Entrée des Grands Thermes (Crédit photos de notre confrère G. Couturier).

Hall des Grands Thermes

Ancienne cabine dédiée aux soins thermaux

L'église Sainte-Anne a été construite en 1845 sur une colline appelée « le Calvaire ». Elle a été rénovée en 1956.  Elle comprend 800 m2 de fresques réalisées en 1956 par Nicolas Greschny, qui retracent toute l'Apocalypse (dernier livre du Nouveau Testament).

Dans le chœur est représentée la divine liturgie du Ciel et de la Terre.

Les vitraux de l'église ont été réalisés en cristal de Baccarat.

Inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 2003, le théâtre de Châtel-Guyon, symbole de la Belle Époque, incarne le lieu de rendez-vous théâtral, musical et cinématographique de la cité thermale. Fermé durant plus de dix ans, d'importants travaux de restauration, intérieurs et extérieurs, ont débuté fin 2013 et se sont achevés en 2016.

Le théâtre a été construit sur le modèle des salles à l'italienne.

Cet ancien hôtel thermal de luxe devrait être reconverti en immeuble d'habitation.

Le prestigieux ancien Continental Hôtel a été converti en appartements.

 

 

Façade de l'Hôtel de Ville. (Crédit photos majoritaire de notre confrère G. Couturier).

L'aigle impérial....ne trône plus sur le fronton de l'Hôtel de Ville

Cette plaque de rue en hommage à notre saint patron nous a comblés.

Maisons médiévales en centre ville.

Nos consoeurs et confrères déambulent dans ce quartier du vieux Billom, si attachant.

La maison du Boucher (XVe siècle).

Nos confrère en pleine discussion devant les maisons à colombages.

L'église Saint-Cerneuf, de style gothique poitevin a été fortement remaniée au cours de l'histoire.

Portail ouest de l'église Saint-Cerneuf.

Nef de l'église Saint-Cerneuf.

Tableau représentant Jésus guérissant les possédés.

 la crypte romane, est un vestige de la collégiale édifiée à la fin du Xie ou au début du XIIe siècle. Elle abrite la statue en bois de saint Cerneuf, classée mobilier historique; saint Cerneuf vêtu d'une tunique courte et d'un manteau tient une palme de martyr et une bêche.

Dans la crypte, un chapiteau carolingien fait office d'autel.

Sur une des colonnes de la crypte est peinte une croix rouge templière.

Les fresques qui ornent le plafond de la chapelle de la famille Aycelin de Montaigut ont été réalisées au XIVe siècle.

Tombeau de Hugues Aycelin de Montaigut

Groupe en calcaire sculpté représentant la mise au tombeau de Jésus.

Magnifique piéta.

Détail des pentures du portail ouest : merci à celui qui a réalisé ce tracail.

Nous quittons à regret ce voyage dans le temps...médiéval.

Un visage dans le quartier médiéval.

Vue de Billom

 

La Maison du Patrimoine, ancienne chapelle Notre-Dame-du-Bois.

Concertation entre confrères lors de la découverte de Sauxillanges.

La Maison du Patrimoine : Vue longitudinale des voûtes de la chapelle du Prieur..

La chapelle Notre-Dame-du-Bois, dite chapelle du Prieur est ornée de cinq clefs de voûte superbes. attribuées respectivement aux Bourbons (armes de France: "d'azur à trois fleurs de lys"), à Jacques d'Amboise ("palé d'or et de gueules"), à Johannes des Laurents prieur au moment de la construction de la chapelle ("étoile à six branches sous un lambel à trois pendants en chef"), à Carolus de Bourbon 73e prieur ("d'azur à trois fleurs de lys d'or au bâton de gueules") et à Cluny ("un glaive et deux clefs croisées").

La chapelle Notre-Dame-du-Bois, dite chapelle du Prieur est ornée de cinq clefs de voûte superbes. attribuées respectivement aux Bourbons (armes de France: "d'azur à trois fleurs de lys"), à Jacques d'Amboise ("palé d'or et de gueules"), à Johannes des Laurents prieur au moment de la construction de la chapelle ("étoile à six branches sous un lambel à trois pendants en chef"), à Carolus de Bourbon 73e prieur ("d'azur à trois fleurs de lys d'or au bâton de gueules") et à Cluny ("un glaive et deux clefs croisées").

Une représentation de Pierre le Vénérable

Marcel PICAND et son épouse, malheureusement prématurément disparus. Marcel PICAND contribua à mettre en exergue le patrimoine de Sauxillanges.

Cette façade de la Maison du Patrimoine devrait être prochainement restaurée.

La Maison du Patrimoine côté sud

Le cloître, aujourd'hui privatisé.

Les constructions au sein de la cité témoignent de l'importance de Sauxillanges au Xe et XIe siècle

Une enigmatique sculpture rongée par le temps...

Ancien monastère qui accueillit très longtemps une école saint Joseph et qui montre à lui seul l'importance de Sauxillanges au XVe siècle

Saint Joseph veille toujours jalousement sur cet ancien monastère!

L'église paroissiale de Sauxillanges

L'intérieur de l'église paroissiale

Un vitrail du XIXe sècle au sein de l'église paroissiale montre l'arrivée de Pierre de Montboissier, avec ses parents au prieuré de Sauxillanges....

Déjeuner entre confrères

Emplacement d'un ancien lavoir au bord de l' "Eau-Mère"

 

 

Début de notre visite de Charroux : il ne fait pas chaud mais la joie est dans les coeurs....

Deux murailles clôturaient la ville (l'interne daterait  du XIVème siècle). Ne reste de la muraille interne que deux portes, la porte d'occident et celle d'orient et cette tour de guet restaurée qui en un temps a servi de prison.

L'église Saint-Jean-Baptiste au clocher tronqué.

Pourquoi ce clocher tronqué ? Plusieurs hypothèses sont évoquées dans le compte-rendu à votre disposition!

Le clocher tronqué!

Le portail de l'église Saint-Jean-Baptistel

A l'intérieur de l'église, nous nous rendons compte qu'elle fait partie des églises dites de transition Romano-Gothique. Le chœur est du XIIème siècle donc roman et la nef gothique voûtée en berceau. Les chapiteaux sont à crochets ou à motifs végétaux. Deux piliers romans coté chœur, deux gothiques coté nef.

Le personnage est une enigme car il est représenté avec un habit court l'apanage des esclaves  mais avec une coiffure finement ondulée l'apanage de la noblesse! Il porte un livre tenu fermé et, de ce fait, au contenu ésotérique....

Fresque énigmatique de la lune représentée et découverte sur un mur de l'église...

Chapiteau qui semble difficile à interpréter...

Chapiteau décoratif avec des pommes de pin qui symbolisent l'abondance...

Sur ce chapiteau, une tête de tanneur, payée par la confrérie des tanneurs après le passage des protestants en 1568 et la dégradation qui a suivi.En fait, ce visage semble féminin et très souvent lorsqu'un chapiteau est représenté par un visage, il s'en trouve un autre du sexe opposé... Ordinairement le féminin est positionné côté nord et le masculin côté sud....

Les vitraux sont du second empire.

Saint Sébastien

Le Beffroi de Charroux. Il est animé par une horloge publique du XVIème siècle qui sonne toujours les heures

Le clocheton du Beffroi

La plus ancienne maison de Charroux. Au moyen-age, Charroux était une ville artisanale. Bien que la plupart des échoppes aient disparu, on aperçoit dans la disposition des façades les traces des anciens commerces. La plupart de ces demeures sont à colombage

L'éclairage des rues de Charroux était assuré par des lanternes comme celle-ci...

Il est agréable de cheminer dans ces ruelles pavées, chargées d'histoire...

Ce vélo planté là semble insensible au temps qui passe....

Subsistent de belles traces d'un brillant passé dont Charroux garde jalousement bon nombre de secrets...

Notre confrère découvre "La cour des Dames". Cette dénomination découle d'une légende. Les femmes venaient en ce lieu travailler, filer la quenouille ou autres occupations féminines et les hommes les rejoignaient pour leur faire la cour. On l'appelait, avant, cour du château.

Notre confrère Jacques Pourreyron prend des notes bien utiles pour le compte-rendu que vous pouvez découvrir en cliquant sur le lien qui vous est proposé !

Place de la baume, (Baume voulant dire grotte). Ici trône un des nombreux puits. Charroux est en effet affublé du qualificatif de ville aux 300 puits.

Rentrés par la porte d'Occident malgré la herse et l’assommoir, nous nous dirigeons vers le musée.

Nous entrons dans le musée de Charroux. Remarquable visite qu'il serait trop long de décrire, ce musée souhaité par la municipalité en 1959 fut inauguré en 1982.

Le christ du Toral: Par un miracle, ce magnifique Christ du 12e siècle a été sauvé quand, le 25 novembre 1793, les croix de la commune de Charroux furent descendues pour être brûlées ou brisées à la "Chaume Saint Sébastien". Les croix servaient depuis le moyen âge à démarquer le territoire de la ville franche de Charroux.  On remarquera que les bras sont situés nettement en dessous des épaules ce qui est un positionnement d'accueil et non de souffrance...

Un angelot: symbolique du souffle (XIV-XVe siècle)

"La belle inconnue de Charroux" En 1982 fut découvert ce beau bas-relief de dimensions impressionnantes (170 x 60) en pierre de Charroux qui pose des problèmes aussi bien  d'identification iconographique que de datation: les experts le font osciller entre l'époque romaine et la renaissance.Quoiqu'il en soit, l'exhibition évidente de la nudité du corps de cette belle inconnue semble plutôt parler en défaveur d'une Marie Madeleine Pénitente qui, en tant que sainte, est toujours représentée habillée ou, du moins, couverte de plumes ou de cheveux.En revanche ce bas relief exhibe tout ce qui, dans le corps, fait allusion à la fertilité, le lierre ou la vigne, symbole de la vie éternelle, sortant de l'espace de la mort, symbolisé par la tête de mort et soulignant plutôt le sexe de la femme au lieu de la cacher. Et puis, il y a encore un autre  détail autrement  plus troublant: le spectateur attentif ne tardera pas beaucoup à découvrir, entre les jambes de la belle inconnue, la tête d'un animal genre hippopotame, la gueule ouverte dont on voit clairement les dents tournées vers le sexe de la femme. Or contrairement à ce qu'on pourrait croire, pareille présentation symbolique-emblématique n'est pas rare du tout: elle symbolise l'origine (la source)d'un fleuve (de l'eau, de la vie).En l'état actuel on pencherait pour une interprétation "païenne" à choisir entre Vénus, Vanitas, Hygicia ou la Source et la Vie.On remarquera encore 3 arbres présents sur la sculpture représentant le paradis: cela pourrait laisser supposer, autre hypothèse, qu'il s'agit peut être d'Eve d'autant que la tête de mort est également présente et symbolise Adam... De la à penser à Adam et Eve chassés du paradis!

Un musée riche en témoignage du passé qui mérite une visite approfondie....

Dans le musée: une vieille photographie prise vers 1900 et représentant des artisans de Charroux avec leur famille et  avec leurs outils spécifiques à leur profession...

 Restaurant "La Ferme de Saint Sébastien". Du très bon restaurant gastronomique, on retiendra le punch local qui allie jus de pomme et eau-de-vie dégusté avec de succulents macarons dont l'un célèbre le mariage de la pâte d'amande avec la moutarde rouge aux raisins.

Spiritualité et gastronomie font bon ménage au sein de la Confrérie d'Auvergne ...

Après voir découvert Charroux....

Après avoir découvert Charroux....et avant de nous rendre à Chantelle!l

Un pèlerin en Bronze appartenant à "La ferme du Pèlerin" et que le propriétaire des lieux s'est fait un plaisir de nous montrer....Merci!

Avant de nous rendre à  l'abbatiale Saint Vincent de Chantelle, nous découvrons par cette maquette ce que fut cette cité protégée de Chantelle avec son château et son abbatiale.

Nous arrivons à l'abbatiale saint Vincent...

L'abbatiale Saint-Vincent est remarquablement proportionnée. Elle est composée d'une nef, flanquées de bas-côtés, d'un transept saillant dont les bras comprennent deux travées, l'une dans le prolongement des bas-côtés, et l'autre plus étroite sur laquelle s'ouvre une absidiole à l'est; enfin d'un choeur en hémicycle, précédé d'une travée droite, et entouré d'un déambulatoire à trois chapelles rayonnantes.

L'édifice a été bâti en deux périodes consécutives assez proches l'une de l'autre.La première à la fin du XIe siècle, comprenant le choeur, le transept et la travée orientale du bas-côté nord; la seconde dans la première moitié du XIIe siècle qui vit la poursuite de la construction de la nef et des bas-côtés, interrompue au niveau de la première travée occidentale.

Le choeur de l'abbatiale

Un personnage nu accroupi dans des feuillages: homme ou femme? Eve tenant dans sa main gauche un objet (un serpent?) ?Le genou plié montre un homme statique peu enclin à la réflexion...

Le bas du chapiteau est décoré d'une couronne de quatre palmettes trilobées. A l'angle gauche, une face d'homme rayonnante, à droite une tête de femme enveloppée de voiles.... Le jour et la nuit? Le soleil et la lune?

Corbeille évasée; épannelée sur trois niveaux avec feuillages timbrés de croix et deux masques (un seul exécuté) sonnant de la trompe.Il sonne peut être le rappel pour reprendre la parole de Mathieu "Soyez prêt on ne connaît ni le jour, ni l'heure"!

A l'angle gauche un homme accroupi, main droite levée, main gauche au flanc; au milieu un regard monstrueux; à l'angle de droite une femme accroupie, main droite sur le flanc en symétrie au geste de l'homme, en main gauche elle tient un objet dont la poignée est ornée d'une croix. Il n'est pas rare de trouver le mâle et la femelle nus, accroupis. On en donne alors l'interprétation suivante: le couple sexué est générateur de toute vie humaine.Main sur le genou l'homme n'est pas en position de recherche de la vérité!

Aux quatre angles, des masques rappelant des porcs crachent des feuillages.Sur la partie droite un chien chasse un lapin.Le fait de manger des feuillages traduit la partie la plus basse, la plus animale de l'humain et on sait que les feuilles vertes exprime en terme symbolique l'espèrance....

Les personnages sont dans une position hiératique, bras droit relevé sur la poitrine, main ouverte paume tournée tournée vers l'extérieur, et la main gauche disposée sous le coude du bras droit. Cette église est pourvue de chapiteaux d'un archaïsme surprenant tant par la technique de la taille en réserve que par la figuration, tributaire des traditions celtiques. Les deux mains sur le coeur peuvent aussi signifier l'enfermement de l'influence spirituelle!

Le chapiteau dit "de la chouette", feuillagé, à trois niveaux est très riche. Sur la gauche une chouette? A l'angle opposé, n'est ce pas une musaraigne qui pointe son museau?Tout en haut, deux oiseaux à long col, très stylisés, symètriques, semblent boire dans la même coupe. Parmi les motifs empruntés à l'iconographie antique, la sculpture romane a communément utilisé la composition des animaux affrontés. Il existe beaucoup de cette représentation de deux griffons ou deux oiseaux  dans les constructions romanes.Ils sont  placés symétriquement de chaque côté d'un calice. Ils remplissent le rôle de gardiens de ce vase auquel la chrétienneté donna un sens eucharistique..Ce symbole traduit aussi l'union entre l'homme et Dieu, le calice symbolisant le Christ.Les animaux affrontés peuvent également traduire le combat ou l'opposition entre la nature humaine et la nature divine... N'oublions pas non plus que la chouette est assimilée à la sagesse car elle voit dans la nuit, elle a une vision dans les ténébres...

Un homme debout, habillé d'un bliaud serré à la ceinture à laquelle sont suspendues deux clés.Dans sa main droite, il tient ce qui pourrait être un rouleau ou un phylactère renfermant les textes de la loi ou  le plan de l'église, soit l'acte de fondation du monastère; dans sa main gauche, il porte une sorte de marteau ou d'herminette. La tradition s'accorde à voir en ce personnage le constructeur de l'église; fondateur moral qui détient l'autorité symbolisé par les clés et fondateur matériel qui défriche et taille, ce qui symbolise l'outil qu'il tient en main.

Un homme debout, habillé d'un bliaud: il a les bras levés et semble soulever ou soutenir un épais rinceau (ornement fait d'éléments végétaux disposés en enroulement) qui se termine en volute. Il donne l'impression de porter les arcades qui viennent d'être sculptées et qui composeront l'église...

De grands feuillages stylisés, comme ciselés, encadrent une niche rectangulaire dans laquelle deux petits personnages très semblables sont tournés l'un vers l'autre, sur les bras de l'un sur les éules ou sous les bras de l'autre: signe de rencontre, d'accueil, d'amitié ou de pardon?

Statue de Saint Benoît

Une très belle vierge malheureusement amputée de son bras gauche...

Un très joli vitrail de la Vierge et de l'Enfant....

La sainte Famille

 

Le vieux pont de la Pède date du XVe siècle. Son unique arche porte en son milieu un oratoire abritant une vierge en majesté.

La vierge du pont est romane polychrome et date du XIIIe siècle. Lors d'un bombardement du village par l'aviation allemande le 30 juin 1944, la seule bombe qui n'explosa pas fut celle qui tomba sous ce pont. Cette vierge en majesté assez rustique  possède un visage assez austère mais empli de bonté. L'enfant, plus riant, bénit de sa main droite et tient le livre fermé de la gauche. Cette Vierge peut être assimilée à une Vierge noire.

La Couze Pavin qui coule sous le pont a pris naissance au coeur du massif du Sancy.

L' église fut reconstruite au XVIIIe siècle à l'emplacement de la chapelle castrale. Celle-ci, édifiée au XIIIe siècle par le seigneur du château, est mentionnée en 1292.

Le clocher de l'église

Donjon circulaire dit philippéen édifié par le Dauphin d'Auvergne début XIIIe siècle.

Salle gothique , la "aula" qui servait de salle de réception et d'apparât qui témoigne de la splendeur des seigneurs de Saint Floret fin XIIIe et XIVe siècle.

Voûte d'ogives à 12 nervures et clé de voûte ornée d'un soleil à figure humaine et rayons sculptés en feuillage couleur or.

La clé de voûte : un soleil à figure humaine...

Ensemble unique de peintures murales datées de 1370 sur le thème de Tristan et Yseult et des Chevaliers de la Table Ronde (Comme critére de datation : les costumes qui correspondent au règne de Charles V). Ces fresques furent exécutées aux alentours de 1370 par Athon-Pierre de Saint Floret lors de l'installation de Jean de Berry en Auvergne.

La salle relate au travers des fresques la légende de TRISTAN et YSEULT. Ces derniers ayant bu, par erreur, le philtre d'amour destiné au roi Marc et à sa future épouse Yseult sont devenus des amants indéfectibles. Le roi Marc l'apprenant, Tristan sera finalement banni après maintes ruses et aventures.

Scène centrale inférieure, Mur Nord : Branor le Brun délivre la belle dame, vêtue d'une cotardie blanche, qui avait été enlevée par le chevalier Karados.

L'histoire d'amour entre Tristan et Iseult se terminera dans la mort. L'existence du philtre d'amour lui étant enfin révélée, le roi Marc leur pardonnera et plantera sur leurs tombes un rosier et un chèvrefeuille qui s'enlaceront, symbole de leur amour éternel.

On distingue un oculus quatrilobe

Si le temps a oeuvré à la destruction des peintures murales, il laisse découvrir 13 tableaux (sur les 40 à l'origine). Parmi les personnages, on reconnaît le Roi Marc, Tristan de Léonois, Palamède, Hélis, la fée Morgane...

On distingue Iseult sur la fresque du mur.à droite...

Les 12 nervures de la voûte d'ogives se terminent chacune par des sculptures que nous avons toutes recensées par des photographies que vous allez voir défiler les unes après les autres. On trouve à la fois des personnages et des représentations animales dont les significations sont difficiles à interpréter.... Nous vous laissons ce soin...

Nous sommes ici dans la "chambre", au-dessus de la "aula". Cette pièce était surmontée par un toit-terrasse, aujourd'hui entièrement disparu.

Superbe banière qui devait présider aux cérémonies religieuses et plus particulièrement aux processions et au parcours du chemin de croix qui accompagne la montée vers l'église du Chastel...

Détail de la banière...

Un verrou de porte qui ne date pas d'aujourd'hui et qui se situe à l'intérieur de "la chambre".

Echauguette : on aperçoit sur la droite, le début du chemin de ronde qui bordait le toit-terrasse.

Le deuxième corps de logis (Fin XIIIe/XIVe siècle).

Le village de Saint-Floret tel que pouvaient le voir les occupants du château!

Ca grimpe fortement....mais rien ne gêne le pèlerin habitué à pérégriner par tous les temps!

En prenant le chemin qui monte vers l'église du Chastel, on découvre à la fois le donjon du château, le clocher de l'église et le 2éme corps de logis!

On poursuit notre pérégrination sur un chemin recensé comme chemin de Compostelle (La Via Arverna = chemin secondaire qui part de Clermont Ferrand pour atteindre Cahors)

Nous sommes bien sur un chemin de pèlerinage!

Dominant la vallée de la rivière Couze Pavin, se dresse la colline du Chastel. C'est là que les hommes du néolitique vinrent s'installer, suivis des celtes, des gallo-romains, puis des premiers chrétiens. Le haut de la butte fut de tout temps considéré comme sacré, et c'est là que les hommes construisirent leur sanctuaire.

L'endroit devient un castrum (camp fortifié) autour du castellum (château). La première mention d'une chapelle castrale apparaît en 1293, sous le vocable de Saint Flour, évangéliste de l'Auvergne au Ve siècle. Le chastel devient le siège d'un prieuré dépendant de l'abbaye de Chantoin. Au XIVe siècle un nouveau ch$ateau fut construit en contrebas, autour duquel le nouveau village s'étendit, de chaque côté des rives de la Couze Pavin.

Entrons dans l'ancien sanctuaire. Un sentier en pente douce nous amène à l'église, mais là n'est pas l'entrée véritable. Les hommes des mégalithes suivaient l'allée qui passe entre les rochers, en pente plus raide. Comme dans tout sanctuaire, il faut savoir se dépenser physiquement, se vider avant de se remplir de sacré...

Nous voici arrivés sur le sommet de la butte, qu'encercle maintenant le mur de l'ancien cimetière paroissial.

A l'intérieur, sur la gauche du sommet, un large bassin fut creusé dans la roche. C'est un vrestige de l'ancien culte mégalithique, où l'on récupérait l'eau lustrale utilisée pour ses valeurs curatives, de l'esprit et du corps.

Sur la droite, un ossuaire ouvre un puits de plus de 5 mètres de profondeur, entièrement comblé par des ossements dont les derniers datent de l'époque de Napoléon 1er. Le bâtiment de forme pyramidale datre du IXe siècle, mais l'endroit lui-même a une origine bien plus ancienne, qui pourrait remonter au 1er siècle. Ce qui prouve que l'homme sut très tôt reconnaître en ce site un lieu favorable à son implantation...Pourquoi nos anciens choisirent-ils cet endroit, jouxtant l'ancien autel des druides, et pourquoi l'ont-ils coiffé d'une pyramide? Peut être que le serpent, dépositaire de la connaissance, aurait pu nous répondre.

L'ancien lieu de culte devint nécropole celte: des tombes "anthropomorphes céphaloïdes" (qui prennent la forme d'un corps avec la tête bien marquée) furent mises à jour, dont certaines furent retrouvées sous les fondations de l'église.

Tombes rupestres anthropomorphes : Creusées dans le granit, orientées têtes à l'ouest. Datées de l'époque carolingienne (Xe siècle) et utilisées jusqu'au XIIIe siècle, date à laquelle s'impose partout l'inhumatique dans des cercueils en bois qui supplantent tout autre type d'inhumation.

Tous les corps retrouvés de cette époque mérovingienne (du Ve siècle jusqu'au milieu du VIIIe siècle) possédaient des caractéristiques particulières; une grande taille (1,80 m en moyenne, l'un d'eux dépassant 1,95 m), une suture frontale non-fermée chez l'adulte, et un déhanchement particulièrement prononcé. Les tombes anthropomorphes ne furent que rarement utilisées en Auvergne, la plupart de celles qui nous sont parvenues se trouvent dans le sud, comme à Montmajour...

Les tombes creusées dans le granit, toutes orientées la tête vers le couchant, étaient recouvertes d'un couvercle de basalte. Ce couvercle scellé a permis la bonne conservation des ossements. Les tombes étaient réutilisées pour les nouveaux arrivants, ne conservant de l'ancien occupant que quelques os.

L'ancien lieu de culte celte fut, comme souvent, repris par le christianisme. Une petite église romane dédiée à saint Flour fut érigée au XIIe siècle par Jehan de Bellenaves, seigneur de Saint Floret et chambellan du duc d'Auvergne. Son passé celte se retrouve dans les chapiteaux représentant des feuilles de chêne.

L'église du Chastel du XII/XIII siècle est de style transition roman/gothique. Elle se dresse sur la colline.

Ganivelle ou "caquetoire" précéde le portail d'entrée de l'église.

Recouverte de lauzes, l'église est percée de trois fenêtres ogivales.

Le portail à trois rangs de colonnettes portant des feuillages constituent l'entrée de l'église, côté sud (le mur ouest reste aveugle car exposé aux intempéries).

Détail des trois rangs de colonnettes portant feuillages.

Nef simple, voûtée en berceau et choeur à chevet plat percé de trois fenêtres ogivales. L'église du Chastel date  du XIIIe siècle.

"La Vierge à l'Oiseau" ou "Vierge de tendresse" (Fin XIVe/XVe siècle) - Sculpture polychromée en marbre de Nonette. (35 Vierges à l'Oiseau ont été dénombrées en Auvergne ; la plus célèbre est celle de Notre-Dame de Marthuret à Riom, commande du Duc de Berry). Dans les bras de la Vierge, l'enfant touche de sa main gauche le bec de l'oiseau, ses deux pieds étant posés sur la gorge et la patte de l'oiseau.

Détail de la Vierge à l'Oiseau

Dans la chapelle Nord de l'église du Chastel : la fresque représente la "Famille des seigneurs de Bellenave : Jehan de Bellenave (donataire), sa seconde épouse, Isabeau de Chalus, leurs quatre enfants, Pierre, Athon, Eléonore et Galiane présentés à la Vierge et l'Enfant assis sur un banc en pierre sous la protection de saint Jean-Baptiste, revêtu d'une peau de mouton. Il porte l'agneau et l'oriflamme.

Détail de Saint Jean-Baptiste vêtu d'une peau de mouton et portant l'agneau et l'oriflamme.

Un superbe point de vue sur les monts Dore, du haut de la colline où se situe l'église du Chastel.