Accueil des participants à Notre-Dame-La-Riche.

Jack Trouvé expose les modalités pratiques du chapitre de Tours.

Le tradtionnel buffet des " Provinces " est ouvert.

Et comme toujours, convivialité rime avec plaisir gourmet.

Arrivée au Clos Lucé pour la première matinée de visite.

Un groupe de jacquets est très attentif aux commentaires de la guide.

Originellement conçu en 1471 comme un ancien fief relevant du château d'Amboise, le château du Clos Lucé passe entre plusieurs mains avant d'être acheté par Charles VIII et de devenir une résidence d’été des rois de France. Il gardera cette fonction jusqu'en 1516 où François Ier le met à la disposition de Léonard de Vinci, qui y vivra trois ans, jusqu'à sa mort le 2 mai 1519.

La chambre de Léonard de Vinci. C'est dans ses murs qu'il rédige son testament, léguant ses manuscrits, carnets de dessins et croquis à son disciple bien aimé, Francesco Melzi. Il s'éteint dans sa chambre le 2 mai 1519.

La grande salle.

La cuisine.

Les ateliers de Léonard ont été reconstitués sur 100 mètres carrés et permettent de plonger le visiteur au coeur du foisonnement créarif de ce génie.

Mise en oeuvre d'hologrammes pour faire revivre....Léonard de Vinci.

Un réel précurseur...

Il est bien agréable de déambuler dans le parc de 7 ha traversé par l'Amasse, un petit affluent de la Loire.

Le jardin-potager de Léonard.

Le pont à deux niveaux.

La roue à aubes.

Pont transportable.

Les caves troglodytes du Domaine Bourillon Dorléans datent du XVe siècle. Emportés par la magie des lieux, nous sommes conviés à un parcoiurs initiatique et culturel.

Les jacquets découvrent l'univers particulier des caves du domaine vinicole.

Le maître des lieux  nous explique l'histoire de l'homme et du vin en faisant hommage à saint Martin.

Les tables sont dressées pour accueillir les jacquets.

Le charme d'un déjeuner dans les caves.

Les jacquets découvrent les vestiges de l'abbaye de Marmoutier.

L'abbaye fut fondée sur le lieu où, vers la fin du IVe siècle (probablement en 372), Saint Martin, alors évêque de Tours, se retira.

Les vestiges de trois églises successivement bâties au même emplacement (Xe, XIe et XIIIe siècles) ont été mis au jour par les différentes campagnes de fouilles.

Oratoire de saaint Martin, dit "grotte érémitique" ou aussi "repos de saint Martin". Il n'est pas possible, au regard des données archéologiques disponibles, de préciser à quel moment de son épiscopat (entre 371 et 397) Martin vint s'installer sur ce site. Martin occupe une cella creusée dans le rocher, et certains de ses compagnons font de même. Les bâtiments communs étaient, dans un premier temps, réduits au strict minimum : un réfectoire et une église dédiée à saint Pierre et saint Paul ; on n’a retrouvé aucune trace avérée de cette église, supposée avoir été construite au pied du coteau, peut-être une pièce de la villa transformée en oratoire.

Sarcophage médiéval dans la crypte de l'ancienne abbatiale.

Détail des céramiques décorant les chapelles de l'abside.

Ouverture des travaux de l'assemblée générale ordinaire par le Gand Commandeur, entouré de l'équipe dirigeante.

La chaîne fraternelle clôt l'assemblée générale.

La seconde journée de visites débute par le musée du compagnonnage. Fondé en 1968 dans l'ancien dortoir des moines de l'abbaye Saint-Julien (XIIIe –XVIIIe s.), le musée du Compagnonnage de Tours présente des collections exceptionnelles relatives aux compagnons du tour de France.

En ces temps actuels, cette phrase garde toute sa pertinence...

Est-il besoin de commenter ? Merci Monsieur.

L'exposition de plusieurs milliers de pièces (chefs-d'œuvre, documents d'archives, outils et attributs tels que cannes et insignes) permet d'évoquer ce mouvement dans sa totalité, des origines jusqu'à nos jours.

Les compagnons des métiers du bois sont les charpentiers, les menuisiers, les ébénistes, les charrons, les tonneliers-doleurs, les sabotiers, les tourneurs et les vanniers.

Le secteur d’activité du cuir et des textiles comportait plusieurs compagnonnages de métiers que l’industrie et la mécanisation ont fait disparaître en partie, dont ceux des cordiers, tisseurs-ferrandiniers, chapeliers, tisserands, teinturiers, tailleurs d’habit, tondeurs de drap, tanneurs-corroyeurs, blanchers-chamoiseurs (mégissiers). Aujourd’hui sont encore représentés les compagnons cordonniers-bottiers, selliers-bourreliers, maroquiniers et tapissiers.

Chef d'oeuvre de serrurerie.

Centre de création contemporaine Olivier Debré à Tours, créé en 2017.

Un groupe de jacquets sous la conduite de la directrice du musée découvre les oeuvres d'Olivier Debré (1920 - 1999), représentant majeur de l'abstraction lyrique.

Un paysage américain (générique) d'Alain BUBLEX.

L'après-midi de la seconde journée est consacrée à la visite commentée du vieux Tours. Ce terme générique est utilisé pour définir un ensemble de quartiers ou bourgs qui se sont réunis au cours du temps pour former le centre historique de la ville de Tours. Les quartiers du Vieux-Tours sont, d'ouest en est, Notre-Dame-la-Riche, Saint-Martin, Saint-Julien, Saint-Gatien, Saint-Pierre-des-Corps.

Maisons à pans de bois, rue du Grand marché.

Maison XVIe avec dans la cour intérieure, escaliers-galeries XVIIe siècle. rue du panier fleuri.

Même sous la pluie, les jacquets sont friands de parcourir le vieux Tours.

Maison de Tristan l'Hermite, également connue sous le nom de Maison de la Cordelière ou Hôtel de Pierre du Puy. Edifiée à la fin du XVe siècle, elle est située au 16, rue Briçonnet (premier maire de Tours). Sa façade en brique et pierre présente une singulière influence flamande avec son grand pignon à gradins (dit aussi pignon à redents ou à pas de moineaux).

Hôtel des ducs de Touraine ou Hôtel de la Croix-Blanche (XIVe siècle) avec la chapelle Saint-Denis en entrant à gauche. Il est constitué de deux batiments dont les derniers remaniements remontent au XVIIe siècle ont des pignons donnant sur une cour. Entre ces deux pignons une tour octogonale, datée de l'époque gothique abrite un escalier.

Pourrait-on imaginer que la basilique Saint-Martin n'attire pas les jacquets ? L'ancienne église collégiale Saint-Martin de Tours, qui datait essentiellement du XIe siècle, fut désaffectée, vandalisée et transformée en écurie en 1793, puis démolie à la suite de l'effondrement des voûtes en 1797, seules deux tours étant conservées. La basilique actuelle, nettement plus modeste, a été construite entre 1886 et 1902 dans le style néo-byzantin par l'architecte Victor Laloux (inauguration dès 1890). C'est un bâtiment en calcaire, granite et marbre, couvert d'ardoises.

Nef de la basilique Saint-Martin.

Tombeau reconstitué de saint Martin de Tours, dans la crypte de la basilique : vide, il ne contient que quelques reliques et les intentions de prière déposées par les fidèles.

La tradition est respectée, les jacquets posent devant le portail de la basilique Saint-Martin.

Les jacquets devant la statue " La Charité de saint Martin ".

Détail de " La Charité de saint Martin ".

A l'issue de l'office religieux, les jacquets érigent une haie d'honneur avec leurs bourdons.

Le chapitre 2019 s'achève, un dernier regard vers la statue restaurée de saint Martin.