette pièce, aux proportions impressionnantes puisque très haute de plafond et couvrant 48 mètres de long sur 10,25 mètres de large, était aussi utilisée lors des conclaves. Son lambris était recouvert, au XIVe siècle, d'étoffe bleue parsemée d'étoiles figurant la voûte céleste.

Les deux fauconniers de la chambre du cerf.

Située au deuxième étage de la tour Saint-Jean, la chapelle Saint-Martial retrace par ses peintures les points forts de la vie de saint Martial. Elle fut réalisée par Matteo Giovannetti de Viterbe entre 1344 et 1345.

Nous cheminons entre rues et ruelles pour rejoindre le pont...d'Avignon.

Notre guide nous raconte la légende et l'histoire de la construction de ce pont, mondialement connu.

Nous sommes allés jusqu'au bout mais nous n'avons pas eu le temps de...danser.

Large d'à peine 2,5 mètres, le pont prenait appui sur l'île de la Barthelasse où se trouvaient de nombreuses guinguettes au XIXe siècle : on dansait donc sous et non « Sur le pont d'Avignon » comme le raconte la chanson, à moins que celle-ci ne fasse référence non pas au pont de Saint-Bénezet en partie détruit depuis le XVIIe siècle mais à son remplaçant en bois édifié un peu plus loin, en 1811, sur le site de l'actuel pont Édouard Daladier.

Vue depuis le pont Saint-Bénézet.

Le groupe au pied du portail monumental de la charteuse Notre-Dame-du-Val-de-Bénédiction à Villeneuve-lez-Avignon.

L'allée des muriers conduit à l'ancien logis du prieur où se trouve actuellement l'accueil des visiteurs.

Cette église dénommée Saint-Jean-Baptiste, puis Sainte-Marie, a été édifiée par le pape Innocent VI. À sa création (1353-1356) elle ne comportait qu'une unique nef et trois travées, ce qui était suffisant pour les douze pères et les frères. Cette église sera agrandie une première fois en 1360-1361 pour abriter le tombeau de ce pape avec la construction au sud de l'église d'une nouvelle abside pentagonale et d'une travée de nef. Cette construction sera prolongée en 1363-1365 par la réalisation d'une deuxième et troisième travée. Enfin, en 1372, à l'ouest des deux nefs, sera réalisée une troisième travée réservée au chœur des convers.  L'église a perdu au XIXe siècle son abside qui s'est effondrée. L'ensemble offre un spécimen typique de l'art des maîtres tailleur de pierre avignonnais du XIVe siècle. Certaines pierres du mur latéral portent des signes divers qui sont en fait la signature des maçons (des marques de tâcheron), ce qui permettait de les payer en fonction du travail effectué. Les doubleaux et les nervures retombent sur des culots sculptés.

Marc Pairet explique le rôle de la corde à neuf noeuds dans la construction des édifices.

Marc démontre que l'on peut résoudre....

....la quadrature du cercle.

La salle du chapitre.

La bugade, pièce où l'on lavait le linge, a été restructurée au XVIIe siècle. Elle ouvre sur la prison, composée de sept cellules, trois au rez-de-chaussée et quatre à l'étage. D'une surface de 12 m2 environ, les cellules sont dotées d'une cheminée. Certains pères demandaient à séjourner dans ces cellules en pénitence ou par mortification. La prison accueillait également à la demande de l'évêque les membres du clergé séculier qui avait commis des délits. Dans les murs ou voûtes de chaque cellule, une lucarne est aménagée qui pointe vers un autel situé dans une chapelle à l'étage, ce qui permettait au prisonnier de suivre l'office.

Chambre d'une cellule. À côté de l'entrée de chaque cellule, une petite porte de bois sert de passe-plat. Le passage est ménagé dans le mur de façon oblique, de sorte que les frères ne pouvaient pas se voir et n'étaient pas tentés de se parler. Chaque cellule se compose de trois pièces : on pénètre par l'Ave Maria, dotée d'une cheminée et d'un oratoire, qui communique avec une chambre (cubiculum) et une pièce consacrée aux travaux manuels. Un balcon couvert et un jardin complètent le lieu de vie du père chartreux.

La chapelle, ainsi que le tinel avec lequel elle communique, appartient au palais que s'était fait construire Étienne Aubert après avoir été élu pape. Les murs de l'abside ont conservé de belles fresques réailisées par Matteo GIOVANNETTI, peintre attitré de Clément VI et Innocent VI. Représentation de la Visitation.

Le cloître Saint-Jean est situé à l'emplacement de l'ancienne cour du palais du cardinal Aubert. Après qu'il eut été détruit par un incendie, le petit neveu d'Aubert y installe douze cellules de moines. Le centre du cloître est occupé par une fontaine qui distribuait en eau l'ensemble de la chartreuse. Depuis le bassin de la fontaine, une canalisation alimentait, en sous-sol, le cloître des morts, la cour du sacristain et le quartier des convers. Le bassin, couvert d'un édicule de la fin du XVIIIe siècle, date du XVIIe siècle.

Cérémonial d'ouverture en début de l'assemblée générale.

Vue de l'assistance durant l'assemblée générale.

Apès l'AG, il est temps de partager dans la bonne humeur, le dîner.

Soirée détente dans l'univers de l'Illusion.

A la tombola, au profit de notre caisse de solidarité....les gagnants sont nombreux !!

Visite du Chais du domaine Saint-Pierre d'Escarvaillac.

Est-il besoin de commenter ?

Le déjuner provencal pris dans la salle du XIIe siècle, concocté par le chef Jean-Marc Larrue. Entrée...

Plat....

Dessert...

Un moment particulier : Revêtir l'habit de pèlerin dans le parking...

Grand moment du chapitre 2018 : Bénédiction de la plaque marquant le km "zéro" de la Via Avenio par Monsieur le chanoine, Daniel Bréhier.

La pluie a, un peu cessé, le temps de prendre cette photo...

Les Jacquets lors de l'office religieux du 1er novembre à la basilique métropolitaine Notre-Dame-des-Doms.

Notre confrère Jean-Philippe lit une épître.

A la fin de l'office, les Jacquets de France quiitent la basilique, précédés de M. le Chanoine Daniel Bréhier et de leur bannière.

Quels symboles !! la coquille et le buste de Saint-Jacques mis à l'honneur en ce 1er novembre 2018 en la basilique métropolitaine ND-des-Doms en terre de Comtat Venaissin.

Un grand et beau moment du chapitre : la bénédiction de notre bannière.

Les Jacquets de France entourent M. le chanoine Bréhier dans le coeur de la basilique à la fin de la cérémonie.

Le chapitre 2018 prend fin.

 

Le Grand Commandeur Michel Larrue accueille les participants.

Le temps des agapes est venu.

Les jacquets ont plaisir à se retrouver autour du " carrefour des provinces ".

La tourte aux pommes de terre connaît toujours du succès...

....les patisseries aussi !

Le musée Soulages

Déjeuner à Rodez...après les nourritures spirituelles, le repas aveyronnais est le bienvenu.

Et comme toujours, la convivialité est de mise...

....autour de chaque table.

Les organisateurs du chapitre Jacques et Jean-Pierre en pleine conférence...

La cathédrale de Rodez

La nef de la cathédrale

En cette superbe fin d'autome, l'ombre est la bienvenue pour souffler un peu et se concentrer sur les commentaires détaillés de notre guide.

Magnifique vue de Rodez du haut de la cathédrale.

Les Jacquets ont revêtu leur tenue de pèlerin pour la traditionnelle assemblée générale.

Une assemblée particulièrement attentive.

Le parc de notre lieu d'hébergement baigné d'une belle brume matinale.

On ne s'en lasse pas.

Vue de Laguiole

La dégustation, tant attendue...achève la visite.

 

Avant de passer aux agapes, il faut subir le discours de bienvenue du Grand Commandeur !! (crédit photos du chapitre : C. Buty, G. Couturier, M. de Gaetano, J. Trouvé; un grand merci).

Les choses sérieuses peuvent commencer...

Paysage de la douce campagne périgourdine

Musée de Lascaux IV : Centre international de l'art pariétal. L'architecture fait partie intégrante de l'expérience du visiteur. Ce bâtment semi-enterré, construit au pied de la colline de Lascaux s'intègre parfaitement dans le paysage local.

L'intérieur du musée offre un vaste espace baigné par la clarté naturelle

La réplique représente la totalité de la grotte originale qui n'est plus accessible au public. À l’intérieur de cette réplique, l’atmosphère est celle d’une véritable grotte. Il y fait frais et sombre. Les sons sont assourdis; les visiteurs peuvent y apprécier la splendeur des œuvres, dans une atmosphère authentique, avec un minimum d’interruptions.

Déjeuner à Laugerie Basse

Belle assemblée en attente des mets périgourdins...

Carottes râpées à la Périgourdine...

 ...pour suivre, steak grillé maison...

Et pour achever ce premier déjeuner, le traditionnel yoghourt "made in Dordogne" !!

A la découverte de la Roque Saint-Christophe. Longue de 1 km et haute de plus de 80 mètres, la Roque Saint-Christophe constitue le plus grans site troglodytique d'Europe. Ces cavités natuelles ont été occupées par l'homme de la Préhistoire puis ensuite modifiées pour devenir un fort et une cité du Moyen âge jusqu'au début de la Renaissance.

Vue de la falaise de la Roque Saint-Christophe sur la vallée

Malgré un vent très frais, les membres de la confrérie écoutent avec attention, notre guide Didier, fort sympathique, cultivé et plein d'humour

Ce véritable mur de calcaire long d’un kilomètre et haut de 80 mètres, sans cesse sapé par la rivière et le gel, s’est creusé d’une centaine d’abris sous-roche et de longues terrasses aériennes.

Notre guide nous fait revivre les conditions de vie au sein de cette falaise

Un conservatoire de machines de génie civil a été reconstitué en hommage aux grands bâtisseurs médiévaux.

Le treuil à tambour

Le treuil horizontal

En ces lieux, exista une église...

Porte monolithique et échaffaudage

Comme si vous y étiez...Dans les grottes et abris du site, les recherches archéologiques ont permis de mettre au jour un nombre considérable d’objets (Silex taillés, os gravés, instruments de musique, armes et outils).

Grand escalier taillé dans la falaise et salle de garde

La Maison forte de Reignac est construite sur un escarpement surplombant la vallée de la Vézère.

Infiniment plus grand que l’on peut le soupçonner vu de l’extérieur, la façade cache d’impressionnantes salles souterraines et aériennes, Grande salle d’Honneur, salle d’armes, salle à manger, salon, cuisine, chambres, chapelle, cachot, cul de basse-fosse (oubliettes), cave.

Outre sa protection naturelle, cette fortification présente de nombreux éléments défensifs : bretèche, assommoir, bouches à feu et meurtrières.

La cuisine

La salle à manger

La grande salle d'honneur

Ouverture de la traditionnelle assemblée générale ordinaire

Nos consoeurs et confrères, attentifs à l'écoute des différents rapports

Démonstration de cavage. Le mot « cavage » signifie : action de creuser en l’occurrence pour chercher des truffes. Le cavage est un sport canin très spécifique et peu répandu en France.

Le cavage se pratique à l'aide d'un instrument à manche court, le cavadou, et du flair affûté d'un porc ou d'un chien.

Les chiens ont bien travaillé...

L' écomusée de la Truffe de Sorges dévoile les mystères du diamant noir, à travers une muséographie entièrement renouvelée, le sentier de découverte vous conduira sur le causse calcaire à la découverte de la flore et de la faune particulières aux truffières.

Il est temps de déguster le " Diamant noir" !!

Départ pour la visite de la cathédrale Saint-Front

Cage d'escalier de l'hôtel de Lestrade. La construction de l'hôtel de Lestrade remonte au XVIe siècle. Son nom se réfère à la famille Lestrade de la Cousse qui l'a occupé. Il porte également le nom de maison Lajaubertie ou maison La Joubertie, d'après une autre famille, les Chabrier de la Joubertie.

Le principal élément remarquable de la demeure est son escalier Renaissance en pierre de plan carré, avec un vide central délimité par quatre colonnes. Au rez-de-chaussée et au premier étage ainsi qu'aux paliers intermédiaires, les plafonds à caissons de l'escalier sont ornés de sculptures en bas-relief, la plus notable représentant Vénus et Éros.

La cathédrale Saint-Front est bâtie dans le centre-ville de Périgueux, sur le tombeau de saint Front de Périgueux, l'évangélisateur légendaire du Périgord, qui a donné son nom au quartier central de la ville (« Puy-Saint-Front ») au Moyen Âge. Simple église à l'origine (aux débuts du Ve siècle), elle a subi plusieurs destructions et reconstructions, pour devenir, à partir de 1669, la cathédrale du diocèse de Périgueux. Elle est classée monument historique en 1840, érigée aussi en basilique mineure en 1897, et inscrite au patrimoine de l'humanité au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en 1998. Cette cathédrale à coupoles a été presque entièrement reconstruite lors de la restauration entreprise par Paul Abadie au XIXe siècle. Sur le modèle de la basilique Saint-Marc de Venise, le plan de la cathédrale est en forme de croix grecque et ses cinq coupoles à clochetons annoncent une parenté singulièrement directe avec les édifices religieux de l'architecture byzantine39, comme l'église des Saints-Apôtres de Constantinople, qui a servi elle aussi d'inspiration pour les architectes de la cathédrale Saint-Front.

Intérieur de la cathédrale.

Ce grand tetable est situé sous la coupole sud. Cette oeuvre du XVIIe siècle évoque l'histoire de l'Assomption de Marie.

Saint Jacques en sa chapelle à l'intérieur de la cathédrale

La tour Mataguerre est une tour de fortification française datant du XIIIe siècle.

Des jacquets bien sages à l'intérieur de la tour écoutent les explications de notre guide. Construite sur le rocher, la tour est de forme circulaire, avec une base plus évasée que le corps principal. Elle est couronnée de mâchicoulis et comporte des archères (meurtrières)..

Le Musée Vésunna : un chef d'oeuvre architectural de Jean NOUVEL. Au cœur de la ville antique de Périgueux, en 1959, des fouilles ont révélé les vestiges d’une vaste maison gallo-romaine, la domus de Vésone, richement décorée de peintures murales. Occupée du Ier au IIIe siècle, cette demeure était contemporaine de l’amphithéâtre et du temple de Vesunna (la Tour de Vésone) dont les imposants vestiges sont encore présents dans le parc du musée. La demeure était aménagée autour d’un jardin central. Les salles chauffées par hypocauste, une cuisine, des salles de réception, des bains, témoignent de la richesse de ses habitants.

Musée Vésunna : le grand péristyle. Au coeur de la domus, le péristyle est caractéristique des grandes maisons romaines. Il s'agit d'un jardin entouré d'une galeris à colonnade qui donne accès aux principales pièces de la maison.

Musée Vésunna : cette peinture murale réalisée lors de la construction de la première maison, au milieu du Ier siècle après J. C. resta en place jusqu'au milieu du IIe siècle. Sa partie basse, protégée par les remblais de l'exhaussement, fut retrouvée lors des fouilles sur une hauteur maximale de 1 mètre. son décor s'inspire des peintures retrouvées à Pompéi (fin du IIIe style-début du IVe style pompéien).

Musée Vésunna : Chapiteau toscan orné de dauphins affrontés et colonne à décor cloisonné.

Musée Vésunna : Mercure, statue en calcaire de Périgueux du IIe siècle.

Musée Vésunna : Hercule au jardin des Hespérides

Une soirée inoubliable grâce aux remarquables talents de conteur de Daniel CHAVAROCHE

Les Jacquets revêtus de leur tenue de pèlerin lors de l'office religieux du 1er novembre en l'église de Sorges

Les Jacquets entourent les deux prêtres ayant co-célébré l'office.

Belle haie d'honneur

 

Le monastère "Les Annonciades" qui accueille nos confrères. En haut de la photo et à gauche, on aperçoit l'hélicoptère de la sécurité chargé de veiller sur nos confrères !

Le parc du monastère des Annonciades : un  havre de verdure.

Début des hostilités : le vin est tiré, il faut le boire !

Pas de temps à perdre : dès le premier soir, une conférence est donnée par Jean-Claude Capelli !

Première matinée : Rendez-vous place Gordaine

En route pour l'hôtel Lallemant

Façade de l'hôtel Lallemant donnant sur la rue Bourbounnoux : elle comporte trois niveaux surmontés d'une toiture couverte d'ardoises et percée de deux lucarnes de style classique. La corniche imposante règle sur toute la façade, interrompue par un fronton curviligne. Ces élèments correspondent aux transformations opérées par la famille Dorsanne au XVIIeme siècle. Le décor de cette façade reste dans la tradition gothique, hormis la travée centrale qui possède une ornementation italianisante : baies encadrées de pilatres à fûts plats avec un décor en faible relief de vases et de rinceaux d'une exceptionnelle finesse, fenêtres surmontées de coquilles.

L'hôtel Lallemant : la cour haute comporte une  tourelle en encorbellement. Elle est éclairée par de petites fenêtres encadrées de balustres, et retombe sur un cul de lampe figurant un "fou" sculpté (Voir image suivante).

"Fou" sculpté : cul de lampe de la tourelle à encorbellement.

Hôtel Lallemant : le passage voûté de la cour haute donne accès à un escalier à vis en oeuvre commandant la distribution intérieure.

L'hôtel Lallemant édifié à l'extrême fin du XVeme siècle. Quelques explications données par Jean-Claude Capelli au sein de la cour haute où nos confrères sont réunis...

Une porte encadrée de pilastres et surmontée d'un médaillon à l'Antique sculpté en bas-relief et représentant un empereur romain....(Voir détail photo suivante).

Détail de la photo précédente : un empereur romain

Des sculptures d'étranges animaux ornent les façades...

Oui....animaux vraiment étranges !

Ces sculptures sont nombreuses et étranges !

Le célèbre plafond à caissons sculptés de l'oratoire est supporté par des pilastres cannelés dont les chapiteaux représentent les symboles des évangélistes (le lion de saint Marc, l'aigle de saint Jean, l'ange de saint Mathieu et le taureau de saint Luc).

La salle à manger d'hiver est nantie d'un remarquable plafond à caissons en bois supporté par une poutre maîtresse décorée de bucrates. Les lettres du plancher sont disposées de manière à figurer des formes octogonales, au centre, elles dessinent une croix de saint André.

La cheminée de la chambre basse: le manteau de cette cheminée est supporté par un jeu subtil de pilastres adossés : celui de l'intérieur est surmonté d'un chapiteau et celui qui se greffe dessus se termine par une console profilée en volute. Le manteau de cette cheminée est décoré avec les emblèmes royaux (le porc épic pour Louis XII et l'hermine pour Anne de Bretagne, des trophées d'armes sont sculptés sur les petits côtés.

Détail de la cheminée : les emblèmes royaux (le porc épic pour Louis XII et l'hermine pour Anne de Bretagne).

Le Grand Cabinet en Ebéne de l'hôtel Lallement : Il est tout à fait caractéristique de la production qui émerge à Paris au cours du premier quart du XVIIe siècle avant de trouver son épanouissement dans les années 1640-1650 puis de passer de mode au cours de la décennie suivante. - A gauche : la Métamorphose de Florilla et Melissa et à droite la Métamorphose de Bruchus et Limax. (Issues d'un ouvrage intitulé "Flora seu de florum cultura" un traité de floriture écrit par le Père Giovanni Ferrari).

Dans la partie centrale, la plus secrète : le théâtre, un jeu subtil de marqueterie de bois de diverses essences.... Certains pourront voir aussi autre chose qu'un simple théâtre !

Les remparts: le mur d'enceinte de la ville gallo-romaine est édifié au milieu du IVe siècle. "Avaricum" (nom latin de Bourges) est alors capitale de la province d'Aquitaine Première.

Jean-Claude Capelli commente ces vestiges du passé !

Un déjeuner agréable apprécié de nos confrères...

Après un agréable déjeuner, il nous faut vite nous rendre à la cathédrale Saint-Etienne pour entrevoir ce rayon lumineux présent à un endroit précis le jour du solstice d'été.....

Chef d'oeuvre de l'art gothique classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1992, la cathédrale de Bourges n'en recèle pas moins de précieux témoins de l'art des sculpteurs romans. Nos confrères vont la découvrir dans un instant !

A 13 h 45, nos confrères entrent en la cathédrale pour apercevoir le rayon lumineux au moment où le soleil est à son apogée....(en réalité le soleil à midi est décalé à 14 h).... Nous étions donc en place un quart d'heure avant d'observer le phénomène....

Les dimensions de la cathédrale Saint-Etienne sont impressionnantes....

Jean-Claude Capelli nous parle quelques instants avant "midi solaire" !

L'emplacement où doit se porter le rayon lumineux est parfaitement tracé.... Hélas, notre attente fut déçu car le soleil timide à cet instant n'a pu pénétrer la cathédrale.... Il faudra maintenant attendre l'année prochaine pour vivre ce "lumineux" moment !

Quelques explications sont données en termes "techniques".....

Au sein de cette "crypte", sont entreposés les restes du jubé.... Cet ensemble taillé dans la pierre, tient son nom de "Jube domine benedicere", paroles prononcées durant la messe par le diacre incliné devant le célébrant avant la lecture de l'évangile. Par extension, jubé devint le nom de la construction séparant la nef, accessible aux fidèles, et le choeur réservé au culte divin.

Malgré la fragmentation on prend conscience que ce jubé fut un véritable chef d'oeuvre qui n'a laissé aucun confrère indifférent....

La reconstitution du jubé qui nous est présenté est bien pâle à côté de ces pierres travaillées avec amour par des compagnons émérites !

Le tombeau du Duc Jean de Berry (1340-1416) frère du roi Charles V. Ce tombeau, oeuvre du sculpteur Jean de Cambrai, n'est qu'une partie du cénotaphe qui s'élevait à l'origine dans la Sainte Chapelle que le duc fit édifier entre 1392 et 1397 dans son palais de Bourges,pour y être inhumé.

Les pieds du Duc Jean de Berry reposent sur un ours enchaîné et muselé, animal héraldique qu'on retrouve sur son blason.

Au fond de la rotonde de la "crypte", on découvre une mise au tombeau de pierre peinte. Celle-ci fut offerte vers 1520 par le chanoine Jacques Dubreuil que l'on voit agenouillé (seule statue non polychrome) aux côtés de son saint patron, l'apôtre Jacques le Majeur . Sous un baldaquin à caissons Renaissance sont représentés la Vierge, soutenue par Saint Jean, les trois saintes femmes, Nicodème et Joseph d'Arimathie chacun à une extrémité du suaire sur lesquel repose le corps du Christ.

Une épure, grandeur nature, de la rose (baie circulaire dont le tracé ressemble au dessin d'une fleur) qui orne la façade ouest de la cathédrale est gravée sur le dallage : la "crypte" servit d'atelier aux tailleurs de pierre.

Après la visite de la crypte, on ne peut quitter la cathédrale Saint-Etienne sans admirer ses superbes vitraux : Saint Jacques, bien sûr, retient toute notre attention !

Le vitrail de saint Jacques : Détail

Parmi les scènes décrites, on portera notre attention sur "le lavage des pieds"....

....et la Cène....

Après l'intérieur de la cathédrale, les confrères se consacrent à la découverte de son extérieur, de ses superbes sculptures, de ses multiples portails....De gauche à droite, nous avons successivement le portail saint Guillaume (2éme batisseur de la cathédrale de 1199 à 1209), le portail de la Vierge, le portail du jugement dernier, le portail saint Etienne et le portail saint Ursin. Tous se situent au sud.

La construction de la  cathédrale Saint-Etienne de Bourges débute à partir de 1195. En 1215, sont terminés le chevet, le choeur et le double déambulatoire. La nef et la façade seront réalisées entre 1225 et 1255 et la cathédrale consacrée en 1324.

Nous découvrons le portail, le plus célèbre : Le jugement dernier! récemment restauré, il est dominé par le Christ sculpté au tympan. Il est entouré par les symboles des évangélistes, les apôtres sculptés au linteau, des anges et les vingt-quatre vieillards de l'Apocalypse aux voussures. Les statues-colonnes qui encadrent le portail sont d'une identification plus malaisée. Les colonnes ornées de motifs géométriques auxquelles elles sont adossées sont couronnées de chapiteaux historiés parmi lesquels on reconnaît Adam et Eve chassés du paradis ou le roi David jouant de la harpe. Les pièdroits du portail sont aussi ornés de figures de l'Ancien Testament. Sur le tympan, la Vierge  à l'enfant trône sous un baldaquin et reçoit l'adoration des mages. Elle est entourée par l'Annonciation, la Visitation et des bergers ajoutés à l'époque gothique.

Jean-Claude Capelli nous commente le portail nord. Comme pour les portails localisés au sud, celui du nord provient de la réutilisation d’éléments de l’ancien édifice roman.

Le tympan, mutilé, représente la Vierge en majesté présentant l’Enfant Jésus. Annonciation et visitation à droite, adoration des mages à gauche.

Deux personnages féminins non-identifiés...

....certainement des reines de l'Ancien testament...

Le porche présente de beaux éléments sculptés, de grande qualité.

Portail sud : Les quatre évangélistes.

Portail Ouest : Saint Ursin. Saint Ursin est l'un des Saints du Berry, et pour cause, c'est lui qui serait venu christianiser les terres berrichonnes, devenant par conséquent le premier évêque du diocèse de Bourges.Il est fêté le  9 novembre.

Le portail Saint-Ursin (XI et XIIe siècles) : ce portail roman est un vestige de la collégiale Saint-Ursin qui se situait dans le quartier Bourbounoux. Elle a été détruite au XVIIIe siècle. La représentation des travaux des mois est un thème fréquent dans les portails sculptés romans et gothiques. En revanche, les scènes de chasse ou tirées de fables sont exceptionnelles. (Pour les voir, veuillez cliquer sur la photo pour l'agrandir).

Une nouvelle journée débute avec la découverte de l'Abbatiale de Plainpied....

L'abbatiale Saint-Martin de Plaimpied est l'une des églises du Berry roman parmi les plus belles et les plus visitées; elle est dotée d'une envoutante crypte de la fin du XIème siècle.

Le chevet révèle toute la pureté architecturale du chœur. L'abside centrale a retenu toute l'attention des constructeurs. La partie supérieure est ornée d'arcatures aveugles qui se prolongent sur les murs du chœur et du transept. Les larges baies sont à colonnes d'angle, surmontées de chapiteaux soignés.

La partie supérieure est ornée d'arcatures aveugles qui se prolongent sur les murs du chœur et du transept. Les larges baies sont à colonnes d'angle, surmontées de chapiteaux soignés.

Les imagiers romans se sont emparés des colonnettes, pilastres, chapiteaux et modillons. Les motifs géométriques et les entrelacs hérités de l'art celte côtoient des formes d'inspiration mozarabe et une infinie variété de thèmes propres à l'époque romane : rinceaux, tiges enroulées parfois habitées, feuillages, animaux réels ou fantastiques, etc.

Chapiteau extérieur. Les chapiteaux historiés illustrent des scènes bibliques ou la vie des Saints. Spécifiques de l'art roman, ils apparurent vers 1060 pour disparaître avec l'art gothique qui transpose l'enseignement sur le vitrail.

Chapiteau extérieur. En Berry, les chapiteaux historés  sont peu fréquents mais souvent de grande qualité plastique et de haute valeur symbolique.

A son entrée dans l'église, le visiteur est frappé par la luminosité et l'élévation. Le chœur, édifié au tout début du XIIe siècle, est le témoin de cette belle période de maturité de l'architecture romane. Le plan est en croix latine à absidioles échelonnées. En Berry, ce type est le plus fréquent.

 La voûte en cul de four qui couvre l'abside est soutenue par trois arcades en plein cintre reprises par des colonnes qui prennent appui sur le sol. Dispositif novateur qui, en soulageant le mur, permit aux constructeurs d'ouvrir trois baies en plein cintre de largeur inhabituelle.  Les chapelles latérales, étroitement accolées à l'abside centrale, sont voûtées d'arêtes. Elles s'ouvrent sur le chœur par deux grands arcs en plein cintre retombant sur des colonnes engagées. Cette solution très répandue en Poitou et en Saintonge donne au chœur toute son amplitude et offre de très belles perspectives architecturales.

Le choeur d'architecture audacieuse (XIIe siècle), abrite un remarquable ensemble de chapiteaux, d'une parfaite lisibilité et de grande portée symbolique.

Situé dans la nef l'exceptionnel chapiteau de " La tentation du Christ au désert "est un pur joyau de l'art roman. C'est le seul chapiteau historié de l'église. Il tient une place particulière et s'adressait aux nombreux pèlerins qui, au Moyen Âge, faisaient étape à Plaimpied. Oeuvre de transition entre Roman et Gothique, il est le fruit du savoir-faire d'un compagnon, artiste habile au talent extraordinaire, venu de Bourgogne. L'influence clunisienney est manifeste. Par l'harmonie de sa composition, ses qualités plastiques, l'originalité dans la manière de traiter le thème, il se démarque nettement des réalisations similaires. C'est aussi la parfaite illustration de la mise en concordance de l'Ancien et du Nouveau Testament qui constitue l'iconographie chrétienne de l'époque médiévale.

Le Chapiteau de la sirène, situé à droite de la grande baie du fond de choeur, traduit l'influence bourguignonne, en particulier du Brionnais et de la priorale de La Charité sur Loire. Cette sirène-poisson à deux queues, vêtue comme une Princesse, lissant ses longs cheveux nous renvoie aux anciennes légendes celtes et peut-être, à la féee Mélusine.

Trio de chats.

En Berry, les chapiteaux historiés sont peu fréquents mais souvent de grande qualité plastique et de haute valeur symbolique.

Les compositions dérivées du modèle corinthien dominent. Les sept chapiteaux du collatéral nord constituent un ensemble très homogène considéré comme étant l'oeuvre d'un même artiste ou d'un même atelier. Ils se caractérisent par des épanelages très articulés, des compositions parfaitement équilibrées, une manière vigoureuse de traiter les volumes et une remarquable habileté à faire jaillir les éléments végétaux et figurés du fond de corbeille.

L'accroupi - L'homme accroupi a déjà effectué son retournement. La position indique qu'il a entamé une réflexion féconde afin de se libérer des derniers liens qui lui enserrent encore une jambe.

Les monstres dévorants - Avant de poursuivre sur le chemin de l'initiation, libérez-vous des pesanteurs matérielles qui vous écrasent. Que vous soyez conscients ou insconcients elles vous retiennent d'être un homme debout. En dévorant votre esprit, votre sens du discernement, elles sont l'obstacle à l'acquisition de la véritable Connaissance.

Les Atlantes - Ils doivent leur nom au géant Atlas qui, s'étant révolté contre Zeus, avzait été condamné à porter la voûte céleste sur ses épaules. Les pieds posés sur la base du chapiteau, les Atlantes sermblent soutenir des mains et de la tête la voûte de l'abside. Symbole de l'unité, de l'intercesseur, celui dont les hommes ont besoin pour établir une relation avec les choses célestes. Les Atlantes sont souvent considérés comme étant le symbole du peuple des prêtres, soutien de l'église et propagateurs de son enseignement.

Les compositions dérivées du modèle corinthien dominent. Les sept chapiteaux du collatéral nord constituent un ensemble très homogène considéré comme étant l'oeuvre d'un même artiste ou d'un même atelier. Ils se caractérisent par des épanelages très articulés, des compositions parfaitement équilibrées, une manière vigoureuse de traiter les volumes et une remarquable habileté à faire jaillir les éléments végétaux et figurés du fond de corbeille.

Les pélicans - A gauche, le personnage barbu représente le sage, celui qui a appris et qui enseigne. Le regard fixé en direction du sanctuaire, il désigne ainsi sa source d'inspiration, il est associé à la palme, symbole de victoire et de réussite. Le pélican illustre le plus souvent l'amour parental. Le christianisme reprend cette croyance antique pour en faire un symbole d'eucharistie. Le X dessiné, par leurs cous noués, est à rapprocher de la symbolique du nombre 10 : celui-ci évoque l'accomplissement de l'Oeuvre et sa multiplication.

La crypte de Plaimpied est édifiée à l'emplacement d'un ancien lieu de culte celte dont les caractères énergétiques sont d'un niveau important. Son architecture actuelle et les quelques documents conservés, permettent de la dater de la seconde moitié du XIe siècle. Son plan dessine un déambulatoire avec en son centre un espace limité par quatre colonnes monolithes disposées en carré parfait et surmontées de chapiteaux pré-romans simplement épannelés. L'ensemble est couvert de voutes d'arête en pierre de blocage recouvert d'un enduit de mortier de chaux portant encore des traces de peinture.

Au Moyen-Âge, la crypte était fréquentée par de nombreux pélerins, ils y accédaient par deux couloirs, pratiqués sous les collatéraux, qui prenaient à l'entrée de la nef.

La crypte de Plaimpied est chargée de symboles. C'est la caverne primitive qui nous renvoie au culte ancestral de la déesse-mère, déesse de la fécondité et de la fertilité. La croix svastika, peint sur une clé de voute du côté sud, traduit les cycles de naissance et renaissance, de vie et de mort. La crypte est dédiée à saint Jean-Baptiste, prototype des ermites occidentaux. De là, découle l'orientation du bâtiment en direction du solstice d'été.

. L'ensemble de la crypte est couvert de voutes d'arête en pierre de blocage recouvert d'un enduit de mortier de chaux portant encore des traces de peinture.

Lignières : La place du marché comporte une halle datant du XVIe siècle où se tiennent encore les marchés. Cette fois, la halle va accueillir nos confrères pour un fraternel déjeuner....

Un agréable déjeuner nous est servi avant de rejoindre Chezal-Benoît.

Qu'il est bon de discuter mais...la journée n'est pas terminée.

La fondation de l’abbaye de Chezal-Benoît s’inscrit dans le renouveau monastique qui marque la fin du XIe et le début du XIIe siècle. Fondée par un moine italien venu en 1093 de Vallombreuse, la communauté conserva de son origine une volonté réformatrice et fut à l’origine d’une nouvelle réforme monastique regroupée au sein de la congrégation cazalienne à la fin du XVe siècle et finalement intégrée en 1636 à la congrégation de Saint-Maur.

Les bâtiments conventuels, reconstruits aux XVIIe et XVIIIe siècles, sont utilisés par un hôpital. En revanche, l’église, devenue paroissiale, a conservé une puissante façade, percée d’un élégant portail dominé par trois larges baies, qui n’est pas sans évoquer Vézelay.

Ce portail, divisé par un trumeau, s’orne de chapiteaux au riche décor végétal. Longue à l’origine de plus de 60 mètres, l’église est désormais privée de son transept et du chœur bénédictin à cinq chapelles échelonnées qui ont été abattus en 1827. Typiquement roman, le portail rappel les édifices voisins du bourbonnais de la même époque.

De superbes chapiteaux sculptés entourent de chaque côté le portail...

Ce chapiteau finement ciselé sépare les deux portes d'entrée....

Il subsiste six travées d’une vaste nef couverte d’un berceau brisé et dotée de collatéraux, qui abrite des stalles du XVe siècle et une Vierge de pitié.

Superbe alignement de stalles....

"La fontaine des Moines": En même temps que les fidèles se rendait au tombeau de Saint André le Bienheureux ils allaient boire ensuite à cette fontaine en y trempant le linge des malades pour obtenir leur guérison. Cette fontaine a été réhabilitée il y a peu de temps ....

Pierre Catoire signe le livre d'or de l'église....sous le contrôle vigilant de notre consoeur Christiane....

L'église Saint Benoît à La Celle-Condé est l'objet de toutes les attentions de nos confrères....

L'église date de la fin du XIe et du XIIe siècle. Elle est dédiée à saint Denis. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1862.

Le chevet de l'église: on voit les ouvertures de la crypte...

Nous sommes accueillis par Alain Manssens, maire de la commune....

Le portail occidental est surmonté d'un double rang de claveaux en plein cintre sous une archivolte ornée de billettes. De chaque côté, deux petites colonnes dont les chapiteaux sont ornés de têtes, d'animaux et de fruits. L'un des chapiteaux représente un personnage avec deux monstres.

La nef comporte une partie haute surélevée d'environ l,70 m, à laquelle on accède par un escalier de dix marches.  La nef est entièrement nue. Elle est couverte d'une charpente apparente qui a été reprise en 1780, comme l'indique la date sur une inscription portée sur un entrait. Quatre fenêtres en plein cintre dans la nef. Une arcade en plein cintre sépare le chœur non vouté de la nef. Deux fenêtres dans le chœur.

La nef comporte également une partie basse dont le dallage présente des croix gravées recouvrant des sépultures.

 Des fresques murales sur le mur nord et l'arc triomphal.

Nos confrères très attentifs aux explications données par Alain Manssens

Un tracé qui mérite d'être déchiffré se situe sur le mur sud de l'église...

Alain Manssens nous le décrypte ....

.....avec de nombreux croquis à l'appui!

L'église conserve intacte une crypte d'une grande beauté qui s'étend sous le chœur. On y accède par deux larges couloirs voûtés, en légère pente. Le niveau de la crypte est à peine inférieur à celui de la partie ouest de la nef.

La crypte elle-même est divisée en trois parties voûtées chacune, séparées par deux rangs de quatre colonnes monolithes, galbées et annelées. Les chapiteaux sont composés de deux parties : l'une est lisse et l'autre restée à un état plus grossier qui attendait peut-être d'être sculptée.

La cypte renferme une statue de saint Denis portant sa tête dans ses mains et un petit sarcophage qui aurait, dit-on, contenu des reliques du saint.

Statue polychrome de Saint Denis dans la crypte

 Les chapiteaux sont composés de deux parties : l'une est lisse et l'autre restée à un état plus grossier qui attendait peut être d'être sculptée.

En se plaçant à un endroit précis on entrevoit entre deux colonnes la silhouette d'un curieux personnage.... L'âme d'Isis planerait-elle dans la crypte de l'église ?

Avant notre banquet de Saint Jean un apéritif partagé met en appétit !

Des confrères auvergnats heureux de partager ensemble le verre de l'amitié...

Alain MANSSENS qui nous a accueillis avec beaucoup de chaleur en sa salle des fêtes de La Celle-Condé.

Une photo-souvenir avant de passer à table!

Avant de partager le pain et le vin le rituel de table unit en pensée l'ensemble de nos confrères....

L'ordre de foi renforce encore en solenneté les paroles du rituel

Alain Manssens s'assure que rien ne manque....

Nous sommes à pied d'oeuvre pour la mise en place du feu de Saint Jean...

Dernier point de détail pour le rituel de Saint Jean...

Les torches ont fait leurs oeuvres, le bucher s'est enflammé!

Quel ressenti en nos coeurs que cette ardente flamme peut faire jaillir!

Nos confrères sont conscients de vivre un très beau moment de fraternité...

Le feu se meurt.... Saint Jean a été honoré comme il se doit....il est tard et l'heure de clore cette belle et fraternelle soirée !

Pierre Catoire offre la médaille de la confrérie à la mère supérieure de la congrégation "Les Annonciades"

Un très vif remerciement à toute la communauté religieuse qui s'est dépensé sans compter pour que notre séjour soit serein et agréable !

Hugues Massis, notre Grand Intendant remet aussi un fanion aux armoiries de notre confrérie...

 

C'est parti et bien parti...Notre buffet d'accueil fait recette!

Il y en a pour tous les goûts!

Les traditionnelles huitres, amenées par nos confrères bretons, ne font pas défaut!

Notre première journée commence par la visite contée de Talmont...

Pierre DUMOUSSEAU, conteur, sait captiver son auditoire!

Nous découvrons avec ravissement l'église Sainte Radegonde de Talmont.

Approchons-nous pour la découvrir plus en détails...

Un cimetière jouxte l'église sainte Radegonde...les chrysanthèmes ornent les tombes...nous sommes à la Toussaint!

L'église sainte Radegonde possède de beaux modillons dont l'interprétation n'est pas toujours évidente! Découvrons en quelques uns!

Un panneau que nous connaissons bien rappelle que nous sommes sur un chemin de Compostelle...

Les roses trémières embellissent le site....

Une jolie vue saisie par notre photographe Michel...

Flâneries dans les vieilles rues de Talmont...

Un environnement enchanteur....

Avant de débuter notre repas...les confrères sacrifient à un rituel de table à la gloire de saint Jacques...

Il eut été dommage de ne pas profiter des bienfaits de la région....

Une joyeuse et fraternelle ambiance préside à nos repas...

Départ de notre croisière au port de Royan

Le phare de Cordouan se profile au loin....

L'église Sainte Radegonde de Talmont est encore plus jolie vue de notre bâteau!

Les "carrelets" des filets de pêche spécifiques de la région...

L'Assemblée Générale est présidée par notre Grand Commandeur Michel LARRUE

Une partie de l'assistance au cours de l'Assemblée Générale

La satisfaction du devoir accompli ?

Remise du diplôme à notre Commandeur d'Auvergne Paul RODDIER en remerciement du travail accompli durant ces dernières années.

Nous retrouvons notre conteur Pierre DUMOUSSEAU pour une veillée faisant suite à une journée bien remplie!

Cette fois c'est le général Lafayette qui nous accueille pour une journée nouvelle à Rochefort!

Le général Lafayette enseigne les bonnes manières de l'époque!

En avant toute....

Pas facile la révérence initiée par Lafayette!

La corderie de Rochefort...côté pile...

La corderie de Rochefort...côté face...

Que peut-on bien découvrir au sein de la corderie? Des cordes et des noeuds bien entendu!

Nos confrères très attentifs devant les explications données au sein de la corderie...

L'Hermione est un peu le "clou" de cette journée...

Il est fier...il est beau...ohé les matelots!

Sur le pont de l'Hermione les explications succèdent aux explications!

Des canons...à la hauteur de l'événement!

On ne quitte pas Saint Jacques sans lui avoir fait une petite visite!

Quel plaisir de côtoyer Saint Jacques....

Remise des diplômes à nos nouveaux "jacquets" qui ont vécu leur intronisation...

Une certaine fierté à arborer le diplôme reconnaissant le titre de "Jacquet"

Nous passons aux choses sérieuses avec une conférence donnée par notre confrère Jean-Marie Sicard sur le thème "L'érotisme au XIIe siècle"...

Nos confrères "Jacquets" durant la messe dominicale...

Sortie de la messe devant l'église de Meschers